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la baraka - l'immeuble lyrics

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[couplet 1]
des anonymes au coeur d’une métropole
enracinés dans une ville aux airs de nécropole
imaginez quelques badeaux solitaires dans cette cellule sans barreaux
et leurs silhouettes qui s’évaporent comme la buée sur les carreaux
dans ce bâtiment et ses parois ridées
erodées par les âges invisibles à l’oeil du [défoul] sans visage
les portes sont closes comme nos yеux indifférents
les fenêtrеs embuées, les boîtes aux lettres vides, le téléphone muet
la solitude a quelque chose de mélodieux
les silences suivent les notes et vos soupirs se mêlent aux deux
parfois une amie proche, un murmure se mêle au jeu et le temps fuit comme s’il vous oubliait

[couplet 2]
elle pénètre dans votre chambre où se dilue une solitude lunaire entre deux mouvements pendulaires
sédentaire des longitudes rongées d’engelures elle orne vos ornières, traverse les murs de l’ordinaire
vous lui faites l’amour comme on s’mouche comme on se sert d’un urinoir
son regard inexpressif vous plonge dans une furie noire
de l’amour en exergue sur l’écorce des séquoia
“tous tomberont” comme disait goya
mais votre amante a la saveur de l’amiante
elle patiente transparente sur un lit de bégonias
le crâne plein de ces craintes que n’éponge aucune étreinte de ces filles du soir
perdu dans les coïts illusoires, vous mettez fin à vos ébats s+xuels en retirant les électrodes d’un vieux simulateur virtuel
face au trou béant du néant pris d’un élan de mélancolie vous sombrez dans une lente folie
[couplet 3]
une toile était tendue sur le bois fendu d’un cadre
elle vous regarde sans figure ni visage, tout modèle se refuse à vous
tel objet défendu ne laissant pas d’image
pas de pierre pour vous pauvre pygmallion mais un pinceau et une palette de pigments adipeux
[démurge] sans muse, sans ivresse malgré l’essence de stérépentine aux parfums capiteux
pour chasser l’air méphitique vous ouvrez la fenêtre
la nouvelle égérie enfin peut vous apparaître
otée aux flammes, inéxtinguible icône de papier glacé sous cellophane vers qui le destin guide
froide, baroque, érotique, marmoréenne, un sourire mercantile au charme de mort et d’haine
ensorcèle, fascine, obsède, elle vous est destinée
en manque d’image c’est elle que vous dessinez
[fruit de l’immondie, ces démois sont de blés issus du lit de l’imon hissé d’or du panier d’ecrevisse tissé d’or]
bruit du monde, du dehors incrusté sort loin de mon décor



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