jeune lf - esotérisme (freestyle) lyrics
j’suis d’retour à cali, tout comme le b.i.g en son temps
le ciel c’est pas ma limite, j’traverse l’esp-ce temps
j’ai vu des mecs se foutrent sur la gueule avec des teilles d’âge avancé
beaucoup plus vieilles que leurs âge mental
j’crois qu’ils étaient mentalement pas très biens agencés
peut être même qu’ils étaient fou à lier, j’ai oublié
du crack refourgué par des gosses en bas âge
a l’entrée des barrages, quand tu sors des cadavres
dégaines de carnivores pour des parties de carnages
craque tout comme les paranos des parages
ça s’tape pour un para, encaisse les dommages
c’est pour les espoirs placés sur une putain d’voie d’garage
dans l’hood c’est dans la cr-sse que j’surnage
ici y’a pas d’messie pas d’mage, trop d’récits peu d’maille
mais ça transforme la poussière en vingt ans d’âge
et ça vesqui les receleurs de meujs barges
j’ai vu dans mes rêves de sombres coins d’rue
putain laisse-moi une trêve entre mon sommeil et mon vécu
entre les odeurs de p-sse et mon pétard
ça ride, ça roule, ça glisse jusqu’à c’que s’éteignent les phares
les gueushs, les keufs, le vice qui sortent du placard
du blush, du bluff, que des stencils pas d’tatouages
le bitume nous fume comme une vulgaire clope
bois du rhum quand t’as l’rhume, roule toi un putain d’sop’
le métronome dans l’crâne
ici bas c’est soit tu fumes soit tu crâmes
les frasques du p-ssé sont les cr-sses du futur
les bombes sur paris sont p-ssées fédérant notre culture
mais ralenti tes crampes, tes véhémences face à mon gang
on prendra pas d’pincettes, on enfilera des gants
peu d’verdure mais beaucoup d’bédot gras dans les artères
des somnifères naturels, mes khos sont les maîtres
on apprécie les opiacés, les drogues de l’amnésie
un tas d’condiment en soirée, des parties d’paris
spirituels sous spiritueux à toutes heures
tu peux finir en sang pour un morceau d’beurre ( au beuuurre)
de rares gens honnêtes s’font de l’argent net
tout l’monde veut participer à leur ruée vers l’or
la rue m’a perverti, bordel j’suis sur la sellette
maintenant plus j’fais des rêves chelous mieux j’dors
j’rappe pour les miens, pas pour le festin
dans la cr-sse, on y a mis les deux mains
des pirates, les mères à 4 pattes, la rue mate, le fatcap
aiguisée sont les battes aussi bien dans la ur qu’dans l’canap
roule un hydro pour les gauches, à ma droite les vrais gars
couché sur le trône c’est moche, herrer jack entre les doigts
pas d’bol, j’vais finir par m’marier au dehors
mes khos les ronces ici sans tes épines t’es mort
un jours j’ai compris
que si les roses étaient rouges c’était à cause de leurs épines fils
en bas, aisément, tu peux perdre ton âme
ma mort sera belle, dans les bras d’une femme
constamment mon ouïe est occupée par les écoutes de la 36ème chambre
dans mes rêves d’escalate j’attrape le goulot de ce rhum ambré
la tise et la dewee deviennent nos attrapes rêves
tout les soirs j’rentre déplumé des apparats mais morphée grève
et j’veille, veille ou tu crèves
nique les fils de l’homme, on encule les paramètres
inner city blues quand on marche dans la métropole
les peines sont causées par des amas d’atroces atomes
gros, que des pélos paranos sapés de polo
si j’pleure des larmes d’or, le benef est pour mes khos
nul ne peut être puni pour des pensées
donc ici bas mieux vaut rester muet
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