laf (montreal) - blanc lyrics
viens te coucher dans les pépites d’or
sous un arc-en-ciel
j’en ai pour déjeuner des idées noires
décompose la lumière
les loups ont crié on sait plus trop qui faut croire
(oh yeah)
j’dépose un signet comme un pourboire dans la fable
(oh yeah)
c’est un monstre à multiples visages
une coloc dans ma tête
c’est l’hydre que j’entrevois dans le miroir
l’artisan de mes cernes
tu peux les semer dans ton sommeil giratoire
(oh yeah)
mais l’serpent, l’éch-lle bifurquent droit au corbillard
(oh yeah)
j’ai voulu tout rafler comme midas
prendre une place dans la crèche
les vainqueurs écrivent l’histoire dans des grimoires
les perdants se rappellent
…
moods swings, on vit quatre saisons
dans le cercueil en un claquement de doigts
moods swings, je les capte même plus
down the hill à chaque lendemain de show
dans la pièce aux miroirs
dis-moi qui est le vrai visage
et pointe moi ceux qui sont mes ennemis
le trône brille pour une minute de gloire
le reste du temps souvent on baisse les bras
done deal j’suis le meilleur à le faire
jusqu’au jour où j’ai finis de le croire
trou béant absurde
qui creuse sans frapper limite
ce besoin de trouver le chemin qui m’illumine
so we go deep, yes indeed
chacun les pages de son livre
yeah we go deep, on s’enivre
j’me sens mourir, j’me sens vivre
toutes les chances sont prises pour
pas finir on my knees, yeah
est-ce que si c’est peaceful
on insulte ce qu’on a vécu ?
…
je cherchais ma perte tournais pas rond
tout seul en quête dans mon salon
pris dans ma tête comme un détenu
maintenant je veux monter les paliers
mettre des emplettes dans mon panier
chaque jour me lève pour un rêve de plus
taffe sur ma course, mon étalon
grosse énergie sous les talons
grosses dualités dans nos veines
ma conscience dans un brouillard
enfermer toutes mes pensées dans un trou noir
on s’écoute plus la p-ssion traîne au boudoir
on s’écoute plus impatient cherche défouloir
facile de crever c’est pas long
plus dur de vivre avant de caner
choisis ta sortie même saugrenue
partir du monde via un canon
c’était la merde j’étais pas né
autodestruction t’es prévenu
quotidien s’oublie en gallons
faut calmer les vices qui nous allongeaient
toujours sur le bitume le bras long j’ai
tu connais ma ville on est là non?
la vie est courte faut la rallonger
profiter de ce qu’on a pas se ranger
j’étais en hess j’aimais pas non
maintenant focus sur mes pas, on gère
laf dans le ciel dans les avions
tour de la terre ce sera pas long, yeah
…
les loups ont crié on sait plus trop qui faut croire
(oh yeah)
j’dépose un signet comme un pourboire dans la fable
(oh yeah)
c’est un monstre à multiples visages
une coloc dans ma tête
c’est l’hydre que j’entrevois dans le miroir
l’artisan de mes cernes
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