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jeanjass - mains qui prient (version clip) lyrics

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[paroles de “mains qui prient” ft. akhenaton]

[intro : jeanjass & caballero]
eh, eh, eh, ça fait du bien d’se retrouver un peu seul
il manque un truc, j’ai pas toutes les pièces du puzzle
est c’que j’suis devenu un gars bizarre
j’connais la réponse mais j’appuie pas sur le buzzer
putain ça caille sa mère

[couplet 1 : jeanjass]
ça fait du bien d’se retrouver un peu seul (ça fait du bien)
il manque un truc, j’ai pas toutes les pièces du puzzle (hmm)
est c’que j’suis devenu un gars bizarre ? (hein ?)
j’connais la réponse mais j’appuie pas sur lе buzzer (hmm)
j’ai trouvé cette bouclе de piano sur le net (tout seul)
on dit qu’j’suis un exemple, j’refuse de l’être (nan)
les politiques veulent nous récupérer, leurs putes de mères
les gens sont à cran, faudrait qu’ils fument de l’herbe

[interlude 1 : jeanjass]
ça va ou quoi beau gosse ?
j’viens d’arriver à mon hotel, j’suis mort
j’pense pas que j’vais r’bouger donc euh on se voit demain matin
euh, a.k.h a l’air totalement prêt pour demain, donc à priori tout va glisser

[couplet 2 : jeanjass]
j’ai pas choisi d’être un ambassadeur du cannabis
toujours lunettes de soleil comme si j’étais carapuce (han, han)
j’suis plutôt méfiant, je me confie qu’à nabil (ou nahim)
j’espère qu’on ne sera jamais brouillé comme c+n+l+ (jamain)
la famille c’est le plus important comme dirait l’autre (oui)
avec le reste du monde, j’ai pas toujours été réglo (nan)
comme cette fille, j’ai eu peur quand elle m’a dit : “je t’aime”
j’suis parti sans jamais répondre, ouais j’ai disjoncté
j’étais pas amoureux, j’aurais juste dû lui dire pour qu’elle passe à autre chose
j’suis un rabat+joie qui déteste les romans à l’eau d’rose
[pont 2 : jeanjass]
en gros, j’suis un connard, émoji mains qui prient

[couplet 3 : jeanjass]
oui mais à la base, j’voulais blesser personne (personne)
j’ai rendu service à des gens, j’y ai laissé des sommes (sh+t)
la bonté, ça paye pas sinon ça s’saurait (oui)
mets l’son plus fort, le silence me casse les oreilles
et j’fais semblant tous les jours d’être un gars solide
h24 sous gasoline, hein (gasoline)
ma haine ne demande qu’à sortir, j’me fais des films comme kassovitz (han, han)
j’préfère les casseurs, dédicace aux flics

[pont : 3 jeanjass]
en c’moment, j’ai pas d’actu, je publie r (oh lala, nana, nana)
et puis comme si j’étais le centre de l’univers
y a plus d’étoiles dans l’ciel
y a plus rien qui brille (oh lala)
émoji mains qui prient

[interlude 2 : jeanjass]
t’sais quoi, l’annecdote la plus, la plus zinz qui m’lie à a.k.h
c’est que en fait j’ai rencontré ma meuf un dix+sept septembre devant un concert d’iam
y a, y a plus d’dix ans
et en fait le dix sept septembre c’est aussi son anniversaire à c’bon vieux a.k.h
donc tu voix le dix sept septembre maintenant je, je fête l’anniversaire d’a.k.h, parc’que t’sais bien c’est mon pote maintenant
j’ai, j’ai fait un morceau avec lui, j’ai fait un clip avec lui, tu voix c’que j’veux dire ?
et c’est aussi mon anniversaire de, de mariage avec ma femme
on est pas mariés mais
‘fin bref, j’vais pas raconter ma vie
[couplet 4 : akhenaton]
j’me fous d’savoir combien de tours de piste merci beaucoup (j’m’en fous), là+haut les girouettes tournent vite (ouais)
le quartier penche comme la tour de pise (pah), le tour de force ici, coûte deux coups de tournevis
ces rues sombres ont accouchées de mille tapins, dix macs, 200 baraques à sandwichs et quelques groupes de rap (hein)
le succès a fait qu’on les place sur la carte comme ces jours d’été où nos semelles laissent leurs marques sur l’asphalte (ouais)
la foi qu’on porte en nous est sélective car on côtoie dans le secteur, les voyous, les détectives (on les vois)
cinq du mat’ dans les geôles, pain rassis, vache qui rit, coup d’file à mes parents, oh, mains qui prient
j’suis pas c’monument sur le corner, en duel chaque jour avec mon orgueil
si j’dois prendre une pause avec c’monde, je le ferai (je le ferai)
faut pas s’leurrer, j’vais pas laisser ce cirque m’écœurer

[interlude 3 : dialogue multiple]
+ jeanjass : ça va ou quoi frérot ?
+ ami 1 : salut, labès ?
+ shurik’n : ça va ? ça s’passe bien ?
+ comment tu vas ?
+ vous avez terminé, ça y est ?

[couplet 5 : akhenaton]
sérieux, trop d’années sous anesthésie, à chercher le roro dans la boue comme au brésil
les emmerdes et les gunshots à l’ère de la peur aux tripes
ça s’endort sur majeur, index, mégot trip

[interlude 4 : akhenaton]
+akhenaton : j’pense que tu trouves encore, y a des bandes de chiens errants
j’étais avec euh, soprano, alonzo, tout ça, avec les psy 4
en courant dans les rues de palerme avec trente chiens qui me couraient derrière
[couplet 6 : akhenaton]
j’me courbe pas en attendant que ces cons sonnent, mains qui prient
j’n’invente pas de vies au gré de mes raps, ce sont mes raps qui sont les miroirs de ma vie (c’est ça)
dans ces rues, j’ai croisé des princesses, des pouffes niaises quand j’y traînais jusqu’à l’aube
les vieux m’appelaient scugnizzo, par habitude on y tenait nos colloques, ça parlait italien, dz, marocain, comorien ou wolof
j’ramène la bufala, fais péter le thiof, gambetta, pleine nuit, on était toute une armée sous le kiosque
une fois c’était le calme, une fois le chaos, les ganaches des fachos prenaient pour un soir la place des paos
charge des valkyries, tous les chiens qui crient, l’avenir vacille dans ma tête, mains qui prient

[outro : dialogue]
+ akhenaton : scugnizzo en fait c’est un gamin qui, qui traine dans les rues
à naples y avait beaucoup d’orphelins
et euh, à la fois qui bricolent, tu vois un peu
+ jeanjass : qui a la débrouille
+ qui a la débrouille, qui est pas nécessairement un voleur, mais il a la débrouille
encore à l’époque où j’étais gamin, y’avait encore les touristes américains qu’étaient là
ils jetaient des pièces dans le port de pozzuoli
et les gamins ils plongeaient pour les ramasser
dans le titre j’en parle parce que quand on trainais dehors, quand on trainais à l’extérieur, les anciens ils disaient “scugnizzo”
ils disaient genre “gamin des rues rentre chez toi, qu’est+ce tu fois dehors à quatre heures du matin



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