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la konso' - sakura sakura lyrics

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[intro: j+s & ken’shiro]
la fleur parfaite est chose rare
on pourrait passer sa vie à en chercher une
mais ça ne serait pas une vie gâchée
je vois le monde de manière immonde
les bombes grondent, les pleurs tombent chaque seconde
la peur est féconde
les tombes inondent les esprits sombrent en nombre
le kick résonne comme un cri parmi les décombres
tout ce pessimisme que j’immisce, ce qui m’irrite
n’mériterait même pas qu’on leur fasse bouffer du frolic
range ton brolic mon rap réside dans tes oreilles
mes feuilles se fanent comme des fleurs de sakura

[couplet 1: ken’shiro]
oh cerisier cerisier
de là où je suis posé je ne vois que du brouillard
camouflant ta beauté
ton parfum sublime imprègne chacun de mes vers
tes couleurs ternissent sous ce sombre soleil
je partirais et ferais le tour du monde
te raconterais mes peines, mes joies les plus profondes
sonderais mon esprit afin d’en libérer des vibes
affinerais ma technique, devenir aiguisé comme une lame
dans le pays où règne la loi du talion
contre les clans adverses je dois montrer mon talent
vêtu de mon attirail
mon boken et mon kimono
j’explose un bon coup de kiai et la foule crie “wohoooo”
d’un pur style phénoménal j’ai le rythme qu’il faut
à qui la faute ? pas à mon crew, la musique t’assaille
les fleurs fanent à force du temps finissent par s’user
mon cerisier persiste, goûte à ma rime parfumée
[refrain: ken’shiro]
le temps passe, mes feuilles se fanent comme des sakuras
une ligne droite, mon bic s’use, des raps sur nos vies fusent
le temps passe, mes feuilles se fanent comme des sakuras
une ligne droite, mon bic s’use, des raps sur nos vices fusent
le temps passe, mes feuilles se fanent comme des sakuras
une ligne droite, mon bic s’use, des raps de novices fusent
sakura sakura, contemplant ta face, fondu parmi la masse
te confonds avec les nuages

[couplet 2: ken’shiro]
le ciel en visuel
cramponné à la terre
j’ai perdu mes points de repères en suivant la rose des vents
devant moi tout s’essouffle
la mort au pas de course
comme 11 éléphants je sais bien comment on se défend
les yeux bloqués par le doute
en rêvant d’ailleurs on cherche notre satori
créer son propre zion
comme un lion chacun cherche à défendre son territoire
mais trop sont étourdis par les plantes médicinales
(la violence a pris le pas)
maintenant j’ai compris cette phrase
fantasmer dans un 16 ne m’intéresse pas
et puis si j’use des métaphores
c’est pour ne pas me retrouver à hurler dans un mégaphone
du haut de ma colline j’ai vue sur l’infini
j’affine la forme de mes kanjis, de ma calligraphie
le fond rattrape le flow, les faux pleins de défauts
à fond dans ce qu’il faut mes feuilles fleurissent
et sentent mille odeurs
[refrain: ken’shiro]
le temps passe, mes feuilles se fanent comme des sakuras
une ligne droite, mon bic s’use, des raps sur nos vies fusent
le temps passe, mes feuilles se fanent comme des sakuras
une ligne droite, mon bic s’use, des raps sur nos vices fusent
le temps passe, mes feuilles se fanent comme des sakuras
une ligne droite, mon bic s’use, des raps de novices fusent
sakura sakura, contemplant ta face, fondu parmi la masse
te confonds avec les nuages

[couplet 3: ken’shiro]
de retour au village tel urashima taro
mon son a pris de l’âge
héritier du hokuto
du bout de mon bic gisent des vestiges de mes vertiges
résonne à mes oreilles le savoir des sennin
classe et place du cerveau à l’œsophage
des pages et des pages expulsées en litres de bave
je brave le lave avec mes semblables
ensemble sur des samples, affrontons les youkai les plus malfaisants
eh yo, lentement et assurément
les pétales se dispersent dans l’atmosphère rapidement
arrosé d’un rose rance
le cerisier rempli de rage arrache un cri dérangeant
rongé car les temps changent
étrange
on a l’art d’être belliqueux
ce n’est pas une raison pour avoir des textes sans tête ni queue
le cerisier fascine aussi facilement que l’homme ment
sans ornements, passé en boucle par des instruments
[refrain: ken’shiro]
le temps passe, mes feuilles se fanent comme des sakuras
une ligne droite, mon bic s’use, des raps sur nos vies fusent
le temps passe, mes feuilles se fanent comme des sakuras
une ligne droite, mon bic s’use, des raps sur nos vices fusent
le temps passe, mes feuilles se fanent comme des sakuras
une ligne droite, mon bic s’use, des raps de novices fusent
sakura sakura, contemplant ta face, fondu parmi la masse
te confonds avec les nuages



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