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jr o crom & doomams - chambre froide lyrics

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[couplet 1 : doomams]
on fait la course entre vieux rats sans même savoir qui gagnera
mais, au final, si t’es vainqueur, tu resteras qu’un foutu rat
j’suis à la ch-sse en plein paname, sauf qu’ici les lapins ripostent
j’ai vu qu’les mots avaient plus d’impacts que les balles de mes rivaux
du fond d’mon puits, j’ai mis du temps à voir c’qu’il s’p-ssait sur la terre
j’ai vu qu’mes doutes étaient des traîtres, qu’ils avaient déjà eu mon père
prends les problèmes à bras le corps avant qu’ils m’arrivent à la gorge
balance mon corps au fond d’la flotte, j’ressortirai avec un phoque
de quoi me nourrir tout l’hiver
j’suis dans le monde de gulliver, là où les p’tits sont solidaires
opèrent en bande, rien à foutre d’la longueur de ton corps à terre
tant qu’le bif’ rentre, rien à foutre tant que la geu-dro prolifère
n’oublie jamais que la plus belle des perles s’trouve dans les coquillages
n’oublie jamais que la plus grosse des putes s’trouve dans les copinages
que les virages se présentent droits à toi, droits comme un “i”
[non droit comme un “o”?], j’le vois pas droguer ton fils
est-ce que mes boug’ feront toute l’année sans être indécis
pour tout t’dire, j’sais même plus où t’la mettre sachant que j’ai deux cibles
ferme-la pour voir le bien que ça m’apporte
tous tes rappels ne valent pas mieux que l’enterrement d’un proche
la traversée du nil est longue posé sur un crocodile
parfois, le chef de gang se trouve être le maire d’ta propre ville
dites à la loi que, si elle p-sse, bah on la violera
si t’es l’roi de la jungle, tu seras le premier lion qui miaulera
la petite souris a laissé place à un vieux rat
sous mon coussin, y’a plus grand chose, elle se fait rare comme vieira
mon premier coup d’foudre, j’l’ai eu avec un taser
celui-même qui a immobilisé ta mère et ta sœur
tu m’suis, mec ? je me dois d’abattre le ch-sseur
si j’vois l’huissier d’justice, avec sa peau, j’me fais un blazer
tu peux m’juger, me dénigrer, ou même me fusiller
mais j’compte pas m’laver dans l’eau dans laquelle tu veux me cuisiner

[couplet 2 : jr o crom]
la dernière lettre de l’alphabet
au volant du nouvel opus, j’attends mon tour comme un cri d’guerre
viens faire un tour dans les décombres, admirer [l’bloc sur une civière?]
les gros poissons nagent en eau douce quand l’ours sort de sa tanière
qu’on m’f-sse présent d’un pacemaker, j’suis bousillé jusqu’aux artères
parce que j’ai vu qu’avoir du cœur recouvrait l’tombeau d’un cimetière
bien ténébreux sous mon caban, j’vois l’bonheur à temps partiel
tente d’ég-yer les murs du tier-quar avec un arc-en-ciel
garder la pêche et tout l’noyau [pour c’qui est des fleurs et compliments?]
j’essaie d’oublier mon p-ssé mais l’meu-seu coule en abondance
c’est la ballade des gens heureux pour les narcotrafiquants
sur un terrain dévasté par les rats d’mon département
scarification sur la peau, pilon d’meu-seu sur la paume
prévois des tranquillisants, là, t’as rencard avec un fauve
ça pue l’gettho youth au micro, la souricière est l’dépôt
probablement l’avant-goût de c’qu’on va subir devant l’trône
deux heures du mat’ en bas du bloc, j’suis posé comme un pauvre connard
sous vodka champ’, à faire gole-ri ma bande et vriller l’voisinage
avec mes potes, on p-sse des heures à boire et guetter l’paysage
y’a rien qui bouge, à part que, maintenant, on a des gosses en bas-âge
défoncé, ça parle d’investir, mettre à gauche et faire les choses bien
les p’tites transac’ à la sauvette, chez nous, c’est comme ça qu’on s’maintient
ça parle de tout, ça parle de din, ça mélange tout, ça lave son linge
devant tout l’monde, gros, ça fout rien, ça veut rebondir sans tremplin
j’ai fait du bien, j’ai fait du mal, j’en suis conscient, j’ai fait du sale
si si, niveau musical, m’en voulez pas, j’ai fait mon taf
l’arachnide a tissé sa toile, recouvert le keum d’un voile
craché l’venin dans les tempes pour anticiper la guerre froide
y’a plus grand chose qui m’tient à cœur, si c’n’est m’ver-le pour faire du rap
m’défoncer pour oublier que j’tourne en bourrique dans c’goulag
encore une pression lyricale, écris à froid sans état d’âme
imbibé d’sang comme mon logo, de quoi quer-cho la capitale
j’veux pas laisser la rue m’avoir, j’veux circuler, y’a rien à voir
à part les bouteilles qu’on exhibe par quarantaine sur le trottoir
on s’est forgés dans les ghettos, isolés comme fort boyard
on s’jette à l’eau pour avancer mais, sans bouée, c’est la noyade
ramène ta clique, j’te fais un cadre avec les bordures en métal
de rue d’la [?] au [?], j’suis congratulé sans médaille
j’fonce en enfer à plus d’deux cents sur un zodiaque sans gouvernail
on n’est pas clean de l’intérieur, faut bien compenser par les sapes
si j’pars en guerre, j’ramène l’ahssa tah les chevaliers du zodiaque
tout c’qui est factice n’a pas sa place, même dans les plus petits champs d’bataille
la prod est gang pour pas changer, mais j’sais qu’tu bouges les cervicales
j’mets les rappeurs sur l’bas côté, munis d’un suivi médical

[outro : doomams & jr o crom]
tu veux savoir c’est quoi les dièses, mais est-c’que t’es dedans ?
tu voudrais croquer dans la pomme, mais est-c’que t’as les dents ?
t’as voulu monter sur le ring, mais t’avais pas les gants
que d’élégance, la vendetta arrive, faut faire couler le sang
tu veux savoir c’est quoi les dièses, mais est-c’que t’es dedans ?
tu voudrais croquer dans la pomme, mais est-c’que t’as les dents ?
t’as voulu monter sur le ring, mais t’avais pas les gants
que d’élégance, la vendetta arrive, faut faire couler le sang



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