la rumeur - on marche tous vers la fin lyrics
la hyène, mourad, keuj
bête d’équipe
c’est la r.u.m.e.u.r frère
78, paris 18
[couplet 1: keuj]
jusqu’à la fin, changera pas d’épaule mon fusil ma gueule
n’écoute pas tout c’que tu lis ma gueule
j’vais à l’essentiel j’veux pas rouler une tulipe ma gueule
pas d’moonwalk même si j’kiffe michael
j’essaie d’marcher sur les pas d’mon père sans m’c-sser la gueule
j’viens pour ma part, j’en ai fait part à l’hôtesse d’accueil
les mots blessent ma feuille, c’est le son des sans-grades
première leçon, croque la paix sans blague
une bm n’avance pas avec un plein d’champagne
du biff, arrache une mallette pendant la campagne
on cultive l’indocilité avec facilité
terrain fertile pour mon hostilité
vu à la tv, alors obéissez
les moutons se reconnaissent aussi au pedigree
tu m’aimes comme je suis ou tu me fuis ok, pigé?
identité niée, on est fixé
[refrain (*2)]
on marche tous vers la fin
on marche tous, tous vers la fin
tous vers la fin
[couplet 2: mourad]
on marche tous vers la fin, des tickets restos imprimés
trafiqués à la va-vite pour aller au c-sse-pipe
avenir incertain, p’t-être, fin d’chapitre
fin de titre
de l’encre a coulé sous l’son, fin du crime
ecris à la craie sur l’béton, non
il reste tant à faire, tant à taire
a éclaircir, sur les mesures que l’pouvoir propose, la belle affaire
quand il ose offrir un m-ssage -n-l au fil de fer
le haram aux commissures du sourire carn-ssier
les mains à racler c’qui traîne par terre
les restes de ceux qui saignent pour lâcher un billet
quand la télé érige l’endettement sur une timbale de fer
on n’est pas dupes
ou fous, on partage tout
même c’qu’il n’y a pas
on se serre les crânes pour tout mettre à plat
stratégie coupée au stylo
on marche tous vers la fin, certains y arriveront plus tôt
[refrain]
[couplet 3: la hyène]
que j’t’explique ma philosophie
moi j’ai faim donc je vis
je pense donc je suis, je crache de l’encre donc j’écris
la vie t’met des coups d’schl-ss de dingue donc je crie
j’ai peur de finir dans les flammes
faut s’repentir donc je prie
bah ouais, le temps s’écroule, ça sent la fin il faut qu’je brille
y a trop d’stéréotypes racistes et de carrières qu’il faut qu’je brise
mais moi j’suis né dans la crise je périrai dans la crise
venu reprendre la part d’indépendance que la france nous a prise
des faux frères et des putes donc je crie
j’y crois sans pour autant tout miser sur la chance
donc je crime
c’est pour les frères qu’on opprime
mais allez ba m!
la justice pour moi c’est celle qui s’terminera à coups d’pelle
elle est belle, hein? (justice de merde)
pendant qu’ça sniffe dans les coulisses des palais d’justice
j’vois les frères qui prennent du ferme pour du trafic de cocaïne
le genou à terre
moi j’attends mon heure ou le terme sur le ter-ter
avant qu’la mort ne vienne me faire taire
la hyène
[refrain]
[outro: ek’]
elancourt, trappes, la verrière
le 18ème
bois-l’abbé
le téléphone arabe
l’imp-sse
qu’est-ce qui s’p-sse?
a mon négro pac
la r.u.m.e.u.r
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