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isk - vérité 7 lyrics

[paroles de “vérité 7”]

[intro]
2+6+0 city gangsta
la vérité sort d’la bouche des enfants
les concernés ne sont pas très contents
77 criminel, y a beaucoup de choses à dire
du coup j’vais rapper longtemps

[couplet unique]
j’suis palestine autant qu’j’suis congo
ils ont de l’estime que pour les gens qui ont des mbongos
fais pas l’premier pas, tu feras une rando
pour l’homme c’est pas la chirurgie, c’est l’argent qui rend beau
quand on aime on prend les bons et les mauvais côtés
quand on déteste souvent c’еst qu’à la base on s’est aimé
j’soigne lе mal par le mal, sans m’en rendre compte j’m’en fais encore plus
faut pas qu’tes actions m’touchent, pour être piqué j’suis comme un cactus
douze heures pétantes j’mange à la barre devant midi les zouzous
dix ans plus tard dans l’bâtiment le client demande son bout
m’en fous d’mettre mis des gens à dos tant qu’on a été droits
les villageois ne peuvent pas manger à la table du roi
si les armes se vendent pourquoi aller sur l’tatami
un homme se sent puissant avec des kalash d’albanie
le petit mange le gros, te fie plus au gabarit
ça déboule en bécane, elle fait la taille du cheval de yakari
toujours à jeun, trop concentré, j’suis jamais f+cked up
j’ai des outils d’dispos pourtant j’bricole pas comme bob
mes frangins tournent comme des toupies beyblade
ici on vit dans des tours mais on a des villas au bled
une mauvaise nouvelle, n’arrive jamais seule, que dieu m’préserve
de leur jalousie et d’leur mauvais œil
j’les calcule pas, j’fais l’ignorant si j’les écoute, j’coule
j’ai l’art et la manière comme prof dans shuriken school
c’est dans la merde qu’on a créé des vrais liens
dans la richesse, ça sera du business, pas plus
les cercles se ferment, c’est pour ça qu’on traîne à moins
l’équipe qui sera dans le classe g, c’est l’équipe qui était dans le bus
plus on est, plus on rit et plus on fait d’argent, plus c’est cool
d’après la théorie, perds pas d’temps, c’est du biff qui s’écoule
j’visais au jour le jour, ici, on appelle ça la débrouille
dans les épreuves, j’relativise car c’est l’bon dieu qui m’éprouve
sur l’terrain, à l’heure de grey anatomy
depuis p’tit, j’ai l’rap en moi, c’est comme une maladie chronique
on vend ce qu’ils se mettent dans l’nez, ça rêve d’la baraque à tony
la police creuse pour des infos, souterraine est l’économie
ma mère, devant l’opj, elle sent comme l’avocat du diable
ça cotise , mais pas pour des grecs, mais pour d’la vodka et du jack
j’suis loin du bien, j’suis près du haram, près des camés et des schlags
gros nage pas où t’as pas pied, tu t’feras emporté par la vague
à treize ans, j’rêvais grand, j’me voyais prince du parc
à dix+huit ans, j’réalise qu’en vrai, on est proche du shtar
j’vois des potes qui s’barrent quand y a des grosses histoires
igo, faut l’voir pour l’croire, le soir, c’est noir dans l’square
la rue a pas attendu qu’j’sois grand pour venir me draguer
les keufs ont pas attendu qu’j’sois majeur pour venir me traquer
la vie a pas attendu longtemps avant d’me dépasser
vu qu’le passé n’a pas attendu très longtemps pour me rattraper
j’ai donné quand j’pouvais, et même quand j’pouvais pas
pour des gens qu’en valent pas la peine, j’me suis plié en quatre
j’lui ai fait des avances, mais la vie m’sourit pas
si t’as pas d’taff, viens, j’propose des cdd dans l’bat
2+6+0, city gang, c’est la rue avec un grand r
quand j’perds le tête, j’reviens armé, j’appelle pas mon grand frère
j’ai peur quand j’repense à l’enfer, on dit qu’on en vit un sur terre
j’ai des frères qui s’évadent sous teh, j’souris pas, j’sais qu’on va tout perdre
j’suis pas un homme à tout faire, sinon j’aurais rien fait du tout
on est plein en haut d’la montagne, j’suis tout seul au fond du trou
j’pense beaucoup parce que j’suis fou, c’est p’t+être que j’suis un génie
se mentir à soi+même constamment, j’appelle ça vivre dans l’déni
j’en fais partie d’une grande, heureus+m+nt qu’j’suis pas comme rémy
coupez+moi la tête sur la place le jour où on me renie
tu pénaves d’affaires et de trons+li dans une caisse remplie d’cros+mi
que dieu m’pardonne, parfois l’manque d’argent, ça pousse à faire des folies
on était innocent, petite sacoche, ipod shuffle
maintenant dans le hall le soir c’est sacoche, pilon, she+fla
dans nos cités parfois c’est le zbeul comme à l’urban peace
l’ascenseur de mon bloc, c’est pas celui d’l’atlantis
lié à la rue, j’l’aime à mourir, j’suis comme francis cabrel
combien sont morts avant alors qu’on se voyait juste après
j’ai le cœur de la même couleur que le chien lycos
j’ai pas beaucoup d’amigos, j’suis compliqué comme un clicos
comment tu veux qu’on s’en sorte, j’viens d’là où plus tu tues ta vie, plus on t’aime
et plus tu la réussis, plus on t’freine
plus t’as besoin d’personne, plus on t’aide
et quand j’en parle en vrai, on s’rend compte que partout c’est la même
mon père s’est tué pour nous, si j’réussis pas, j’lui manque de respect
j’aurais tout donné pour les vrais, si seulement il en restait
la richesse crée des problèmes, la pauvreté fait gamberger
on fait des douas, front au sol, pas devant l’étoile du berger
pour faire péter les cités d’france, suffit d’une étincelle
c’est pour zyed, bouna, ibrahima, théo, nahel
j’avais pas apple music, j’allais sur 33rap
on m’a fermé des portes, frérot, téma ma tête d’arabe
narvalo, ça peut te marave, te sens même pas intouchable
quand y a un problème dans la vie, faut trouver un coupable
j’ai grandi dans les coups bas, dans l’rap, pas dans la zumba
j’suis têtu comme une mule, j’rends faux comme un p’tit reuf qui écoute pas
vaut mieux mourir debout que vivre à genoux, c’est c’qu’on m’a dit
on fait du haram tous les jours, on espère tous le paradis
j’me suis détaché d’plein d’choses, mais si j’reste c’est par habitude
gros, j’viens d’là où les flics tuent, j’suis un enfant du bitume
quand j’suis en tord, j’me fais petit, j’retréci comme georges
j’suis dans l’auto, je cale des boulettes dans le paquet de pop+corn
le guetteur passe des heures sur le poteau comme teheiura
quand j’quitte la tess, rien qu’ça m’appelle, ça m’dit “wesh, t’es où là?”
moi j’suis comme bigorneau, j’ai une famille d’pirates
donc ça choquera personne si un jour on [?]
j’ai pas squatté les bancs d’la fac, sur l'[?] on faisait des attaques
les cours de français durant l’bac
dans la ville, j’m’en sers pour rabattre, trop concentré, jamais khabat
sinon ça tuerait mes salat, des pêchés j’en ai déjà khalat
et j’sais qu’faudra tous les khalass donc
j’essaye de faire du bien à la seconde
et avoir un max de bonnes actions bien avant de quitter c’monde
j’me suis débrouillé, y a eu zéro piston
en terme de bifton, les écoutes même pas, c’est mes fistons
j’veux l’bracelet de [?], j’veux plus du shambala
j’les fais danser comme moussier tombola
j’connais des meufs méchantes comme mulan
en vrai, c’est la carotte qui tue l’âne
la vérité fait trop mal, j’crois qu’c’est la femme qui tue l’homme
et en vrai, c’est pas plus mal, on sait plus qui porte la culotte
comme hamilton, on pilote, j’prends les virages en plein phare
[?] une fois la mosquée, j’me sens comme un koffar
ils ont noyé des algériens veulent faire des épreuves dans la seine
octobre 61, des corps flottants, j’revois la scène
ça court comme bip bip et coyote
j’défends mes intérêts comme puyol
comme un muet, t’as pas d’paroles, j’fais du rap, pas du rock’n’roll
c’est la septième boule de cristal et j’réapparais comme shenron
c’est la septième boule de cristal et j’réapparais comme shenron
narvalo, j’fais du rap, moi, pas du rock’n’roll
[outro]
vérité 7
double 7
2+6+0, city gangsta
on vient d’la ure et on aime ça

- isk lyrics

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