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la hyène - 9'40 lyrics

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[intro]
ouais frérot, allez viens pose toi
on va prendre notre temps on va discuter poto
hey toi qui m’écoute, on va parler y a plein de trucs qui me p-sse par la tête (han)
pose toi, on va faire durer le plaisir (eh ouais)
ça sort du cœur frérot
c’est des paroles qui sortent du cœur frérot
la hyène

[couplet unique]
mon blase a moi c’est la hyène
rappeur pas très connu dans le rap français avec ma paire de [?]
j’écris pour les baffons depuis mes premiers textes violents qui t’as trouée ma feuille
champigny, bois-l’abbé ma zone de non-droit ou j’opère la nuit jusqu’à pas d’heure
représente la street comme un amb-ssadeur
mon 94 sur le cœur
2018 c’est la merde, rien à gé-chan
à part que les rappeurs maintenant se mette à ter-chan
les chanteuses de rn’b sont bonne pour le chômage, ou bien bonne pour tapiner sur les champs
paroles incendiaire, basané cramé comme à l’essence
fou malade, l’oseille ma seule convalescence
ton rappeur de merde a un flow super mauvais et dans le fond n’est pas méchant (ouais)
dévaloriser comme le franc cfa
ouais j’ai le niveau pour la ligue a
mais ses p’t-ts bâtards veulent nous voir rester en cfa sous l’-ssistance du rsa
quand t’es bon on parle de toi au p-ssé comme ghandi, l’abbé pierre ou bien comme mère thérésa
toute vérité n’est pas bonne à entendre comme tes stars qui sans vocodeur chante comme des merza
ouais j’ai de la rancune à bicrave en rafale
quand je vois mes pet-ts frères se faire -ss-ssiner par les condés qui se font relaxer à la barre et revienne patrouiller sur le terrain le torse bombé
j’encule le proc car l’égalité pour les arabes et noirs face à l’exercice de la loi n’est pas fondé
j’en connais plus d’un qu’on essayer d’avancer mais que la justice est venu plomber
on est des cancres ouais
on est dénigré, stigmatiser depuis l’époque de mes dents de lait
veulent m’-ssimiler à cet enculé qui a tuer sur la promenade des anglais
les préjugés peuvent t’étrangler
tu te fais épingler, tab-ssé, côte c-ssés
parquet, dans la cellule
un avocat commis d’office qui te défend ton dossier entre un rail de c0ke et une pilule
j’enmerde les politiciens et leurs élus
conteste pas qui y a eu un peuple élu
mais cette époque de l’histoire est bien révolue
je crois pas ce que je vois, mais je crois en ce que j’ai lu
la terre du cimetière la seule qui m’est promise
tes h-ssanate qui témoigne de ton vécu
j’ai pas de pare-balles dissimulé sous ma chemise
la salat la meilleur des sécu’
et j’tape du poing sur la ble-ta comme un daron qui va tab-sser l’arrogance de ces gosses mal éduqué
le savoir est une arme, je veut voir nos enfants calibré de connaissance car c’est le seul moyen légal de les buter
ouais j’ai l’endurance des kényans à force de cavaler derrière un bout de métal et lutter
la vie c’est un fleuve rempli de piranhas
comme dit push k vaut mieux-être à bord d’un chalutier
nique leur mère, la famille a lepen
les cistes-ra et les porcs de bfm
ces enculés qui pensent qu’à nous hecheum, les voix islamophobes qui se déchaine
je resterai le même jusqu’au décès
je suis ce parolier qui marche le cœur blessé pare-chocs le mensonge avec des vérités des portes du cjt jusqu’à celle de l’élysée
enfant du hood, je suis mis sur écoute
depuis mon premier album je suis redouté
je regarde la trahison des nôtres nous dégoûté
ce fruit défendu que je refuse de goûter
à visage découvert, ouais gros je suis pas flouté
quand j’envoie mes rafales de fou dans mes couplets
la plupart sont bons qu’à critiquer mais ne peuvent pas créer comme deux pédales qui veulent s’accoupler
putain sa mère j’ai mal au cœur
je vois la vida faire des bras d’honneur
à toute heure sous le rire des pédés marabouteurs (ouais)
je la met au fond, sérial buteur
je balafre ton son comme un cutter
tu ressens la rage dans l’écouteur
la hyène, mo’f-ck
je dit ce que je pense, j’en ai rien à branler des conséquences, j’envoie des rafales en séquence
on f-ck le game et ses trans qui rap avec des pe-cou étranges
on peut leur faire la guerre si ça les branche enterré leur carrière de bâtard entre les planches
les embrouilles c’est les faibles qui les déclenche
les fort qui les solutionne
les mères qui pleure des gosses
j’en ai rien à cirer, je suis là pour déchirer
pas pour me faire désirer
tous attirer par la monnaie
j’en est rien à cirer que je soit dehors à roder ou en cellule incarcéré, c’est la même au bout du compte vu qu’on à tous une peine à tirer
c’est la merde, la mort en direct
j’écris la nuit comme un taré, je sais même pas si ça va sortir comme le billet a la tirette
j’écris la nuit comme mes virées sous la mélodie des sirènes à décoller sous le chiffre de fly emerates
enfant du hood, enfant du ghetto
même s’il est vrai que j’ai le bras long comme mimie mathy
j’encule les franc-maçons, j’encule la secte illuminati
j’insulte l’arbitre à la verrati pour faire kiffer la t-sse-pé dans la bugatti
je connais mon rhonda, il n’y a pas de papa ou t’es comme ce demande la fille de rachida dati
je pose mes couilles sous la yeuf
c’est pour mes renois, mes rebeus
dans la che-po oinj de me-seu
mesdames et messieurs, fier de mes refrés, mes reuss (ouais)
je raconte nos vies comme omaneci
d’la société je suis une menace
la nuit je me prél-sse, violent d’après la-ce
avec leur putain de préjugés dégueul-sse
ils voudrais trop tous que je me lâche
que je nique ma vie à coup de kalash
pour viser le palace, faire de la caill-sse
que je prenne une peine de placard comme d’la paillace
mon herbe est douce comme une caresse
pour l’oseille personne est paresseux
on fait d’la calèche, du plus gre-mai au plus balèze
et ta grand-mère ont s’en bas les œufs
je suis née au bord de la falaise
algériens comme riyad mahrez
je t’en mettrais plein les yeux gros si tu te la raconte
chez nous sa tire comme la mafia albanaise
oh, voilà du rap qui te met à l’aise
si tu kiff pas y a pas de malaise
je compte plus les rageux qui me jalouse avec leur vieux style moyen-âge
je donnerai tout ce que j’ai pour pouvoir rattraper le temps et rectifier les erreurs du p-ssé
on purge nos peines en attendant que le bonheur vienne nous gracier pour nous enlever les bracelets
si t’as tes parents encore en vie
frérot profite en, dis leur que tu les aimes et embr-sse les
fait pas l’orgueilleux, le voyou
genre zarma t’es trop chaud avant que leur décès vienne te glacer
de la réussite gros j’ai pas trouvé l’accès
je rêve d’une piscine rempli de billet de 500 pour me relaxer
je veut voir l’injustice du monde se faire terr-sser
l’état reconnaître les crimes de la b.a.c
j’en ai -ssez de voir les khos se faire tab-sser
ouais gros tellement d’histoire a te resacer
j’aimerais croiser ce fils de pute de bhl pour lui placer un gros ch-ssé
c’est ce genre de de-mer que faudrait calli-sser
pourquoi tu caill-sse les pompiers?
ils sont là pour te sauver la vie
en toute logique on devrai leur lancer des bouquets
pourquoi les portes du travail nous sont bloqué
pourquoi certaines de nos sœurs ce font pénétré, pour pouvoir pénétrer dans un carré vip de la jeunesse dorée cocaïné
mais pourquoi l’école ne nous apprend pas goré
certains colons on même était décorée
donc je viens te remémorer l’histoire est lourde comme une serpillière rempli pleine de sang à essorer (oh)
enfant du ghetto écouter moi, enfant du ghetto entendez moi, on nous a volé une part de la vérité sur l’histoire du monde, rependez là
j’ai du respect pour les héros comme thomas sankara, le che guevara et mandela
pour les martyrs qu’on libérer l’algérie, révolutionne comme ben bella
tu roule en voiture allemande comme un h-lla, pour faire le beau gosse plein d’oseille à marbella, pendant que ta daronne ce bat pour mettre à jour le loyer dans son hlm de favela
la vida loca c’est h-lla, hein tu fait kiffer ta p’t-te bella, hein
t’ambiance une pét-sse mais si tu bé-tom gros t’es même pas sur quelle va pas te ché-la, hein
t’es dans de beaux draps c’est pas du satin
tu jouer le malin du soir au matin pour côtoyer le gratin mais maintenant tu pleure comme une catin parce qu’un autre voyou sur elle a mis son grapin (ouais)
y a plus personne qui viendra prendre tes patins
faut appeler candeloro, kho
tu te ronge les ongles comme un lapin parce que ta bouffée les euros
t’étais fifty maintenant t’es achran toro
tu joue le maintien comme à middle sporo
t’avais les lle-coui du torero gringo
maintenant t’as les cornes du taureau
bah vaffanculo
ouais, j’te sors des vérités qui te font mal à la te-tê
mais tu va me dire que ça te concerne pas p’t-t bâtard que t’es
je sait que tu va kiffer mes xte-te
te les approprier en loussedé
les sortir à l’oreille d’une poupée pour faire les anciens, faire fructifier tes ke-bé
fuir la misère c’est tout ce que j’ai en tête
je suis millionnaire si je compte ce que j’ai en dette
la malhonnêteté voyage en jet privé
les smicards galère pour s’acheter des skets-ba
je fait pas parti de ceux qui ché-mar la tête b-sse
dis-toi que j’ai de la fierté d’une violence qui te dép-sse
je sais que t’as la ge-ra quand tu me vois ressortir alors que j’étais mé-cra comme une cl-sse de segpa
des fruits de la colère je vais t’en faire un hectar
je suis venu p-sser sur le drapeau du betar
venu creuser l’écart, musique et vendetta
je suis pas david guetta, mon son c’est f-ck l’état
mais laisse nous faire des mélodies pour faire kiffer les frères en péril, sans comédie, pour l’honneur de nos terres
encerclé comme le périph sur le poids de nos dérives, enserrer jusqu’à qu’on nous enterre au bled (ouais)
je vois la jeunesse faire des sos et les parents dans la déprime
ça fume du sh-t en cours d’eps
un sport d’évasion collectif (ouais)
tous pour le festif, pour anesthésier toutes les carences affectives
la jeunesse est prise dans un naufrage collectif embourbé dans une décadence progressif
gros, laisse-moi te raconter nos histoires bizard
de banlieusard
née dans la grisaille, le froid et le blisard
qui te regarde de travers à la mona-lisa
grosse bouteille de jack ola noche
tous alcooliser pour voyager sans visa
parce que le bonheur nous dévisage et que la haine a marqué nos visages

enfant du ghetto
écoute, je suis dans le top 3 des rappeurs les plus sous côté (wallah que c’est vrai)
y a des re-sta qui m’écoute (eh ouais)
mais comme ben arfa je suis boycotté (ouais gros)
j’ai le style qui les découpent (blaah)
très peu d’entre eux peuvent m’affronter (personne)
parce que sur le son gros j’te les shoote
leur conte de fée vire en fessée



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