kenyon - hors-série #4 (freestyle) lyrics
[intro}
j’ai grandi super ‘vre-pau’, j’évite leurs supercheries
kenny
[refrain]
les rues d’ma ville, j’les connais par cœur, par cœur
ce rap, tout ça, j’connais par cœur, par cœur
tu l’ouvres pour rien, tu portes malheur, depuis ‘t’à l’heure
chez moi, ils savent qu’j’suis en fire, ma gueule
toute ma ‘ce-for’ dans le tres-cinco-siete ; sais-tu jouer à ce genre de jeu d’société ?
travailler dur : j’ai jamais vraiment trop cessé
j’connais ça par cœur, j’connais très bien l’procédé
viens chez moi, prends ton rappeur s’il veut progresser
on attend d’pied ferme qu’la roue tourne sans trop stresser
[couplet 1]
blancs, rebeus et n-ggaz highs zieutent vers le sky
priant pour pouvoir s’en sortir sans avoir à faire de sale
qu’on est trop : je n’sais que ça ; pour le reste, je stagne
file-nous la carte au trésor pour c’qui est d’faire mon trou, t’en fais pas, j’ai un zoo et une équipe en forme
pas-pas-pas-pas l’temps d’dormir, si t’as un vrai plan, faisons ça dans la minute
combien d’fois ai-je refait l’monde avec mes gars sous la demie-lune ?
mon négro, j’crois bien qu’là, ça y est ; zoner : on a déjà fait ça hier
j’suis sur l’point d’enclencher le mode saïyen
c’est rien, c’est rien, laisse ces négros se prendre au sérieux
faisons une mise au point comme seiya ; j’agis discrètement, comme la c.i.a
mets du respect sur nous, c’est mieux ; faire confiance à certains, c’est délicat
si t’as quelque chose à faire, fais-le
[refrain]
les rues d’ma ville, j’les connais par cœur, par cœur
ce rap, tout ça, j’connais par cœur, par cœur
tu l’ouvres pour rien, tu portes malheur, depuis ‘t’à l’heure
chez moi, ils savent qu’j’suis en fire, ma gueule
toute ma ‘ce-for’ dans le tres-cinco-siete ; sais-tu jouer à ce genre de jeu d’société ?
travailler dur : j’ai jamais vraiment trop cessé
j’connais ça par cœur, j’connais très bien l’procédé
viens chez moi, prends ton rappeur s’il veut progresser
on attend d’pied ferme qu’la roue tourne sans trop stresser
[couplet 2]
pourvu qu’j’finisse quelque part et qu’j’rende fiers les darons
méfie-toi d’l’eau qui dort, j’fais mon truc la nuit sans faire de vague
si j’m’enfuis, ne m’cherche pas, non, j’ai très peu d’time
au bord de la falaise, j’retiens mes mots, j’pousse la réflexion seulement dans l’espoir de faire ce qu’il faut
j’coupe la tête d’la pauvreté avec l’épée d’damoclès
ils n’comprennent pas trop c’que j’fais, c’est d’la prose, c’est d’l’art moderne
élargir le champ d’vision, s’tailler : c’est ça, l’projet
j’m’éloigne d’ces âmes pas trop chères
boug en avance, mais en r-t-rd est le loyer ; ces chiens ont cessé d’aboyer
dix tours de caravane plus tard, on sait qui est qui, on sait qui est nettoyé
lucide séparé plutôt qu’fou allié ; quand l’vent tourne, tu fais le voilier
j’laisse pas d’eau couler sous les ponts, tout c’qui en ressort finit perdu ou noyé
[refrain]
les rues d’ma ville, j’les connais par cœur, par cœur
ce rap, tout ça, j’connais par cœur, par cœur
tu l’ouvres pour rien, tu portes malheur, depuis ‘t’à l’heure
chez moi, ils savent qu’j’suis en fire, ma gueule
toute ma ‘ce-for’ dans le tres-cinco-siete ; sais-tu jouer à ce genre de jeu d’société ?
travailler dur : j’ai jamais vraiment trop cessé
j’connais ça par cœur, j’connais très bien l’procédé
viens chez moi, prends ton rappeur s’il veut progresser
on attend d’pied ferme qu’la roue tourne sans trop stresser
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