la smala - ils comprendront jamais lyrics
[refrain: la smala]
ils plongent dans le fond de nos peines lentement
ils comprendront jamais, nan, nan
rien à foutre qu’tu nous aimes, franchement
rien à foutre qu’tu nous craignes ou c’que t’en penses
c’est la smala, chut, t’entends?
ouais ça présage du changement
préviens ton équipage
car on arrive pour laisser une putain de trace sanglante
[couplet 1: shawn-h]
ça fait merde, j’suis tout l’temps fonce mamen
souvent seul dans ma tête
car j’me dis qu’ils comprendront jamais
j’ai pris l’temps d’écrire ce texte
j’y ai mis d’l’amour, d’la haine
mais l’comprendre, j’te défie d’le faire
pourquoi j’reste al?
j’peux pas t’expliquer, laisse tomber
vas-y couche-toi, j’vais l’scratch
dur dur le changement
faut agir vite puis ça pourrait m’coûter cher
si ce n’est qu’un murmure dans le vent
et yo prend garde
l’équipe est au complet
on déborde d’inspi’ pour mettre ces débiles ternes hors compét’
merde, j’arrive plus à délire
sans mon père, ça m’prend la tête
on arrive à s’déchirer
hors qu’on s’aime
aucun message à capter, juste quelques lignes en vrac
vantard
quand j’dis que j’rêve de plénitude, j’mens pas
mets nous une phase b, on crache des flammes
sans cesse une tempête, la smala s’lâche, sh
[couplet 2: seyté]
et t’étonnes pas qu’j’éclate le truc avec la force d’un survivant
même si c’était pas prévu comme un bip solde insuffisant
enchanté, ravi, seyté, j’rappe depuis dimanche
j’aime le silence mais j’dis pas non pour une p’t-te prod’ hallucinante
effectivement, c’est pas mal, t’emballes pas
c’est fait d’ciment, de cascades, dans ma case
de piments, d’pans-m-nts hansaplast
chante ma race, moi j’aime ma vie car c’est la mienne
j’vais pas crier qu’j’ai la haine
jusqu’à c’que j’fende ma glace
depuis qu’on perd des plumes, on sert des purs
j’veux plus qu’on m’prête des thunes
face à la faible on est tous mort ou l’contraire j’sais plus
mort à l’hameçon, le moral sombre
mais on reste àl façon
même si l’coup fait mal c’est pas sûr qu’on r’tiendra la leçon
à part des sons de truands qui parlent de guerres, de zonzs, du vent
j’écoute quelques brouillons fumants mais bon rien de concluant
et souriez
arrêtez d’vous plaindre soyez content d’être là
en vrai j’pourrais t’ouvrir le ciel que tu comprendrais pas
[refrain: la smala]
[couplet 3: rizla]
est-ce que ces connards comprendront qu’j’me fous pas mal d’leurs histoires?
c’est ri z al mon idéal, mon blase est sur leur liste noire
mon désespoir chargé à bloc, beaucoup d’vautours
si j’en vois un j’tire, tu sais j’essaie d’être meilleur tous les jours
et j’crois qu’y a rien d’pire
célibataire crois-moi, ma gueule je n’veux pas plus d’angoisse
elle joue la sainte alors qu’elle est bonne qu’à faire la pute en boite
moi je n’crois que c’que j’bois, envoie moi l’douze ans d’âge
triste incompréhension sachant qu’on est tous en cage
et qu’on est tous sans l’cash, reste à l’écoute jean charles
car ça fait plais’ de voir que dans les salles, les b00bs s’ent-ssent
matte les secousses sensas’, rien qu’ça va cafarder
bande de chapardeurs, vous même vous n’avez pas capté
tu sais c’qu’on ne cesse de faire: des projets
quelques concerts de merde
la l-ssitude nous encercle ferme
que tu sois diplômé, graduat ou bac+
paumé ne vois-tu pas que plus t’écoutes et moins tu captes?
[couplet 4: senamo]
et t’auras bon leur faire mille sons, j’crois qu’ils comprendront jamais
on s’rend compte après qu’on s’enfonce la tête donc dans l’fond ça mène
mamen, j’ai pas souvent les idées claires, j’en ai dis des merdes
quand j’écris, j’essaie d’embellir les lettres
mais frère, c’est triste mais l’homme est mauvais
et m’donne des nausées, j”étonne les drogués
j’ai trop fait l’borné
au fait, fin 2012 ouais j’étais mort, tout def’ c’était drôle
j’roule des petchs énormes pour faire taire mes remords
bercé par mes rires jaunes, j’parle pas d’ma couleur dentaire
les traits marqués j’m’isole, j’gratte ma page tout seul en dech’
j’doutais ma voie lâche des mots crûs, trop d’crews rouillés
flow de poules mouillées, vous faites pas le poids avec vos plumes motherf-cker
faites du bruit j’prend d’la bouteille, t’inquiètes même pas demande à soufienne
tout l’paradis d’mande à hachim, ouais
comme d’hab j’fusille là dessus, j’tue sans cesse ma tête
tu penses c’est d’la merde
normal tu piges pas l’cul, ouais
[refrain: la smala]
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