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l'abeille ouvrière - nouvelle ère lyrics

je les vois faire leurs prières, j’ai l’impression qu’ils font un salut militaire
sur les gestes sont moins flexible qu’une pierre et en dehors de ça sont plus que vulgaire
passent leur temps à parler des mères, pensent aller au paradis tant qu’ils ne touchent pas à la bière, bonnes seront les actions si t’es sincère

ca m’arrive d’être romantique comme schubert, mais je fais du rap contestataire, en compassion pour les prolétaires, l’état de la société est précaire, marianne à elle+même est devenue une étrangère, ils ont tous laissé leur courage au vestiaire, ouais il m’arrive d’avoir du caractère
en france y’a pas eu plus grand terroriste que robespierre, t’as beau être musclé, tu ne fais que frapper dans l’air
pour mes bavardages, beaucoup de commentaires au téléphone comme sur mes bulletins scolaires
je sors dans la rue, contre le système je pars en guerre, avec, toujours mon majeur en l’air
parce que j’ai des frères, qui savent pas quoi faire et dont l’orientation est foutue même avec une conseillère
je suis plutôt réaliste, pas visionnaire, des convictions plus tenaces que le fer
je te rentre la balle en lucarne, depuis le poteau de corner
arrête de jouer le gangster, car il suffira d’un révolver, de 9 millimètres pour que tu t’écroules par terre, et on t’envoie direct vers le cimetière, pas le temps pour la civière, le constat sera amer, peut+être au bout du tunnel tu verras une lumière
comme b00ba à l’octogone il y a fuite de l’adversaire, d’une étoile filante on ne retient que le cratère, lamentable est le comportements des ministères, donne moi un endroit j’y planterais ma bannière, qu’importe ce qu’ils mettront comme barrières
je me sens obligé de dire la vérité, quand il y en a une, désolé baudelaire
mais on se rend compte que de la vie on a fait r. que lorsqu’on est 6 pieds sous terre
ton classique on l’oubliera plus vite que passe l’éclair, je peux rapper une dissertation, t’inquiète je compte bien le faire
pas là pour distraire, pour te parler d’honoraires, dans la vie c’est pas une auxiliaire qui m’apprendra à plaire
je me répète, y’a pas besoin d’êtres vulgaire, mon blaz c’est l’abeille ouvrière, j’ai autant d’ennemis que y’a de fourmis, dans une fourmilière, ils détestent les religions mais veulent à tout prix de jésus fêter l’anniversaire, mes ancêtre pratiquaient la traite négrière et vous voulez que d’être français j’en sois fier, quel chance d’être dans un pays qui possède la bombe nucléaire, d’être à côté de stations balnéaires, qui à chaque seconde torturent la terre;
inégalités des 2 hémisphères mais les 2 pôles ne seront bientôt plus glaciaire
les réseaux sociaux sont sectaires, j’écris mes textes plus vite qu’une secrétaire, je suis à l’heure dans mes horaires, j’évite d’avoir un casier judiciaire, toujours en compassion pour les prisonniers et prisonnières, j’ai beau être solitaire, j’ai envie d’être solidaire
je veux que les pays d’afrique, leur indépendance ils la récupèrent
je suis médecin malgré moi du rap français, comme molière, je suis dirigé par le soleil comme une horloge solaire, entre moi et mes démons c’est la rre+gue taxi/uber, ou pirates/corsaires
le rapport des rappeurs à moi c’est poule contre vers, je suis un peu le ulysse d’homère, j’essaie d’étouffer les flammes de lucifer tel un canadaire, pendant qu’au moment où t’écoutes, des gosses se noient en mer, il mérite pas la perte de hassanets, insulte pas hitler
toujours sous une capuche sauf quand il pleut, ouais je sais je te désespère, mes punchlines sont plus violentes que le tonnerre, si tu veux me trouver, faut juste me cher+cher’, il m’arrive d’avoir honte d’être français comme les maires, aux médias je déclare ouvertement la guerre, toujours pas pour paris, y’a pas encore le niveau désolé nasser, je suis puissant mais discret comme paco alcacer, le gouvernement n’est pas semi+présidentiel mais semi+totalitaire, ça fait un moment qu’on ne ressent plus le régime parlementaire
balek de passé sur france inter, toujours du 3.8.i zer, je zappe ton album comme les présidents zappent les primaires
leur ruse est perver, me reprends pas j’ai le vocabulaire et connais la grammaire, pour se révolter on n’a jamais attendu leur feu vert
on est dans une époque où on confond le locataire et le propriétaire, le manche et la serpillère, la rue et le lampadaire, ouais, la deuxième france on se reconnaît, pas besoin de chevalière, ma source d’inspiration reste un mystère, qui connait le lieu de mon repère ? j’te garantis que y’a sonne+per, la salat est solaire, le calendrier est lunaire, si tu surveilles pas tes arrières, je mise pas cher sur ta chaire, aucune place particulière si ce n’est toujours dans les titulaires. la bêtise humaine est infinie comme dirait albert, pourquoi tu parles de rr on t’a croisé dans le rer
bien avant nous déjà insultait les mères : alcools d’apollinaire, quand j’emménagerai à l’elysée j’organiserai une crémaillère, je suis gentil mais on me craint comme casper, je cache pas ma tête par peur des sorcières, attendre 8 heures par jour sur un chaise c’est un calvaire, en plus un seul angle est mesuré par l’équerre, pourquoi être riche ? je préfère être bibliothécaire
austère est la vie en monastère, à la dérive sont les comportements et les ours polaire
je suis plus mature que ton père, plus de vécu que ton grand père, dans ma ville préférée, il arrive que j’erre, je ne veux pas suivre la mode mais je porte des nike air, plus provocateur que gustave flaubert, plus insolent que voltaire, et j’ai eu des envies de meurtre encore hier, aux manifs’, on subit la violence policière, on était venu en paix, ils ont déclaré la guerre, ils font tout pour que le mouvement devienne impopulaire, comme saez je chante derrière des meurtrières, a, c’est du rap d’un jeune deter’ et révolutionnaire, tu crois que les rappeurs sont tous cons, tu m’écoutes et tu penses le contraire, j’suis lycéen donc je bloque tout si je suis en colère, et je pourrais dire que c’est pas mes affaires si le gouvernement baisse les salaires, mettons des pesticides dans l’ager, foutons leur le cancer, polluées sont les rivières, à travers quelques vers, je t’informe que y’a pas d’alcool dans mon verre, selon moi aucun critère ne devrait être requis à la frontière, cette vie est éphémère, pour ça qu’on craint l’enfer
chez moi, c’est un tapis qui agit comme sanctuaire
j’ai envie de te citer le coran car ça pourrait te plaire
mais la musique c’est haram alors faudrait que je songe à me taire
pour moins parler, comme pendant les quatre unitées de asr

- labeille ouvriere lyrics

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