isk - vérité 4 lyrics
[paroles de “vérité 4”]
[intro]
ani on the track
la vérité sort d’la bouche des enfants
les concernés ne sont pas très contents
y a beaucoup d’choses à dire, du coup, j’vais rapper longtemps
[couplet unique]
ils sont venus m’soulever 18 jours avant mon anniversaire
elle supporte la peine de mes frères : ma daronne, c’est une guerrière
s’ils détestent, dis+toi qu’t’as réussi (eh)
et s’ils t’apprécient, dis+toi qu’vous avez la même vie (pah, pah)
et c’est vrai qu’t’impressionnes comme un lion qui rugit
tu parles de beuh pour une grosse somme mais chez toi, c’est la pénurie
sept heures trente dans l’fond du bus, huit heures pétantes dans l’fond d’la classe
violent comme une rafale d’ak et cr+puleux comme un coup d’shlass
une paire de la drainée, un pull ymcmb, habité aux potos bien avant l’rap à cause d’la brb
j’suis marié à la street, j’ai fait les 400 coups sur l’bitume
j’veux la quitter, j’reste pas parce que j’l’aime mais juste par habitude
j’fais la prière tous les jours, c’est ça qu’éclaircit mon cœur (eh)
j’suis plus trop sûr de moi, j’partirai comme le vainqueur
on est sérieux mais on parait fou comme crash bandicoot
tu penses que la prison, c’est simple mais c’est plus pareil quand t’y goûtes
quand ça va mal, on s’en r’met à dieu et à personne d’autre
la base est toujours plus solide quand ça monte crescendo (toujours)
j’veux quitter c’monde avant ma mère, si elle part, j’m’en r’mettrai pas
elle m’a appris à rester droit et vu faire mes premiers pas
dans la ville d’puis les années 70, famille ben mansour
j’viens d’là où ça pète ta vitre si tu t’arrêtes au carrefour
les grands d’ma cité s’enregistraient sur audacity
c’est grâce à tom sawyer qu’on connait le mississippi
j’fais cogiter les mecs de 40 comme les mecs de 16 piges
mon écriture est tellement haute, peut+être qu’elle t’donne le vertige
mes textes sont réels : quand j’rappe, t’as des images dans la tête
tends la main à personne, p’t+être qu’ils vont partir avec
j’allais à la boulangerie pour acheter des mister freeze (grr)
aujourd’hui, mes potes vont à l’épicerie pour un peu d’tise
ou bien ils sont dans l’biz’, c’est triste mais qu’est+c’tu veux qu’on dise ?
trois heures du mat’ sur l’autoroute, c’est l’sheitan qui conduit
quand j’étais p’tit, dimanche matin avec ma mère, j’allais au marché
j’voyais qu’les bâtiments, j’avais même pas l’droit d’quitter l’quartier
j’ai passé l’éponge tellement d’fois qu’j’ai fait toute la vaisselle
le sang n’passe plus entre eux et moi, y a eu un avc
on écoutait lacrim avant l’époque de “luca brasi”
dans l’bâtiment, il faut une clim’, il faut grave chaud dans l’hazi
ils parlent de hess, ils savent pas c’que c’est la caf
télé, canapé, play 2 : on f’sait un squat dans la cave (haha)
seul d’vant la caméra mais dans ma tête, on est bezaf (ouais)
j’suis tunisien, j’suis fier de mon pays comme un dz
j’aimerais libérer toutes mes frères comme mandela nelson
on est en place depuis 15 ans comme angela merkel
et oublie pas qu’au poste ou l’pénave, c’est la plus grande balance
lui, il prétend être ton pote, il veut t’freiner quand t’avances
malheureus+m+nt, j’suis détesté comme un schleuh au maroc
ou un mec qu’a un potager tellement il met des carottes
ensemble lakdar, casquette sur l’té+c’, big up au 6.9 la trique (ouais)
on vole tout dans ta baraque comme l’occident en afrique
c’est impossible de battre quelqu’un qui n’abandonne jamais
on pensait d’jà au paquebot à l’époque où on ramait
j’suis rapide comme adriano sur pes
ou un mec qui cale son bigot quand il entend l’hesses
et pour connaître la vie d’luxe, il faudra cravacher
eux, ils ont pas tué la bête, ils pensent au steak haché
heureus+m+nt qu’j’étais là pour moi quand personne ne l’était
y a rien d’plus important qu’rendre fière celle qui m’a allaité
toi, tu m’parles d’amitié, j’aime pas trop ta mentalité
si y a une fille devant toi, sur ma mère que tu vas m’rabaisser
j’dis que la vérité, du coup, j’suis détesté par la majorité
tu r’tiens quand j’ai fauté mais pas quand j’t’ai aidé
j’ai des priorités, des valeurs qui font qu’j’viendrais à ta rescousse
toi, tu [?] mon mal et tu m’dis que c’est l’mektoub
chaque malheur cache un bienfait car on apprend quand on tombe
aujourd’hui, ils m’crachent dessus, ils m’aimeront tous dans ma tombe
punchline sur punchline, tu sais même plus laquelle ret’nir
c’est comme un boomerang : bien lancé, tu sais qu’ça va r’venir
pour pas finir déçu, tous les jours, on s’attend au pire
même quand j’ai tort, j’ai raison donc c’est difficile de m’contredire
on changera jamais comme le 306 savane
j’irai nulle part si tu fais rien, frérot, c’qui paye, c’est le travail
tensions entre la police et nous sont électriques depuis zyed et bouna
j’aime la bagarre, écoute ce texte, chaque phrase, c’est une bounia
mon curriculum vitae : caille+ra à la muerte
on s’laissera jamais marcher d’ssus, c’est une histoire de fierté
si tu fais l’premier pas, prépare+toi à marcher des heures
balafré par la vie, faut plus que des médocs pour la douleur
on m’a pas appris à parler mais on m’a appris à m’taire
on m’a pas appris à r’noncer mais on m’a appris à l’faire
moi, j’connais des raclis, elles sont racailles comme lara croft
savent manier des fusils à pompe et des kalashnikov
j’suis en garde à v’, on dirait qu’les photos sont prises par un polaroid
jugement et mandat d’dépôt, ça d’vient un polar horrible
j’représente la rue comme une paire de cortez
narvalo, c’est les cités d’france, pas les ghettos new+yorkais
2010, on portait tous des shorts à fleurs
on avait deux tresses sur la tête quand on sortait du coiffeur (hein)
on en a passé des hivers avec des chapkas
quand la rue t’a entre ses mains, gros, tu t’échappes pas
eh, les soucis s’empilent comme dans tetris
j’sors d’un problème et j’en rencontre six
c’est pour mes soninke, pour les [?], tous les big army (hein)
j’fais ce son pour les frères au hebs et tous ceux au tard+mi
les bâtons dans les roues n’font pas d’effet donc ils veulent mettre la forêt
fais pas la ‘caille, t’en n’es pas une, sinon, frérot, ça s’saurait
ils veulent enfermer toute ma fratrie comme les dalton
la rue, c’est pas un jeu, à t’écouter, tu parles à quatre tonnes
eh, frérot, calme+toi, tu mords pas, t’aboies
quatrième coup d’poing dans la tête, appelle+moi rocky balboa
[outro]
la vérité sort d’la bouche des enfants
pose+toi des questions si, quand t’écoutes le son, t’es pas content
2.6.0, city gangsta
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