la konso' - blues du soir lyrics
[couplet 1: slam’s]
feuille blanche, stylo
j’t’expose mes idées noires
pour oublier que ma vie part en vrille
sous les coups de cette jolie folie
qui détruit ma vie
à trop regarder mon passé
j’me suis cassé le cou
du genre torticolis
le blues, cette maladie chronique
qui fait mal comme la colique
j’tourne en rond comme la police
j’pète un câble comme l’alcoolique
qui voit sa boutеille
à moitié pleine, à moitié vidе
tel est l’éternelle question critique
dur de s’endormir avec le blues du soir
qui vient nous hanter, nous rattraper
dans nos délires de foncedar
faut qu’j’m’arrête, gars
plutôt qu’j’prenne une pause
sache que le bonheur s’achète pas
j’aurais déjà pris une dose
et tous les soirs ça recommence
ouais, c’est le même bordel
j’perds la raison mais j’trouve pas l’sommeil
insomniaque confond la lune et le soleil
faut qu’j’me barre
j’ai pas la thune, ouais, l’oseille
[refrain: slam’s]
et revoilà, c’est reparti pour un tour
enfermé dans ma chambre
j’me mets à gratter comme un fou
éclairé par cette seule et unique lumière
sur ma feuille, j’déverse mes seize
pendant que ma tristesse me caresse
et revoilà, c’est reparti pour un tour
enfermé dans ma chambre
j’me mets à gratter comme un fou
éclairé par cette seule et unique lumière
sur ma feuille, j’déverse mes seize
pendant que ma tristesse me caresse
[couplet 2: slam’s]
j’plane, j’suis en pleine méditation
j’aime gratter, rapper
quand j’ai mal, j’écris des textes à fond
miss, si j’te dis qu’j’t’aime
c’est qu’j’te déteste au fond
et si j’t’ai fait souffrir
ne me demande pas pardon
le temps passe, les roses fanent une par une
toutes ces tasses ne m’auront laissé
qu’un sale goût d’amertume
j’graille dans le rap
en amour, j’ai des lacunes
solitaire au cœur de pierre
j’me sens seul comme la lune
obligé d’abandonner nos rêves
le matin quand on se lève
attaqué par la sonnerie du réveil
c’est pas s+xe, drogue et rock’n’roll
mais stress, cours et heures de colle
j’garde les deux pieds à terre
mais j’attends que ma carrière décolle
nan j’déconne
j’suis voué à l’échec
en amour avec les schneks
tant la morale est infecte
pour finir, j’suis doué pour faire la fête
suivre mes potos ré+bou
à gratter des textes
car le bonheur est sous verrou
[refrain: slam’s]
et revoilà, c’est reparti pour un tour
enfermé dans ma chambre
j’me mets à gratter comme un fou
éclairé par cette seule et unique lumière
sur ma feuille, j’déverse mes seize
pendant que ma tristesse me caresse
et revoilà, c’est reparti pour un tour
enfermé dans ma chambre
j’me mets à gratter comme un fou
éclairé par cette seule et unique lumière
sur ma feuille, j’déverse mes seize
pendant que ma tristesse me caresse
[pont: slam’s]
t’as compris ou quoi ?
on a le blues, alors on écrit des textes
ça va mal dans ma tête
on a le blues, alors on écrit des textes
et tous les soirs, c’est la même
[couplet 3: slam’s]
la vie n’est pas une pute
pas besoin de payer pour te faire baiser
j’voudrais atteindre mon but
avant de caner, partir en fumée
rien que ça, déverser mon spleen
le faire avec style
m’évader, voyager
car le décor est hostile
allez, mon gars, on se tire
vers de nouveaux horizons
j’déverse des émotions, des vibes
ressors des cités fonce, die
si la vie est bidon
pourquoi la vivre ?
j’vois le bonheur qui se taille
et la hantise qui s’emballe
à quoi bon vivre étouffé
sous les crédits de ta jolie maison ?
bien s’aimer, puis divorcer
aller travailler
sous les coups de cette jolie pression
tout ça en vaut la peine
en gros, tu connais le dicton
moi, je m’évade
loin de toutes ces pensées morbides
alors que les grands de ce monde
sont doués pour nous mentir
dévoré par la hantise
alors que toutes vos merdes restent audibles
c’est trop tard
je vois mon bonheur qui s’échire
[refrain: slam’s]
et revoilà, c’est reparti pour un tour
enfermé dans ma chambre
j’me mets à gratter comme un fou
éclairé par cette seule et unique lumière
sur ma feuille, j’déverse mes seize
pendant que ma tristesse me caresse
et revoilà, c’est reparti pour un tour
enfermé dans ma chambre
j’me mets à gratter comme un fou
éclairé par cette seule et unique lumière
sur ma feuille, j’déverse mes seize
pendant que ma tristesse me caresse
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