
kaissin - brûler goliath (mauvais rêve) lyrics
[paroles de “brûler goliath (mauvais rêve)”]
[intro]
les gammes j’dois réciter
comme à l’époque des partitions
j’dois aligner ces mots aux dièses
pour que sur l’papier ils fondent
j’voudrais la recroiser l’innocence
qu’on aille au ciné voir un film
revenir en arrière enfin
pour revivre ces bonheurs infimes
[couplet 1]
ni sur le court ou l’synthétique
j’fais pas la queue devant les assedic
nan j’fais pas la cour à des go cyniques
re+fré quand la routine est sombre
là notre vie redevient kafkaïenne
la fin d’gienah a fait de l’ombre à mes sourires
a mis fin à mes rires de hyène
à force d’essuyer le sang poisseux des défaites
la gare de poissy comme seul horizon ya plus d’fêtes
quand il fait froid ça redevient dur
comme reconquérir une vieille ex
comme initier l’espèce humaine
en frottant par hasard deux silex
laisse+moi chialer c’est peut être sincère
laisse+moi jamais faire le deuil d’un père
ah ouais toi t’as pas l’cœur qui serre
nan moi je n’en parle à personne
j’ai des mélos des textes et des percu qui résonnent
quand j’oublie que l’orage tonne j’suis pris d’court
plus d’symboles faut qu’je courre
contre un métronome
chasse à courre
trauma par l’homme et les secrets d’spotify
sans nos grigris on voit nos failles autour
c’est comme le générique d’x files ces symboles nous entourent
le gris le seul thème a remplacé la musique
on s’berce d’illusion on prie des pics totémiques
comme gilmour j’vois le prisme le symbolisme
on vesqui le bas du class+m+nt de venise ou sittard
je me demande au fond pourquoi on force à faire cet art
depuis p’tit nique sa mère les frises il est si tard
c’est loin l’époque 20+10 les c’rises
ça fait 13 ans 100 km des bières de frise
[pré+refrain]
pas de plafond de verre nous gagner c’est crucial
faut qu’enfin se rebouche le gouffre social
tous ces mecs bien qu’ont dû prier pour qu’se fasse fumer leur patron cette chienne
lui et sa logique darwinienne qu’il a défendue corps et âme
comme n ake au sein de la défense mancunienne
[refrain]
17/06 naissent fantômes
de cette catharsis
naissent des putains de symboliques
ya des atomes de la pierre c’est pas logique
comment t’expliques ces gars bloqués dans la sère+mi
ils iront pas plus haut que dam
ils sont mis en échec par trop grosse peine
à la fin d’leur jeu il reste que la reine
a la fin d’la vie y a plus que des dames
[couplet 2]
ce putain d’utopique projet
qui m’inspire que du rejet
ses roses me piquent
ses grosses épines me font des sales entailles
et j’ai des symboles plein la tête
souvent j’repense à c’foutu sous+sol
avec la toile géante, qu’était signée simon hantaï
parfois j’comprends les raclos qui veines se taillent
ce sera jamais mon cas
plus tard j’me taille
[couplet 3]
j’attends au bar qu’le café s’serve 8h tout l’monde vit sa p’tite vie
j’me demande au fond qui d’entre eux s’énerve
puis finalement j’oublie j’suis pas bien levé c’est encore un sale début d’journée
t’sais des années que j’essaie d’dormir histoire qu’le lendemain j’puisse sourire
oui il arrive qu’mon corps refuse 8h sous la lumière diffuse
tu sais c’qui m’bouffe le crâne cher auditeur
que j’ai naïvement fait du rap alors qu’jsuis juste un auteur
je sais j’surinterprète c’est qu’ça m’fait chier de me prendre la tête
du griselda alors qu’jsuis guez dessus
tant pis y a qu’cette mélo qui m’permettra d’pas être déçu
jamais j’oublierai cette dame du parc de chaumont sur loire
sa gentillesse m’donnait espoir
seulement voilà tout est bouché là le train est plein
mon instinct m’dit qu’il faut survivre mon intestin dit faut j’sois moins ivre
marre de cette posture j’suis pas qu’un sale gamin victimaire
j’voudrais juste dire ci mer au double décimètre
pour la première fois à la civière
pour la dernière fois voir le ciel mort en hiver
faut qu’j’passe aux aveux dise aux potes que j’ai plus d’ressources
j’ai même plus trop l’envie de rire depuis que je suis fataliste
j’pense que la vie elle n’a plus rien à m’offrir
je dois recoller ces déchirements
l’alcool nous bousille pardon maman je sais que le neurochir ses verdicts nous hantent
les démons m’brisent mon âme d’enfant qu’ils ont bouffé mes rêves
n’y aura plus une seule trêve il n’y aura plus une seule trêve
faut vendre son cul pour un taf de merde
en neuf mots courts j’t’ai déjà tout dit
tellement d’recal j’vais devoir vendre du skoumi
s’lever à 6h pour 1500 galérer même en bac +5
j’te parle d’vécu j’ai déjà décuvé de la veille j’ai pas d’suv j’suis au wagon d’la deuxième classe
soleil au crâne j’bouffe les uv
j’remonte pas loin j’suis très heureux d’voir ma ville d’enfance
j’vais devoir gommer tous mes clichés tissés plus jeune sur la belle france
sur l’quai d’la gare ce sale trader j’lui lance mon pire regard d’défiance
à côté y a une pub pour d’la tromperie
gosses non désirés ple+cous divisés
c’est ça de toujours s’déguiser dans les mensonges d’voir s’enliser
affiche pour bardella on dira merci la télé
c’est qu’un sale con c’est pas parce que j’ai plus de diplômes qu’lui
je regarde dehors mes orbites luisent j’sens qu’dans les fermes zones commerciales mes yeux s’détruisent
j’entends ces femmes ces gosses qui crient en palestine
rouge sang sous une robe satinée j’crois qu’elle aimait jouer aux poupées
on peut rien faire non faut brûler c’goliath en enfer
tu m’étonnes qu’nos consciences s’y perdent
comme d’hab j’vais oublier qu’c’est la merde
puis devant la haine m’sentirai revivre
plus d’chrysanthèmes donc on s’ennivre
wesh allez fais l’taff perséphone j
jai encore eu la mort au phone moi
sa gentillesse pouvait m’guérir
donc j’ai plus trop l’envie de rire, moi
depuis qu’j’suis fataliste
j’pense que la vie elle n’a plus rien à m’offrir
année horrible ouais
ces enchaînements mon courage dribblent (dribblent dribblent)
ça remplit les doutes avec du vide
j’ai appris le ce+vi des églises qui grattent ta thune et puis ton âme
en espérant juste qu’elle s’enlise
j’ai vu le sourire de cet homme qui du psychopathe a symptômes
mais j’y suis pas encore
là j’suis encore dans ces sottises
trouver un taf violon devant rh responsable
j’aimerais foutre le bordel comme king ju chez ardisson
j’pense à la trêve inexistante dans tous mes sons j’ai trop à dire
donne moi juste cinq minutes de prod, soundpack jeudis
tu vois j’veux dire
(non jeudire)
j’me réveille d’vant l’panorama un mauvais rêve
tu sais mon frère ces trucs j’en crève
faut pas pleurer quand y a pink floyd
faut pas que j’regarde le trou du void où y a l’cercueil
j’y pense le regard vers arcueil
a qui la faute
j’demande à dieu et ses histoires à la con d’vipères
trouver la force quand l’homme le plus bon
la vie perd
elle m’demandait pourquoi j’avais une croix
y répondre encore là j’galere
dans l’escalier orange j’pense
j’pense aux histoires du grand père
aux piles de livres, tout ce qu’il reste comme tas d’mystères
[outro]
la vie fait tout, pour faire de tes yeux des cratères
pour moi frère
brûler goliath c’est un critère
ne vous laissez pas dépasser par d’autres veau+cer
même si c’est dur bats+toi mon frère
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