kik - blue monday lyrics
[paroles de “blue monday”]
[intro]
yeah
2023, 90 secondes avant la fin du monde
yeah
augmente ma voix dans l’casque
ouais, yeah
[couplet 1]
premièrement que tous les h0m+phobes aillent se faire enculer, violents avec les autres juste pour se rassurer
ok, profitez+en pour assumer que vous avez juste du mal à vous assumer
j’en ai rien à foutre d’avoir ma part du gâteau, j’ai préféré apprendre à cuisiner
j’veux m’assurer qu’aucune personne de mon équipe n’ait encore faim quand viendra la fin du dîner
[pont]
[…]après une intervention, elle voulait seulement ressembler à la star kim kardashian…
[couplet 2]
ça va s’refaire les fesses pour ressembler à kim en tunisie, trop tard pour changer d’avis
j’veux pas d’enfants, moi j’ai peur que ma fille s’rende compte que vendre sa culotte peut changer sa vie
comme un photographe, j’développe le négatif, du coup tout c’que j’vais dire va paraître cliché
quand tu t’assumes uniquement grâce à des filtres, ça s’appelle tricher (ouais)
j’ai vu l’envers du décor de vos stories, quand vous faites semblant d’être des potos
quand vous souriez tous comme des robots, le temps d’une photo
[pont]
[…]mais il n’y a pas que les banques qui proposent des crédits…
[couplet 3]
personne n’achète ton temps à crédit (nan), y a cnews pour se laver le veau+cer (ouais)
on a le public qu’on mérite (ouais), y a zéro piqûres à mes concerts
[pont]
[…]c’est un phénomène inquiétant
[…]des dizaines d’attaques à la seringue…
[couplet 4]
bref, la plupart des gens riches que je connais sont tristes, sans les réseaux, c’est juste des névrosés
qui passent leurs soirées entières à comparer leurs nombres d’abonnés comme si c’était des trophées
[pont]
[…]il est le n°1 du rap…
[couplet 5]
ah, parlons des rappeurs qui se font des gue+guerres, sans grand intérêt pendant qu’y a des vrais guerres
j’m’en bats les couilles, j’représente le fruit d’la jeunesse qui déprime, j’suis le meilleur rappeur rapport qualité/prix
tu rêves de paname depuis validé, mon gars t’as pas idée à quel point paris c’est cuit (pue la merde)
dans l’industrie que des promesses, tu pourras pas dire que j’t’ai pas prévenu, tu pourras faire le mec déçu
comme quand ton ordi’ crash et que t’as pas fait pomme+s (c’est d’ta faute, yes)
j’regarde le monde en haut de la côte (tout en haut)
on souhaite la réussite des autres, à condition qu’elle dépasse pas la nôtre (la nôtre)
[pont]
[…]une page facebook, ça a 150 amis en moyenne mais en fait on discute avec 15 personnes…
[…]l’impact négatif des réseaux sociaux, il est…
[couplet 6]
hey, problèmes de rotation, critères de notation, pas d’certification
ni likes, ni followers, blessure qui colle au cœur
société aride avide de consommation, ça tire sans sommation
élite protégée, on s’fait baiser même quand on trie nos déchets, on peut plus s’empêcher de mentir, de pêcher
souvent éméché, de plus en plus perdu, les chemins sont fléchés
depuis la covid, plus j’y pense, plus ça m’fait mal au bide
un jour impossible, un nouveau dossier, plus rien est choquant, tout devient possible
contenu offensant, des darons envoient des d+ck+picks à des enfants (merde)
f+ck tous les racistes qu’ont un ami noir, arrêtez vos histoires, 20+23 ça pue la merde comme un lundi soir
[pont]
[…]et le blue monday c’est officiel, c’est le jour le plus déprimant de l’année…
[couplet 7]
on est tous égoïstes, tout l’monde est pareil, comme air malaysia ça rend pas l’appareil
que des petits princes seuls sur leur planète, on joue tous un jeu on passe pas la manette
on vit dans un monde où c’est des hommes qui décident pour les femmes ce qu’elles peuvent faire de leur corps
pourquoi mes reus+s devraient changer de trottoir ? juste parc’que tu peux pas sortir sans trop boire ? (gros bâtard)
on est tous des adversaires à faire taire, moins frère que concurrent
que ça parle par derrière, si j’laisse faire c’est qu’je suis passé devant (loin devant)
c’est chacun pour sa peau (ouais), vu qu’on t’juge à ton épiderme
on est hors de contrôle, comme mes frères qui ont la mélanine un peu plus claire
on s’réveille de mauvaise humeur, quel monde on laissera à drucker
si pour aller au paradis y’a trop d’marches, on ira en enfer en uber
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