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kama kenshin - nzambe bendele lyrics

ata milele, yesu nibwana
ata milele, yesu nibwana
ata milele, yesu nibwana
ata milele, yesu nibwana
ata milele, yesu nibwana
ata milele, yesu nibwana

furaha intro
o lingi na yemba oyo nionso nzambe a sala na bomoyi na nga ?
(loba, loba eh, loba)
(loba, loba eh eh)

couplet 1
néo+nègre, nouveau mamadou …
une daronne, trois soeurs
les femmes de ma vie, ensuite viendra ma douce
comment faire des sommes indécеntes ?
j’calcule
pour qu’un sac cartier l’amadouе
si madame m’fait la tête
maman, j’sais qu’tu voulais pas que je rappe, mais à tout moment, ça pète
et c’est moi qui vais assurer ta retraite
j’suis le fils d’une femme honnête
tu n’connais qu’le grind, le hustle
1 mari, 2 enfants plus un troisième dans ton ventre à l’époque
de jour, tu travaillais
le soir, t’allais quand même à l’école
j’ai pas hérité de tes épaules ni de ton courage, maman
sur le chemin que j’ai emprunté, personne qui m’encourage
trop d’activités stressantes se passent sous mon durag
la vie me flingue
mon gilet pare+balles perd en rembourrage
couplet 2
néo+nègre, nouveau mamadou
une daronne, trois soeurs
les femmes de ma vie
ensuite viendra ma douce
mon esprit visualise
mes actes cherchent à manifester c’que je déclare par ma bouche
aîné de 5 enfants
mes parents m’ont appelé j++++++i
pour ces rappeurs, j’suis kama à la rime tranchante
j’ai laissé la fac pour poursuivre une carrière en chant
pas sûr d’y arriver si j’me défais pas d’mes penchants
jeune congolais immigrant
intelligent, bavard, akward
les gens ne pouvaient pas m’étiqueter
amuseur de classe, mais j’lackais pas dans mes rédactions ni dans mes dictées
tous mes gars sont cainri’
j’suis le seul négro de mon quartier à jouer au français de la cité
complètement matrixé par la s+xion d’assaut (akhi)
youssoupha, j’voulais rapper comme lui
s.pri noir avait trop de charisme dans sa rime

couplet 3
néo+nègre, nouveau mamadou
une, mère, un père présents
le yaya de trois soeurs et un frère depuis j’ai 13 ans
à toi mon baby bro, leki na nga ya mobali
j’ai changé tes couches, aujourd’hui, t’as 16 ans
sache que j’ai tant à t’en dire
j’vais commencer par le fait que j’ai mis du temps à grandir
toi, sauve du temps
ne commets pas les mêmes erreurs que j’ai commises à ton âge
j’n’assumais pas c’que j’étais
moi, j’me cachais derrière l’église
le manque de vision crée la peur de vivre
quand tu parles de toi, ne le fais qu’avec une haute estime
f+ck leur modestie
tes vrais amis ne seront jamais effrayés par ta grandeur
éloigne+toi des femmes qui invalident tes émotions
la création attend avec un ardent désir que les fils aînés de l’humanité révèlent leur splendeur
pont
alors brille
y’a rien contre toi, mon frère
c’est l’homme qui a peur sinon y’a rien contre toi, mon frère: brille
y’a rien contre toi …
c’est l’homme qui a peur sinon y’a rien contre toi …

couplet 4
grandir dans un foyer où tes rêves ne sont pas supportés te donne l’impression que la terre est contre toi
tu te regardes dans une glace en vieillissant, découvre les vices que t’as à traiter: la première guerre est contre+toi même
les rappeurs sont mes modèles : ouais des négros comme moi
j’étais à montréal, eux à paris dans des ghettos comme moi
une même ambition partagée : transcender nos conditions d’immigrants
le cash tout de suite, f+ck patienter
réussir: plan a sans b
100k pour leur retraite
un autre pour la santé d’celui et celle qui m’ont enfanté
kama kenshin hyuga
points vitaux attaqueur
esquiveur de gratteurs, my guy• (han) (2 bars)
lost vous l’a dit: ”on n’arrête pas les balles avec les protéines”
et moi, j’ai v’là de flows dans mon armuerie
quelconque rappeur tryna go dwayne johnson on me peut se faire percer comme un rocher gaspésien
ton plan doit être cartésien
les désordonnés font des x sur leurs ambitions
ask me why
j’dirais que, sans vision, un homme n’a pas freins
aucun soldat ne s’exécute sans mission
tu m’as connu sous walcott, yafa c’était la transition
maintenant, c’est kama
rap québécois souffrant
nouveau vent, j’suis le toit ouvrant
maintenant, c’est kama
rap québécois souffrant
nouveau vent, j’suis le toit ouvrant, let’s go
outro + discours patrice lumumba 30 juin 1960, kinshasa
ce que fut notre sort en 80 ans de régime colonialiste, nos blessures sont trop fraîches et trop douloureuses encore pour que nous puissions les chasser de notre mémoire

nous avons connu le travail harassant exigé en échange de salaires qui ne nous permettaient ni de manger à notre faim, ni de nous vêtir ou de nous loger décemment, ni d’élever nos enfants comme des êtres chers. nous avons connu les ironies, les insultes, les coups que nous devions subir matin, midi et soir, parce que nous étions des nègres

- kama kenshin lyrics

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