lasco - freestyle chacun sa part lyrics
[intro : lu’cid]
ouais ouais, ltf, lasco, l.u.c.i.d., c’est pour les nôtres
c’est pour nous-mêmes
[couplet 1 : lasco]
ok c’t’été c’est la crise
j’vois qu’les faux se travestissent, leurs bandes de pédés s’élargissent
moi, j’veux pas canner demain d’une rupture d’anévrisme
j’veux sauter khapta d’un everest, le plus dur c’est d’atterrir
on pouvait grailler à nous deux
elle était si belle et j’me croyais amoureux
pourtant, 6 mois après j’me rappelle ap de la zouz
le juge est moins clément tu t’appelles abdel aziz
et ça prend ap de la cess’, 2.6. sur les chéquiers
zincou sors le she-ca, décès on serre les chicots
ils kiffent nos vies, moi j’sais qu’elle est nulle
tous mes chacals ont mal, rêvent du salaire de shaquille o’neal
choqué, on vend aux charkhob, fini d’squatter chaque hall
il faut le pactole de rabbi jacob
ouais ouais, jeune banlieusard, mon quartier c’est pas paris
on fait les 100 pas paros car les feukeus sont pas pareils
depuis 2011 ça veut péra, sauf qu’à l’époque on était sappés pourri
j’entendais des : “c’est pas pour eux”
maintenant j’ai compris, ils s’en foutent de c’que tu racontes
c’qui compte c’est c’que tu dégages
le rap game c’est de l’élevage
2016, beaucoup d’nos anciens se sont aigris
un jeune s’est suicidé, il se sentait gros
ils t’feront croire qu’c’est impossible d’être épanoui sans s’intégrer
ils parlent de droit chemin mais posent eux-mêmes les sens interdits
tout ça c’est louche comme leur amitié bidon
untel a piqué l’pilon, il faut appliquer l’dicton
“œil pour œil, dent pour dent”, pas faire partie des perdants
dès le départ des mcs comme j’en graille 2 par 2
on a frôlé la mort, c’est toujours mieux que d’frôler la vie
va plus calculer cette meuf surtout si ton frelon la veut
car ici tout a un prix donc serre les dents, raque, mets les gants, frappe
embrouille, tes couilles sors-les direct
2016, j’vois ma daronne prendre de l’âge
des frères tombent dans la drogue, leur objectifs prennent le large
plus sûr de rien, même plus sûr que j’aime le rap
même plus sûr d’être oim, même plus sûr de faire le taf
ok les temps sont durs, l’étau s’resserre
certains essayent de partager, d’autres se servent
mais nous, on reste ensemble hein
lasco, l.u
[couplet 2 : lu’cid]
re-frè c’est -ssez, j’compte plus les g qu’j’ai t-ssé
pour zapper mes regrets et c’p-ssé qu’j’aimerais effacer
j’me bats car j’compte pas vivre à sec et cl-ssé parmi les moutons
hami t’es fou non j’veux pas croire qu’mon avenir était tracé
c’est la merde, j’dois faire mon blé et m’c-sser loin d’la france
de ma chambre, vieux ma chance j’peux pas la laisser p-sser
a temps j’me dois d’fuir et
prendre les miens avec moi, la france veut m’virer
tant mieux même moi j’veux m’tirer
heureus-m-nt qu’j’ai ma bande, les miens
rappelle-toi, où t’iras j’te suivrai
si t’as changé, zin, j’te l’dirai et j’espère qu’toi aussi
j’pense qu’à ma sœur, mes rents-pa, mes frères pas dociles
demande-leur si j’suis vrai
merde j’peux pas aussi, le contraire ça s’rait blessant
j’peux pas m’taire quand j’vois des gueush par terre ou qu’ils mettent à feu ma terre
j’roule un sbar et j’descends dans la rue, hijo
du béton mais plus j’y rôde plus mon tier-quar est stressant
entre l’odeur d’la merde et le bruit du giro
ça suffit gros, faut qu’j’bouge
j’emmènerai mon enseigne, mes migo, au bout
as du micro et vu l’niveau tu veux nous tester ? viens
l’est fait bien les choses, tu veux du respect ? tiens
j’vais pas en donner à celui qui s’respecte pas lui-même
j’ai pas b’soin d’eux, j’sais qu’mes amis m’aiment
j’vais pas abandonner mes frères car j’suis r sans eux, t’as saisi
chaque saison igo il faut du blé pour sourire
pas avoir peur d’tomber ou souffrir
ouais gros, la vie c’est re-du, moi perso j’veux plus voir les regrets nous nourrir
c’est fini, maintenant j’vais m’donner à fond
j’poserai pas d’son ou d’plet-cou pour rire
mes peurs résonnent quand j’lance la piste
inspiré par la froideur des zones qui sentent la p-sse
j’y ai vu l’cœur des hommes, à cause des sous, pourrir
bébé, fais-nous rêver, fais-nous sourire
fais-nous oublier un instant qu’on est né pour mourir
[outro : lu’cid & lasco]
2016, l.t.f., l.u.c.i.d
faire l’espèce et être élu c’est l’idée
l’élu, l’héritier, j’sais qu’tu sais qui c’est
d’mande à lasco, on les rends accro, b–tch
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