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hugo tsr – aviator lyrics

[paroles de “aviator”]

[couplet unique]
la gorge en feu, bien trop pudique pour passer sur c8
plus j’avance, plus c’est cuit, alors tant mieux si j’ai pas su séduire
j’cours face au vent, rare qu’on m’entende, que des p’tits pas rapides
à vie, une âme d’enfant, pour m’envoler, j’déploie un parapluie
toujours là, faut pas qu’j’te laisse, les bonnes oreilles me grattent de l’aide
ils sont dans la mauvaise navette, hugo boss pirate de l’air
j’crame du kérosène, trop tard pour s’mettre au vert
stupide métro fier, panel sur l’métro de fer
j’reste là, au calme, mais toujours pas d’avocat
rien d’adorable, pas d’accolades, ça part en vrille quand on voit la skoda
du haut débit, grosse technique, il faut qu’le boss grésille
saisissent pas, méthode efficace à la royce gracie
ça s’précise, j’écris en attendant qu’ma vie défile
que du vert, j’fréquente pas d’caro, j’vois pas marie+delphine
des verres qui piquent, pour niquer l’monde pas besoin d’une belle literie
véridique, là, c’est l’pavé qu’arrive en pleine vitrine
j’reste dans les profondeurs, j’attends mon heure
si l’décor est sale, on a les tags en guise de trompe+l’œil
le son d’maintenant est fade, c’est des sandwichs d’aire d’autoroute
j’ai la couronne sur la tête, de travers comme notorious
j’les vois partir en bad sirènes à fond, ça sent l’accident grave
j’suis bon à chaque contrôle, mode gogole à la ramzy dans h
perdu dans la map, pas d’cbd en infusion
j’parle à des mômes sans instruction, spécialisés dans l’intrusion
j’amène du son qui glisse dans toutes les carrosseries
ça met des carotides en sang, un beat, un sample et tous les carreaux vibrent
j’ai l’heure sur mon phone, tu m’verras pas avec une montre chère
j’tire sur mon teh, j’ai pas besoin d’or sur mon steak
l’avenir nous baise, l’avenir nous presse
un bout d’papier en feu, j’profite de chaque jour, de chaque nuit ou presque
du courage, il en faut pour s’accrocher
trop d’fossés, j’touche du bois et du filtré pour pas trop cher
des images par dizaine, pas d’dissert’, y a d’l’ivresse
c’est le 18, fais le 17, j’suis d’l’école parisienne
c’est l’ère du vide, ils ont trop l’air stupide
chez moi, rien à gagner, j’fais des albums pas des pochettes surprises
ils ont perdu l’fil, j’arrive en fil d’ariane
tu pourras voir mon blase gravé en gras dans les commissariats
j’ai stoppé l’intérim, j’ai pris tous les sens interdits
leur gros gamos sont dans l’bouchon, j’passe en booster en inter+files
à l’ancienne, face à ma feuille, les heures passent
j’ai eu l’walkman, discman, j’ai vu zidane sur les pubs leader price
j’traîne tard en ville, pour l’avenir, peu d’garanties
chaque jour, j’ai les questions d’un suicidaire quand il regarde dans l’vide
j’irai loin avec des pompes qui valent que dalle
rien à foutre de la que+mar, sauf pour les mes+ar
deux taffes et j’repars, hé, hé ! bas les pattes, personne ne bouge
braquage en cours, ne baissez pas les bras
de paris à londres, de montréal à montreau
en mode mercenaire, comme en afrique centrale
limite+toi sur la conso’ si mon son défonce trop
tu sais, pour l’diffuser, il faut avoir la licence 4
venu repeindre les murs, c’est pas du picasso
j’fais ma rentrée comme un no life qu’est passionné par les fusils d’assaut
ils voudraient qu’j’arrête, ils disent que j’ai trop fait d’sons
tsuri+komi+gochi, et aux techniques de projection
j’supporte mal l’enfermement, j’suis comme un nouvel arrivant
même quand tu lèves la tête, le ciel s’arrête aux bâtiments
c’est pas ici (c’est pas ici) qu’tu pourras voir des montagnes
j’évolue dans des mondes crades, un peu d’coca pour parfumer mon sky
j’monte dans l’c+ckpit en rallumant ma torpille
j’m’en fous du résultat, j’écris quand j’ai du mal à dormir
j’ai eu la mega drive, j’ai connu atari
quand c’était pas c’paris, avant les qataris
là où les journalistes se croient en safari
j’leur jette des pierres, j’leur dis qu’ici, c’est pas thoiry
ne m’compare pas aux autres, c’que j’vais percer, c’est pas l’ozone
hugo, c’est mon prénom, pas b’soin d’un blase de mafioso
beaucoup d’talent, pas besoin d’me tuer à coup d’calmant
v’là l’ouragan, insulte un parent et j’te coupe ta langue
j’suis tellement haut qu’les autres rappeurs vont jamais trop me citer
j’suis pas un puriste, juste allergique à la médiocrité

- hugo tsr lyrics

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