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jul - freestyle "la rue" (part 3) lyrics

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[première partie : jul]

[couplet 1 : jul]
j’suis tout seul, tout seul, j’zone tout seul
pas de boussole, pas de casque en zone
oh qu’j’me sens seul, oh qu’j’me sens seul
j’vois qu’ça galère pour trouver un salaire
pas de fausse alerte, ils veulent me salir
je suis qu’un rappeur, vraiment j’trouve ça lourd
j’lève mon doigt en l’air, j’suis à deux cents à l’heure
que calor, que calor
peu d’confiance, trop d’paroles
j’ai sué pour avoir ma rolex
j’reste moi-même, je joue pas d’rôle
en crampons sur stabilisé, khabat sur les champs-élysées
t’es en dette faut rentabiliser, j’te vois culpabiliser
faut pas baliser mais c-n-liser
perquise, perquise, menottes
c’est plein de “j’le nique l’autre”
pour rien ta vie te l’ôtent salope, salope, salope, salope
ju-ju-jul the king, j’suis au quartier je drink
je trinque à la santé d’ceux qui s’en sortent
avec la gratte ou les brinks
génération vive comme sangohan
reste aux basket tah au w-ng
quand c’est la crise, que y’a pas one
fais le signe jul si t’es du gang
et c’est clair t’as tué ton temps, la con d’ton tonton
pet-t j’écoutais du “beat it” ou du tatatata
la comère se fait des rêves, elle aimerait m’voir
frapper d’sa fenêtre quand j’lève sur le boulevard sainte-thérèse
tu veux voir plus loin ? ça m’intéresse, j’me verrai bien
comme gennaro rentrer chez moi avec un t-max en éclaireuse
tu voulais qu’j’arrête, c’est jamais fini, fini
toi tu veux m’parler, vini, vini
j’aime pas les caméras j’suis timide, timide
c’est pour mes galériens, qui croyaient en moi quand j’valais rien
j’rends, les shmitts s’en bat les reins
venu ils nous parlent comme des moins que rien
vise, vise la baffe que j’vais te mettre
si tu m’fais l’contremaître, si tu fais le traître
on s’éloigne, on te guette, et si l’œil tu nous jette ta tête on te pète
au fait j’suis à pattes, s’te plaît, tu me jettes ?
j’ai mon sh-t dans mon survêt’
j’tire deux bir’ j’ai le cerveau sur veille
jamais j’me tire j’reste à vie sur seille’
sur ce, niquez vos mères, j’chante “tchikita” mais j’reste ter-ter
j’me suis retrouvé seul comme un fatigué à vomir devant son gros derch
mamamia, quelle beauté, à chaque feu rouge j’me sens traqué
tellement traqué que j’ai toujours près d’moi un taser, une matraque
pas d’tracas, j’suis pas détracté, parle pas d’moi j’vais t’mettre des taquets
ta tête j’peux plus la saquer, y’a plus dégun, j’fais confiance à qui ?
quand tu seras au sommet ils voudront d’l’amour
ils diront tous que t’es l’plus fort, qu’ils écoutent que toi
les autres c’est tous des putes, pff, n’importe quoi
quand tu chuteras ils s’éloigneront
d’un coup t’auras plus d’nouvelles, c’est pas marrant
tu peux toucher l’fond, y’a personne qui défauche un marron
apparemment ça s’en met dans l’nez même fortement
à cause de ça même ton pote ment
depuis qu’il s’est fait tarté il parle gentiment, il chante moins
si j’meurs demain le jaloux dira “cheh”, si j’ai couillé moi j’me rachète
gros j’suis pas d’humeur
à chaque fois qu’ça parle d’moi elle augmente ma rage
p-sse-moi le micro ou j’vais t’l’arracher
viens pas clasher quand t’as pas l’âge
tu m’as trahi grave, j’me fais pas zeuh
j’m’en bats les couilles c’est à qui le 3azi
ça s’embrouille pour des choses basiques
ça s’débrouille pour sa paire d’asics
j’traîne dans la zone j’suis nostalgique
à force de tchouper t’attrapes la grippe
t’aurais besoin d’un antalgique
j’côtoie la rue, j’côtoie pas l’chic
parle pas mal de moi ou clic clic
on va te péter les chicots
la vie d’moi j’vais leur montrer d’où je viens, j’suis remonté, remonté
alors écoute bien, personne m’aide que j’me souvienne
la vie d’moi j’vais leur montrer d’où je viens, j’suis remonté, remonté
alors écoute bien, personne m’aide que j’me souvienne

[deuxième partie : jul]

[couplet 2 : jul]
dis-moi : à quoi bon de s’taire, de faire l’mec déter’ ?
déterre ta hache de guerre et dis-moi, que t’es pas mon frère
je serre, c’que t’es prêt à faire pour des billets verts
t’es plus l’même quand tu bois deux verres, deux verres
là j’opère et je pars, j’suis d’ceux qu’ont grandi sans père
y’a pas pire pour ma part
heureus-m-nt que la musique me libère
quand j’me perds et je pense, qu’un jour j’ferai l’tour d’la terre
j’aimerais mourir tard, mon frère, je le souhaite à ma mère
j’voulais vous dire que j’sais pas tout
j’fais des boulettes sur l’siège backé
il m’arrive que des merdes, all eyez on me comme tupac shakur
drôle de parcours, tant mieux qu’ça marche
faut qu’j’f-sse péter le merch’
faut faire attention à la marche, pas tomber dans la neige
n’ai-je pas raison ? me donne pas d’leçon
pas d’vécu le sang, gros tu le sais, j’suis paresseux
j’donnais l’alerte car louches ils m’paraissaient
viens par ici, fais pas la pute, j’suis pas ton pote, suce pas la bite
j’évite les taupes, les parasites
les plans minch quand j’suis pas rasé
paraît-il, t’es un pourriture, et on pourrait dire
qu’tu serais prêt à faire le dur pour d’la nourriture
j’suis dans la ‘ture j’écris des textes de fou ballec j’fais des ratures
j’me fais discret comme ce shmitt là en filature
du mal à m’exprimer
c’est mon snap’ perso donc arrête de screener
merci team jul grâce à vous j’étais le plus streamé
mec t’es étrange, comme quand les shmitts p-ssent pas pendant trois jours
rien de tragique, au ghetto y’a des stratégies qui faudrait remettre à jour
parle pas d’moi, parle pas d’nous, j’comprends pas t’es fou ?
t’es un pilote, lève le cross et fait toucher le garde-boue
garde des manies, range tes manos, fais la bise, si t’es banni
même si on se croise à paname et qu’t’es dans un gros ferrari
j’suis loin d’tou-tou, j’vois plus les bâtiments que le ciel
j’ai pas changé les vrais savent, j’cours pas derrière les mademoiselle
grosse rafale dans la bobo, bâtard tu va faire dodo
j’suis avec brice, enzo,, malik, toufé, soso
dans ma zone c’est macabre, seul ou à deux ça cabre
ouais dans les coins sombres, teste le pet-t il t’sort un sabre
la moula s’effrite comme du sable
et j’fais des boulettes sur mes nouvelles sapes
ça taffe ta gadji sur whatsapp et ça t’dira “what’s up man ?”
et motherf-ck man, à croire que les folles m’ensorcèlent
pour rien tu fronces les sourcils, dis-moi c’est quoi ce bordel ?
au quartier c’est la d
ce qui pousse à faire l’argent c’est la dalle ouais
j’ra-fa-fa-fale, que ils s’affo-fo-fo-follent
que ça te laisse en chien pour sa fo-fo-fo-folle
fais attention à lui si tu vois qu’il s’co-co-co-colle
j’veux faire l’bien dans ma vie j’évite la tau-tau-tau-taule
lalala, lelele, un peu d’jack miel-le-le
et j’vais te dire c’que je pense
les gants ça enfile-le et ça empile-le
les billets sur mon son ça danse
faut qu’j’m’organise, comme les potos du bendo
si t’as parlé à un traître, t’inquiète j’le saurai bientôt
oh j’vais faire mes valises, mexique, dubaï ou venise
mais d’abord faut qu’j’f-sse des khaliss, tout en évitant la police
la jeunesse est déter’, sur un dominator, prêts à ratatata
à prendre des années, à ressortir avec les pecs à terminator
légendaire, comme faire le signe jul devant les gendarmes
comme rentrer dans la maison et tout prendre pendant qu’les gens dorment
et on en connaît des gars rares genre kara
tu connais sur la montre on veut 143 carats
j’suis carré, j’suis paré, à c’qu’il paraît j’suis taré
j’suis paro, ces charlos n’savent que parler quand j’suis pas là
j’suis carré, j’suis paré, à c’qu’il paraît j’suis taré
j’suis paro, ces charlos n’savent que parler quand j’suis pas là
j’parie… j’suis carbo, j’suis tarpin content de moi, j’fais pas l’barbo ni l’pablo

[troisième partie : jul]

[intro: jul]
dédicace à tous mes frérots en prison
à ceux qui leur font les missions, vaillants
y’a les hommes, y’a les ombres
moi quand ça veut s’montrer j’rentre à la maison
ok
j’préfère un mec simple qu’un mec simplet
gamberge, ok, lacrizeotiek mec

[couplet 3: jul]
j’rappe pour mes frères pas libres, ent-ssés dans ces coins insalubres
j’sais qu’pour un rien ça s’allume, ça s’critique, ça se dit “salut”
serre les dents, les poings et rends-y son poing
au secteur j’tue mon temps, la béquille frotte le rond-point
le faux-cul a toujours l’sourire en coin
il a parlé de tout l’monde là tu l’vois mal en point
m’parle pas tu m’dégoûtes
pet-t con, tu remixes tout c’que t’écoutes
raconte pas tes scoops
alors comme ça j’baise les gens askip ?
ah ouais que ça parle mais ça vient pas m’voir
ça veut argent, femme et pouvoir
trop d’jaloux ils font qu’décevoir
j’serai plus l’même dès ce soir
redescends t’es pas mesrine, laisse rimer l’ovni
les gens qui connaissent rien ils vont dans l’extrême
laisse tomber, moi je tombe pas
j’me qu’si tout part à l’échec tant pis
fais pas style t’entends pas là t’entends
te prendre à coups d’gilfles franco c’est tentant, mais j’tempère
j’en ai marre d’me répéter, j’suis pas ton père
tu m’vois tout blanc mais attention j’te c-sse ton derche
j’geule pas, j’ai grandi là où ça rusait
tu niques ton pote tu crois qu’t’es un bon pour moi t’es la risée
jeune déscolarisé, évite les b-n-lisées
il fait gaffe à pas glisser, à pas être totalisé
j’sors d’chez moi j’fais la coupe, j’ai dit bonjour à l’équipe
toujours habillé pareil, dans la rue ou dans les clips
j’sors d’chez moi j’fais la coupe, j’ai dit bonjour à l’équipe
toujours habillé pareil, dans la rue ou dans les clips
j’tab-sse, sur la b-sse fais d’la place, j’plais à ta ‘t-sse
j’fais danser ta tata, gamberge dans ta tête
à la… ta-ta-ta
range ton neuf milli’… comme w-lly, w-lly
team jul the best, oui oui, oui oui
j’rentre sur scène en wheeling, wheeling
quand le chat n’est pas là, pas là
les souris font la mala, mala
j’ai pas perdu technique au ballon, ballon
crochet comme dybala-bala
on sent qu’tu sens la patate pet-t fils de pute
si j’nique mon coffrage ça visera pas les pattes
les putes, les potes, je sais plus, je sais pas
j’suis vraiment déçu, y’a embrouille même plus je sépare
bientôt j’pars, mais là j’tire mes cartouches
j’m’en tape du buzz, j’m’en tape du boule à kardash’
j’ai grandi dans la rue, j’ai appris le partage
j’ai vu le manque d’un frère, j’ai fait rentrer le paquetage
j’ai vu des têtes de civ’ vers trois heures du matin
j’ai vu des têtes cheloues quand j’me suis mit à l’œilleton
tu m’as deuh j’vais pas te parler latin
que ça parle dans le dos, j’attends la suite du feuilleton
abruti, tu parles pour tchi
que t’envoie des “vous”, tu parles pour qui ?
teste-moi tu verras qui dérouille qui
ton grand-père la pouki
ne fais pas l’bdh tu vas t’faire insulter
saint jean la puenta, cartel s.u.d
la moitié d’un trente dans le calbut’
le pet-t a grandi, le grand est fûté
il a frappé que des faibles il s’croit réputé
j’peux te dire que c’est une vraie pute
j’ai perdu des frères j’suis comme amputé
qui est là quand t’es pas bien: pas plus d’deux
j’en ai c-ssé des nuques, j’en ai fait des fractures
ça m’sonne à huit heures merde, j’ai insulté le facteur
faut qu’tu dises à tes soi-disant potes
qu’ils restent vrais parc’que moi j’vois qu’ils font les acteurs

[refrain : jul]
la rue, j’raconte la rue
les gens qui changent toutes les saisons
ouais la rue, j’raconte la rue
ceux qu’ont l’machin sous l’blouson
t’as vu, c’fils de t’as eu
c’est maintenant qu’tu poses des questions
t’as vu, moi j’suis pas eux
pour ça qu’des fois j’reste à la maison
ça fait : la rue, j’raconte la rue
les gens qui changent toutes les saisons
ouais la rue, j’raconte la rue
ceux qu’ont l’machin sous l’blouson
t’as vu, c’fils de t’as eu
c’est maintenant qu’tu poses des questions
t’as vu, moi j’suis pas eux
pour ça qu’des fois j’reste à la maison

[outro : jul]
ju-ju-jul
on va tout péter, on va tout péter
à skyrock ouais on va tout péter
quoi ? on va tout péter
tout l’monde : on va tout péter
tout l’monde : on va tout péter
à skyrock on va tout péter
à skyrock on va tout péter
et merci la team jul
et maintenant, maintenant, place à moub’zer
ça va c-sser des nuques
et merci bien la zone

[quatrième partie : moubarak]

[refrain : moubarak]
comme je galère si tu savais
tu l’aurais su si j’avais été gavé
c’est pas facile on en a bavé
vingt-quatre heures sur le dos en g.a.v
comme je galère si tu savais
tu l’aurais su si j’avais été gavé
c’est pas facile on en a bavé

[couplet 4 : moubarak]
xxx j’vide mon sac, j’suis aux aguets
ils m’veulent m’déconcentrer c’est réel
j’peux pas m’les saquer à coups de taquets j’les prends
presque quatre heures putain, j’ai claqué j’suis à cran
j’cherche des phrases de fou ouais devant mon écran
j’ai pas vu l’pélican, mais j’ai vu des choses délicates mon grand
des fois, j’sais même plus on est quand
on peut mourir mais j’pense à demain
ou a la prochaine comme un con
j’suis de ceux qui galèrent encore, qui remercient dieu
j’te parle avec le cœur, une larme peut sortir de mes yeux
même si c’est dur, y’en a c’est plus hardcore c’qu’ils endurent
j’me sens bien dans l’écriture
j’ai vu la ferrari, en bandit avec mes akhis
j’crois qu’j’ai même pas un gris, j’ai rien, pourquoi tant d’jalousie ?
pour toi ça sent l’roussi ou j’hallucine ?
j’taffe à la chaîne comme à l’usine, ça te fascine la ‘zine
ça tourne au placard ou à l’ombre
j’cabre à balle qu’il y a des bas, qu’il y a des hauts
les civils ont la nouvelle mondeo
y’a le “akha” n’attends pas trop
pour moi ça existe pas les amis
un visage familier peut te rentrer le céramique
ils sont pleins de malheurs ouais, ils sont pleins d’tminik
fais pas comme eux, reste toi-même ouais fais pas l’suce-bite
j’ai vu des bon dans la cité, des salopes dans la cité
les jaloux dans la cité, des problèmes dans la cité
des fous dans la cité, des folles dans la cité
du sh-t dans la cité, des shmitts dans la cité
une embrouille ? on l’enchaîne…
demande à ma mère, mais elle le voit quand j’ai les nerfs
une fois dans le noir c’est là que j’pense aux sous à faire
bim dans le compte, j’ai pas grand chose dans le compte
j’ai vu des clochards faire d’la guitare avec un centime sur la corde
j’ai pas du tout l’impression d’faire des fautes
mais j’vois qu’j’perds des potes c’est réel
on vit vraiment une drôle d’époque
on voit tout rouge et ça croit qu’on voit tout rose
pourquoi tu rages ? pourquoi tu t’interroges ?
ça prend de l’âge, les lois ça déroge
y’a encore des sdf pendant qu’des boss on logent
explique-moi, si tu comprends toi
j’fais que gamberger, je ne comprends pas
je ne peux pas être loin de tout ça
j’vois la rue, elle est comme ça
y’a des vaillants, y’a des vaillantes
y’a ceux qui restent, y’a ceux qui rentrent
y’a ceux qui vendent
ne leur dis pas qu’ça mène à rien
sur l’terrain aucune barrière
et y’a ceux qui enclenchent la rue en roue arrière
j’te l’dis d’emblée : je suis sympa, xxx
à c’qu’il paraît tu pues de si près
un problème ? tes faux potes ils sont en retrait
c’est des jaloux ils veulent te voir te vautrer
ça a beau t’vexer c‘est juste la vérité
ça a beau t’vexer c‘est juste la vérité
réponds-moi avec sincérité
pour mes vrais jusqu’à la mort ouais j’peux militer
j’suis pas bien laisse-moi comme ça
j’te l’répète laisse-moi comme ça
c’étaient des frères c’est devenu des lopes-sa
y’a que mes vrais pour continuer le combat
pas très-très à l’aise pourtant j’suis seul
quand j’suis avec les miens, j’suis bien
j’oublie presque que j’ai faim
dans ce cas j’suis loin d’être tout seul
dans ce cas j’suis loin d’être tout seul
dans ce cas j’suis loin d’être tout seul

[refrain : moubarak] (x3)
comme je galère si tu savais
tu l’aurais su si j’avais été gavé
c’est pas facile on en a bavé
vingt-quatre heures sur le dos en g.a.v

[outro : jul & moubarak]
et merci la zone !



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