la moza - premiers fragments lyrics
[couplet 1 – nemo]
m-o-z-a s’pose et ça s’gâte, c-sse-tête acoustique
infeste les casques de flows mastocs, on s’applique
ne fabrique pas l’trac que matraque ton animatrice
texte élastique balancé sans format ni matrice
ça n’se brade pas, c’n’est pas coté au nasdaq
mon couplet voit l’jour après un clope et un plat d’pâtes
pas d’quoi jouer la star sur écran plasma
p-sse-moi la plume indélébile, que ma rime ne s’efface pas
l’esprit est un magma, j’veux qu’les mots jaillissent
qu’ils s’incrustent sur face a, j’donne des proses laïques
la moz’ a mis son étendard dans vos abysses
sort de sa chrysalide et s’active, je suis un mozaïste
j’-ssemble les mots, les fait tinter dans tes tympans
nommé nemo dès l’instant où la douleur est montée d’un cran
adolescent ficelé, lycéen figé, pétrifié
imbibé d’l’envie d’rapper, d’vider, crier, c’besoin d’exister
depuis j’délivre par pet-tes rafales un rap artis-n-l
parmi requins et piranhas je viens bâtir ma base
brique après brique, dans ma tête c’est pierre contre pierre
le cerveau crépite, lyriciste reste ma fonction première
[couplet 2 – boosta]
prière de ne pas déranger, ici le stylo s’agite
focalise sur la qualité de nos vocalises
non dans les âmes, le rap est une carotide
volonté inamovible de s’écarter de la routine
j’ai l’oeil qui tique, marginal comme daredevil
mon art de vivre vient remplir une part de vide
l’artistique sert à transmettre un ressenti
une inspiration enfantée quand la pulsation retent-t
rébellion garantie face à la dérive libérale
j’ai l’esprit qui s’évade, la critique viscérale, la bribe qui fait mal
pour qu’tu puisses kiffer l’art qui fédère, mes fêlures
défigurent mon regard quand il s’égare dans sa cellule
moza te livre ses espoirs -ss-ssinés
son utopie reliée délivrée sur des sons raffinés
mozaïste je le suis, je le resterai
c’est un fragment d’amour qui me permet de respirer
[couplet 3 – nemo]
dans mes idées la recherche du sens reste souveraine
en sous-marin je joue toujours le même rôle sur le tempo
la voix claire, les esprits troublés par le doute
fragment d’mon époque, j’ai déjà fait plus d’un quart de route
contrôleur de micro, capitaine anonyme
mobile dans l’élément mobile, je construis cette vie anonide
j’la trouve toujours délicieuse, trash et fragile
sans craquer, j’me dois d’être agile quand elle m’égratigne
montée d’adrénaline quand ja gravis les marches des planches
éternel insatisfait, j’dois sans cesse retrousser les manches
persévérant dans les plans foireux les plus pourris
ne pas se décourager, garder le cap sans faire la toupie
concert après concert, la moza n’a pas d’groupies
suffit qu’l’auditeur apprécie et notre son s’épanouit
j’me sens tout pet-t, griffonne, raye si la phrase est pas bonne
en tête à tête avec nos états d’âme, on souhaite c-sser la norme
on tâtonne, on façonne, la création nous fascine
elle nous donne le sentiment qu’notre humanité s’anime
donc après avoir tétanisé sur les platines
les pulpes se déplacent et viennent t’orienter la mine
comprends que cette p-ssion n’est pas à négocier
je retranscris les émotions quand elles me crispent le gosier
[couplet 4 – boosta]
malgré les médisants en tête que la monnaie divise
je bâtis mon édifice, mes objectifs en idée fixe
ces piliers qui fondent ma construction personnelle
un bain d’illusions effondrées, j’ai pris du plomb dans l’aile
au point où on en est, autant exploiter l’potentiel
ostensiblement ancrés dans une démarche existentielle
trouble obsessionnel compulsif, c’est forcé d’être constructif
quand sur c’t-tre on s’confie, on suspecte et on fustige
c’est du concret, il est temps que tu comprennes
y a rien qu’mon stylo freine, il s’obstine jusqu’à c’qu’il obtienne
un résultat cinglant, et tant pis pour les singles
faut qu’l’information circule, pas de format, pas de cercueil, non
pas de pit’, un beat lourd pour qu’ton coeur palpite
parti pris de faire vibrer ta matière grise
en guise d’épitaphe : mon humanité qui t’parle
de ce monde inéquitable, sans sanglots ni guitare
ta kippa, ta bible, ton coeur ou ton coran
sérum inoculé quel que soit ton édulcorant
courant derrière la vérité, plus qu’irrité
par l’hostilité envers les immigrants et fils d’immigrés
la mort des leaders noirs a été commanditée
comment lis-tu ta liberté quand elle est contre-indiquée ?
ident-tée fragmentée, l’équilibre finit par manquer
ballotté entre mes liens de parenté
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