léo ferré - j'habite à ostende lyrics
j’habite à ostende, pas loin du port, dans la rue où il y a des boutiques à femmes
qu’est+ce que tu vends, toi ? des femmes ?
non… des oranges sur l’autoroute de bologne à milan
et puis des montres aussi
qui ne marquent pas l’heure, mais une sorte d’attente devant la porte de l’incroyable
tu veux croire ?
non !
je crois en une certaine forme de blancheur un peu grise, là+bas, près d’un f+n+l avare
et la pile à un volt et demi s’arrange pour te filer un morceau de
musique dans ton transistor à ailettes
les mouettes se font la paire près de cancale, en bretagne, en france… et où ça ?
dans la rue du colisée à paris, tu vas être assassinée par un
marlou d’occase
tiens+toi bien droite devant la mort et fous+lui une baffe… si tu la reconnais
viens avec moi du côté des amibes alors tout ira bien
je te ferail’amour et tout le reste
regarde regarde regarde… il arrive… quoi ? le tramway bleu de mon enfance
tiens+toi bien à la perche, des fois que la tempête s’en mêle et te décourage devant tant de blancheur moutonneuse
petite, petite, j’ai dans la tête un vieux hautbois de 1925
j’ai dans la tête une chinoise invertébrée qui chante en anglais [?]
écoute…
les parfums de la rue me font marron souvent
je n’ai plus de moyen
je n’ai plus de candeur
je suis à demi voyageur près d’un torrent, là+haut, tout seul
et ça sent bougrement l’eau verte et les moulins d’hier
j’habite hambourg dans le quartier des conneries codées
j’ai un ordinateur dans le froc qui me chante la solitude
tu parles !
en allemand, je ne sais pas comment ça fait la solitude…
elle doit avoir l’accent… vous parlez solitude, monsieur ?
je parle un rien, un chêne, une idée+force, un serpent à réveille+matin dans le ventre de ma mère
et tu en as une flopée qui mangent des pommes dans cette rue d’ostende où il y a des boutiques à femmes et à frites qui puent
les frites, par là+haut, ça se lave pas lerche
ça change pas souvent son huile
je préfère les femmes
même quand elles ne changent pas leur huile
l’incroyable, c’est ça, c’est ce qu’on ne voit pas
c’est l’ardeur d’un chiffon sous la pique clocharde, c’est du jasmin courant qui remonte des jambes, la laine s’inventant sous les doigts qui la cardent, c’est l’heure quand il faut que l’heure batte l’iambe
tu ne sais pas ce que c’est “l’iambe” ?
c’est aussi l’incroyable dans le style de mon père qui ne savait vraiment pas grand+chose…
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