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les parasites - aphone lyrics

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1er couplet + zorba

degun m’écoute… l’impression d’être aphone

alors qu’à côté ça gueule fort dans un mégaphone

a chaque s.o.s dénonçant l’insupportable

ton voisin aura sûrement éteint son portable

au portal des richesses le partage s’appauvrit

a plus de valeur humaines ici, y’a le profit

et la même poussière dans le fond des poches d’anoraks

c’est l’oligarchie, et pour ces ânes on raque !

pour nous, dans ce schémas, y’a rarement de places assises

et cеux, qu’on soit seul ou qu’on se déplace à six

dur dе suivre, joue pas les sensibles

car ça tire à balles réelles et sans cibles
sur fond de meeting à la charlton eston

le peuple, lui, quand les chars tonnent est stone

les leçons de la guerre, parquées en fourrière :

les tortures passées et ceux qu’on foutait au four hier…

refrain + ramel

méga fort sur les temps, coincé dans le métagame

mégaphone dans la foule, histoire de calmer ta haine

qu’on soir clair, tout le monde s’en branle de tes discours

aphone dans un monde de sourds

2ème couplet + zorba

c’est à croire que les minces lueurs d’espoir s’estompent
et nos illusions sans cesse tombent…

mouvement de masse une fois le feu à l’étable

car une foule effrayée est une foule malléable

c’est la source du pouvoir, frère

et ça les ravi : faire claquer le fouet du haut de leur salaire à vie

sans se salir avec « le bruit et l’odeur »

le tout orchestré dans un climat de peur

et ça va de pair, dans l’ère du racolage

qu’importe l’âge, l’essentiel c’est que ça ratisse large

devant le transistor ;

au premier cri dans la rue se ferment trente+six stores !

logique des œillères et de la ruée là où le magot gît

et dans les bouches ça pue la démagogie
a l’éch+lle d’une ogive, ou d’un taquet dans les gencives

c’est ce qui les arrange ce que les gens suivent…

refrain

3ème couplet + zorba

depuis que l’homme est homme, il salope le décor

accordant à la vie moins de valeur qu’à de l’or

opérant le matricide dès ses balbutiements

aperçoit une forêt que déjà il bave du ciment !

seul au volant, en groupe dans un stade

isolé dans la foule, érigé sur l’estrade

tu peux voir sa connerie t’asphyxier gentiment

et ça se parfume à la haine au nom du bon sentiment !

sur chaque centimètre d’avancé on se vautre

a écraser l’autre, pour se sentir être

putain d’égo ! pour élever son ratio

on devient juge et bourreaux sur nos réseaux sociaux

a comparer la souffrance de nos ancêtres

concours indécent pour glauque mise en scène

egaré dans cette pensée discount

j’ai plus la voix, j’ai plus le temps, j’ai plus le discours…

refrain



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