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lartiste - #sixtrentecinq lyrics

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[intro]
je suis venu du bled, je ne vous ai rien demandé
j’ai bossé dur, j’ai jamais mendié
fils de pute
mon coeur s’embrase, je ressens l’incendie
et tous les jours, je survis pour préparer ma chute…
pour préparer ma chute…
et je lutte, et je lutte…
pour préparer ma chute…

[couplet]
la vie ça tient à rien, on marche sur un fil tranchant
fils de bonne famille, mais pour le mal, j’ai un penchant
a l’endroit où j’ai mal, il n’y a pas de pans-m-nts
on fait avec, et on survit franchement
la vie ça tient à rien, on marche sur un fil tranchant
fils de bonne famille, mais pour le mal, j’ai un penchant
envie d’étrangler mes ennemis, de leur faire un truc hardcore
parce que je suis jeune, arabe, je suis insolent, je viens de bondy nord
tu m’envoies ton pet-t frère, je vais le violer
il se prendra une baffe, même si il rigolait
désolé, mon cerveau camisolé
pour ça que j’aime pas me mélanger, je préfère m’isoler
rigolez, rigolez, mais on va vous fumer (lourd) et on sera collés
faut pas s’affoler, ce n’est que le début de la fin
parce que chez nous, même si on a faim, on tend jamais la main
et même si je veux tout, je ne m’attends à rien
je ne veux jamais bosser sous les ordres d’un “satan aryen” (rien)
donc je suis bon à rien
je ne rentre pas dans le moule
c’est pas grave, je suis arabe, je vais rentrer dans le boule
quand je vais foutre la cagoule, mais pas comme benayoun
f-ck you motherf-ck, je ne serais jamais ton clown
les vieux c’est de la soul, les jeunes c’est de la soupe
et la musique me soule, et on endort la foule
du pain et des jeux, du feu pour les gueux
des chèvres et des “beuh”, et je trouve ça dégueu’
on me prétend naïf, un peu hédoniste
je rappe des utopies, sur des skis en hors-piste
j’encaisse comme ortiz, je serre la main aux orties
tellement de sheitan autour de moi, il me faut un exorciste
la vie ça ne tient à rien, on marche sur un fil
je ne veux pas faire le trottoir, mais marcher sur la ville
tu veux me bloquer la voie ? le destin a fait son choix
tu ne peux rien y faire, je suis plus fort que toi
plus fort que toute ta team, ton équipe de boiteux
vous ne tiendriez pas deux secondes, là où je squatte (bondy)
laissez moi p-sser, laissez moi p-sser
je ne peux rien effacer, je ne peux pas vous pardonner
parce que comme claude, j’ai donné de l’amour que l’on ne m’a pas redonné
laissez-moi p-sser, ou je vais tous vous cartonner
j’écoute vos clashs c’est faible, rangez toutes vos fables
quinze ans de rap lourd, vous c’est toujours exécrable
tu veux vraiment me suivre ? -ssiets-toi mon fils
je vais t’apprendre le biz’, c’est tout un exercice
cesse de donner ton cul, travaille ton propre talent
ne parle pas sur les hommes, un vrai bonhomme retient sa langue
ne reste pas les bras ballants, rappe comme une avalanche
laisses les faire, eux, ils rappent en avalant
fais gaffe à celle que tu galoches, mais n’oublie pas d’être galant
la plupart c’est des salopes, vide ta sacoche en détalant
ça fait du bien de se lâcher, mais n’insulte jamais les mères
tu peux vite te faire schl-sser, et tu feras pleurer ta mère
et ouais poto c’est la merde, vida loca, vie de laud-sa
si tu fais le tony, n’oublies pas qu’il y a toujours un sosa
un laud-sa, plus que toi, et c’est la vie
wesh wesh, trop de weswes, tu peux finir à l’asile
poto, préserve les tiens, il n’est jamais trop tôt
ça pue la merde d’aimer ses proches que sur des photos
ça pue la merde de mourir bourré sur une moto
tu t’appelais un tel le beau-gosse, maintenant c’est un tel allah y rahmo
il n’y a plus de respect nulle part, c’est pour ça qu’on c-sse des bouches
on c-sse des barres discrètement, pour éviter la case départ
eh, je vais calmer tes ardeurs
mon casier judiciaire est vierge, oui j’ai baisé l’inspecteur
l’intelligence un crime, on veut me faire croire ça
plus rien à foutre ici, je me sens comme zlatan au barça
mes rimes sont profondes comme ta gorge, deep throat
j’ai mis de côté la pop, c’est mon côté death row
j’ai plus de mille flows, lu plus d’une centaine de livres
le savoir est une arme mais le savoir ne suffit pas pour vivre
j’ai rappé dans des salles vides, j’ai chanté jusqu’à la fin
parce qu’il me fallait survivre, j’ai du talent mais je n’ai rien
j’ai du talent mais je n’ai rien, et je refuse de tricher
j’ai préféré m’afficher, que de rentrer dans vos clichés
j’espère que tu m’as pigé, l’industrie ne m’a pas piégé
j’ai décidé tout seul, de chanter des trucs légers
parce qu’il n’y a pas que des bimbos, des mecs aux gros biscotaux
il y a des mères de famille, et leurs millions de marmots
premier à faire de l’électro, je peux faire chialer les violons
je peux faire chialer les pianos, faire s’envoler les colombes
c’est pour mes gars en chicha, ceux que tu prends pour des victimes
pet-te tapette n’oublie pas, je te fais rentrer au white dream
purple money, purple team, et les plus braves nous estiment
et les baltringues nous esquivent, et les biatches nous respirent
et les biatches nous espèrent dans leurs lits chez elles
il n’y aura pas de hlel, pas de lune de miel aux seych-lles
pas besoin de toi pour la vaisselle, le rangement et les tajins
si j’arrête le célibat c’est que tu as usé de ta magie
cousine, rappelle-toi les villas et les jacuzzis
starfoullah, les mathusalem, le s-xe dans la piscine
tu crois que je chantais pour toi ? je te promets tu te trompes
l’éléphant n’était dans la mare que pour tremper sa trompe
c’est mon côté strauss-khan, comme en bécane je pars en “i”
tu m’as ouvert les portes mais c’était pas celles du paradis
pardon pour ta schnek, sincèrement je regrète
au lieu de michtonner le confort, va taffer pour des h-ssanettes
je peux faire un collier de perles avec tous les yeux qu’on me jette
plus d’une centaine par an, imagine j’en ai vingt-sept
même mon voisin me boycotte quand j’enregistrais de la dancehall
mais ce bouffon, baisse la tête quand il me croise dans le hall
exactement, comme les mecs du milieu hip-hop
hypocrites, normal que vous f-ssiez des flops
vous êtes trop têtus, comme dans le magazine
une ferrari dép-sse toujours une limousine
trop de featurings, ça nique une carrière
c’est une affaire de famille, donc je ne rappe qu’avec mes frères
je ne rappe qu’avec les vrais qui ne viennent pas par derrière
je ne vous ferais jamais confiance, même à la mosquée en pleine prière
je sais que la zic’ c’est haram, calmes-toi du con
tous les jours je bosse dur pour traverser le pont
la dounia ça fait flipper, ça fait péter un câble
certains écrivent avec la plume et la feuille du diable
tu crois que ça fait bien ? mc lady gaga
iblis en djellabah, fait du krav’ maga
attends un peu, crois-tu encore en dieu ?
tu penses que c’est un jeu ? t’es super sérieux ?
remets toi en question, si tu te lâches c’est instantatné
porte à ta bouche, tu finis cané, crysanthème fané
six minutes quinze, il me reste vingt secondes
j’ai pas fini de vomir toute la rage que m’inspire le monde
tu peux me bloquer les ondes, je fais quand même ma promo
l’album arrive, il est lourd motherf-cking coño
embr-sse le maître ou quitte le dojo
viens pas prendre dans tes bras que sous les feux des projos

[outro]
j’ai bossé dur, j’ai jamais mendié
fils de pute …



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