llr - champollion lyrics
[llr]
peu folichon
je pose des mots sur les images comme champollion
n’importe quel champion, en nage, ira aux champignons
j’essaie d’vous éclairer par mes essais tel un lampion
j’aligne les rimes aux grenadines comme au morpion
y a que les autres, pour me crêper l’chignon
c’est pas d’ma faute, le seul mouton tout mignon
de tout ce peloton, mais sortez les de l’ombre
compte sur mes pontes, pour enterrer les comtes
brûler les actes de seigneurie, ça part en sale vrille
autour, des gens qui rient, comme dans un tex avery
mais repoussent comme de la mauvaise herbe, merde, cerné
en exergue, vous êtes exacerbés
déjà le feu mais purée, veulent encore nous fumer
j’leur refile mon urée, conseille de fuir comme des furets
manger c’que vous laisse la forêt, d’vous ressourcer
p-sser à la caisse, avant d’vous faire courser
d’abord poli, puis te suce le sang comme une tique
mais quelle bête me pique, me permet de parler d’éthique
gentrification, épuration ethnique, je veux dire
font des choses que tu n’comprends pas et te niquent, le pire reste a venir
bien juchés dans vos ruches, alimentent le feu comme des bûches
les politiques des coluches, s’veulent plus r-ssurant qu’une peluche
des citoyens boivent vos paroles, ‘tain, qui est la cruche
ce n’est pas parce que certains vous admirent que vous êtes des coqueluches
pour s’en sortir oublie l’humilité, ou ta virilité
toujours trop tard quand t’es r’habilité
difficile de voir l’utilité, de continuer à militer
insinuer qu’j’suis irrité, situé derrière ces débilités
la vie ne tient qu’a un fil, la corde au cou
pour tes milli-on trouve que t’en accorde beaucoup
l’homme, est un loup pour l’homme
chacun coule, ou avale sa pomme
a chaque pouls, ne sent plus de baume
sans issue, tous les chemins mènent a rome
une critique hypocrisie, répandent la haine
pour quelques sous s’plaignent, en saignent
mentent, décrédibilisent tous les enseignements
de représenter l’exemple, se sentent exempt
paroles tombent dans un acouphène, a quoi bon se donner d’la peine
le seum, perdu, j’pensais qu’on récoltait ce que l’on sème
diluviennes et nocives effluves, au sortir du duvet décuve
a l’étuve, pas sur d’obtenir quelque chose avec des études
une solide solitude, une hydre, similitudes
avec le chacun pour sa gueule
maint’nant les gens se sentent seuls
ca me saoule, je chante seul
plus le livre de la vie, j’le feuillette
plus je me dis, qu’il faut qu’j’me déconnecte
envie de réussir, mais pas de faire partie de votre secte
de nouvelles choses à inspecter, en spectre
un peu de mal, avec les gens qui décrètent que
comme diraient certains, on vit des creux, des crêtes
j’arrête pas d’me plaindre, tu peux m’traiter d’mauviette
mais, difficile d’atteindre, le but de ma quête
pour tous ceux qui interceptent
un quelconque précepte, dans cette c-ssette
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