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la chronik - mon identité lyrics

beni luzio:

j’ai pas tout vu, j’ai pas tout fait mais l’peu qu’j’ai vu n’est pas très beau à voir
j’rêvais qu’on m’foute la paix on m’a dit: fils on ne peut pas tout avoir hein!
le monde est vaste tu sais le temps t’enlève l’envie d’être
la rue t’écrase aussi on peut t’la mettre ici en vitesse
j’témoigne, j’enchaîne on devient tous fou l’destin planté là
j’m’éloigne des gens qu’j’aime un peu chaque jour, et en même temps c’est l’âge hein
la haine nous berce et c’est l’averse depuis qu’on est nés
parlez plus d’s’aimer même un joint d’beuh ça s’fait plus néné!
on grandit, on s’vend oui, tu sais la rue c’est tendu
j’ai vu tout c’que j’envie, on est loin de c’que j’endure
de janvier à décembre y a rien qui change, j’suis déçu des gens
j’ai vu des signes j’avais mes chances, au final j’ai déchu mes anges!
dans un coin d’rue j’ai vu la haine qu’l’alcool attise
j’ai vu le plus intègre des fils se dire qu’la loi est relative
p’tet qu’ils diront qu’on abuse à fond, j’suis péter dans ma turv’
en fil d’actu’ qu’on a pas vu l’esprit sature faut plus qu’ça dure

retah:

moi j’me sens bien qu’avec les miens donc me parlez pas du reste
non me parlez pas d’respect si aux pet-ts ça vend du rêve
et combien de temps ça va durer entre mes crises de rires, mes crises de larmes?
mon cœur a mal compare ces rimes aux cris d’mon âme!
à la maison c’est pas trop ça, car papa est rarement là
moi j’ai besoin de vider mon sac donc chaque soir ça rap en bas
ouais chaque soir j’me pète la tête j’rêve de faire le tour d’la terre
mais la flemme me gâche la fête, j’ferais même pas le tour d’la tess’ mec!
on s’imagine vieux et riches dans l’tout dernier a6
pas d’ces débris qui puent la tize qui ont perdu le goût d’la vie
très peu d’bagages ici on s’bagarre pour un bout d’taga
donc là j’voyage entre les coups d’bâtards, les coups d’matraques!
et j’trace ma route à la bouche un pilon goût fruité
froide est la douche parfois j’t’avoue que j’pense à tout quitter
mais bas les pattes, j’ai pas les cartes pour c’putain d’coup poker
la vie de star j’en veux même ap car ils sont tous c-ckés

refrain (will) :

j’ai trouver mon avenir, mon ident-té!
j’me suis perdu en chemin et j’y ai vu les larmes
j’ai vu des rêves au cimetière acquittés!
tenir le cap loin d’ceux qui veulent nous vider l’âme

kanaye :

t’étonnes pas si j’viens tout ken un morceau tout les ans
dans mon scénar’ on est mort sous tout les angles
on voit pas l’bout, ils parlent de s’taille mais pourquoi pas nous?!
j’ai vu qu’là haut tu gardes le smile c-ss-déd à papoo
on a péra nos rêves sur sette-ca ou cd-rom
ne pars pas mais si c’est le cas viens embr-sser tes ro’
j’t’écrirais que j’t’aime, des poèmes de milles mots
loin des problèmes de minot, nostalgique du tiek des pochettes de lino
j’ai cotoyé la h-ss et ca m’a rendu fort
j’lui rend la monnaie d’sa pièce j’attend le coup du sort
on connait le goût du sol à force de bé-ton j’ai les chicos ssé-ca
au micro trop d’mythos, c’est grave, connaissent pas l’comico
c’est pour mes scar-la, mes rois d’la débrouille
rhey on avait nada, pourtant au fond on avait tout hein?
la poisse on la détourne, apprends la life en bas des tours!
j’ai vu qu’le rap m’étouffe après ce seize bah j’arrête tout

(refrain)

dindin :

encore une fois là c’est ti-par, encore une fois j’allume mon zdar’
t’as d’jà péter ton p’t-t pack viens pas m’faire la morale
connard tu transpires sans ta reup bah nan laisses pas traîner ta reuss’
ha ouais la haine fait des ravages, et j’l’ai vu dire à sa belle:
salope on va te faire taire avale ah bordel j’en frissonne tout seul
dans ma street c’est maastricht j’ai l’cœur et les poumons tout sales
et j’ai plus de tête et plus d’mémoire
j’t’oublierais sans regrets, bah ouais qui t’as dis d’m’aimer moi?
t’as pas compris chacun sa route, regrettes pas ton départ
j’ai compris qui mène la danse, c’est ceux qui regretteront des pas
nan j’danse pas ta macaréna
j’suis tout seul et j’trace ma route j’ai fais les fils sous l’carénage
j’ai que d’la rage dans mon bloc notes, les yeux cernés tu débloques net!
paraît qu’dans la zone ça savoure
laissez moi vendre mes skeuds j’vais pas m’en sortir grâce à vous!
frérot j’ai pas vendu mon âme
c’est juste qu’au fond j’suis triste et j’ai fait d’l’écriture mon art

will :

j’les vois les yeux sur-éclatés! qui n’bouge pas là-bas dead!
finit l’amour, finisse à perte, finira en m-sse dans l’appât d’thèmes!
j’ai vu nos fautes en file indienne, le diable en filature!
cache bien ton cœur et sa clef, accident à qui confie la turv’
j’ai vu très peu d’personnes loyales et milles visages d’arya
j’ai vu la haine et la noyade derrière un gros nuage d’aya
j’ai vu coups d’putes et accolades, embrouilles pour un dollar
quand on a plus rien qu’on nage, combien d’phases subira ton âme?!
et j’vois qu’les notes repartent, la montre parle
j’ai rêver d’m’évader j’ai vu qu’on rêvait d’autre part
j’ai vu la routine faire la belle, le bonheur s’faire la malle
c’gamin rapper suivre sa route et quitter la m-sse
j’ai vu la comme un vide on arrive plus à respirer
mal de tête ou à la vie?! vodka redbull ou aspirine?!
j’ai vu qu’j’y mettrais l’éloquence dans chaque putain de morceaux
à m’faire vivre et les mots dansent et merci mon dieu si j’m’en sort

(refrain)

- la chronik lyrics

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