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kenyon - ce trip là lyrics

[refrain]
sortez moi d’ce trip là
j’suis bloqué par le son et c’qu’il m’fait
tire un peu et freestyle
à peine dedans, j’ressens les effets
ces coins où tous les jours sont les mêmes
j’éloigne ma tête du sun, et je rappe
et quand la musique tire loin d’mes peines
approche le blunt de moi, et j’le claque

[couplet 1]
tu veux un gros scoop ? j’vais t’faire crier : “au secours !”
j’nique les bienfaits des colonies, j’suis pas un boy-scout
les portes s’ouvrent, mais j’bosse tout d’même
j’f-ck tous vos crews de boyz ii men
il s’dégage un fort groove de mon corps tout maigre
j’bouffe du rap depuis l’époque des walkman
de method man aux k!lla bees, normal
j’grattais trop d’pages, loin des spotlights, des pyramides
j’vis ma vie loin de ceux qui s’imaginent en haut d’l’affiche
et c’était juste les gens que j’voulais semer
j’essayais d’tuer l’temps, tout en sachant que j’mourrai l’premier
frère, ce trip là, il ne me quitte pas
vite, faut que j’kick ça, c’est ma trice-ma’
mais…

[refrain]

[couplet 2]
yeah, on kick pour faire p-sser l’temps
j’ai commencé un soir d’été, depuis, je ne fais que me répéter tandis que les années changent
mais nique c’est comme dans tout, j’vivrai encore dans l’doute
je sais d’où j’viens, mais j’vis l’instant présent, comme dans code quantum
des tonnes d’ampoules, tu m’étonnes vu comment j’cours
après des fafs, une place, c’est ça quand on déconne en cours
les portes s’entrouvrent, mais je ne lâche que des seize mortels
et ils peuvent bien parler dans mon dos, j’ai le mental d’un chef d’orchestre
depuis que je rappe et je phase
rien que je m’évade et je plane
laissez moi le mic’, et j’me place
j’suis pas dans la vague ou les str-ss
mais bon, on fait aller, et on sait rapper
même si, des fois, j’suis dans mon délire et j’me dis…

[refrain]

[couplet 3]
souvent, j’préfère chanter la joie que d’chanter la misère
“pourquoi rabâcher l’quotidien d’ceux qui errent ?” : c’est qu’on m’a dit hier
les gens sont fiers, le monde me sidère
entre les cierges et les civières, y’a qu’le on-s’ qui, parfois, nous libère
on rêve de prendre l’air, demande à mes gangsters
si le calumet n’se fume pas, même en temps d’guerre
en scret-d’, on réclame aucune aide, j’n’ai pas besoin d’vos trucs
moi, j’suis d’ces quartiers populaires remplis d’inconnus
black music, rap : musiques que j’aime
ça fait longtemps qu’j’t’étudie et qu’j’rumine le thème
mais tu risques de m’perdre
si t’éloignes pas c’qu’est futile et ces puristes de merde
t’es sublime, j’le sais, quand t’éloignes d’mes pupilles le stress

[refrain]

paroles rédigées et annotées par la communauté française de rap g*nius

- kenyon lyrics

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