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kampa - périodes vagabondes lyrics

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[couplet unique]
j’revois des étés, des périples où j’remplis le sac à fond
et je vadrouille ou je peux pendant des semaines comme un vagabond
depuis l’époque de shaka ponk, on gère l’affront par l’affront
2014 j’fais du stop, et dans le caleçon je cache la cons’
j’ai traîné partout j’connais les recoins des villes
les grosses ambiances, les recoins vides, on va décale donc rejoins vite
le terrain de jeu est grand, lе terrain se veut étrangе
pas là où pleuvent les balles, j’suis là où les nerfs se détendent
ici j’ai semé le temps pour récolter des beaux souvenirs
en remarquant que je devenais grand, je les ai tous scellé fort sous vide
et quand les poches se vidaient, moi c’était mes potes qui me mettaient bien
dans le parc tout seul j’écrivais mes raps, dans l’équipe on était 5
ouais quand cette merde c’était simple, que le mode de vie était sain
qu’on déambulait bourrés, qu’on nous prenait pour des cinglés
ou pour des teubés pour des singes, j’te fais pas un dessin de tous les zins dézingués
ivre mort, j’dribble fort, face aux petits rebords
sur le playground, on change nos cahiers en livres d’or
j’en ai eu plusieurs, j’peux te citer différents types de torts, on fume la pelouse de wimbledon dans un monde de timberton
j’vis je donne, j’vis je donne et je reçois, à deux dans la réssoi à parler de ce qu’on ressent
je t’en fais un récit, et c’est pas tout que je recense, mais dès que le texte est précis, t’as l’impression qu’on se ressemble
gros c’est partout la même si t’as marché sans savoir où
pourquoi sans le savoir je roule, la vision trois quarts rouge
j’ai ves+qui 3+4 coups, et deux trois embuscades
fini 2+3 fois saoul, fons+dé dans un bus crade
la vie ses aléas, la ville ses allées acerbes
j’ai sorti le carré d’as, vers le vice j’allais à sec
chevaliers d’athéna au teu+teu malléable
devant les caméras, très vite on paraît hs
vagabondé seul, le soir j’ai gratté pendant des heures, j’me revois instru
et pet’ de seum ouais
et ça tous les soirs de la semaine
j’avais la motiv’ et la fougue, dans le fond que ça à foutre, j’imaginais la foule, je pouvais attendre que tombe la foudre
j’trainais, le pouce en l’air de bord de route, je traînais en attendant qu’une porte s’ouvre
je trainais, en attendant qu’une faute se couvre
je trainais, en attendant que le vent me souffle, que le temps me bouge, devant le gouffre
j’ressens le flou voir, un genre de trou noir
absent je regarde les gens se succéder dans les couloirs
fallait le vouloir, se lancer dans le rap
on sait très bien que c’est pas durable, mais y’a que la qu’on a du pouvoir
on traine pas dans tes pattes on ché+cra dans tes baffles
ça fait bientôt dix ans, j’pourrais sortir une intégrale
le temps nous file entre les doigts, les souvenirs entre deux étoiles
et quand je vagabondais j’les faisais sortir en rimes de mes doigts
j’marchais j’imaginais ma vie, ou quitter ma ville
aujourd’hui je l’ai fait, et je peux même imager ma zik
une capuche sous les catacombes, j’étais gars d’aplomb
qui regarde quand les vagues abondent, pendant ses périodes vagabondes
j’marchais j’imaginais ma vie, ou quitter ma ville
aujourd’hui je l’ai fait, et je peux même imager ma zik
une capuche sous les catacombes, j’étais gars d’aplomb
qui regarde quand les vagues abondent, pendant ses périodes vagabondes



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