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loco locass - boom baby boom! lyrics

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je suis un enfant de la ouate, soit! so what?
j’en ai marre de macérer dans la mare
de traîner comme un têtard
dans l’étang, en attendant
en retrait, dans le marais de l’arrêt
mes aspirations légitimes s’abîment dans l’abîme
aspirées par le déprime unanime qui prime dans le régime
gérontocrate dans lequel tu te complais
bureaucrate dans ton complet+veston+cravate
écarlate, je le serais à ta place
si seulement tu clairais ta carcasse
débarrasse!

à bas l’embargo sur le boulot, je suis ton alter ego
tout de go, c’est un peu gros, pour ton ego à gogo
mais c’t’à mon tour de passer go
pour rester poli, t’as pas l’monopole du monopoly
parce que la partie je l’ai jouée comme tu l’as dit
j’ai choisi ma fac
étudié comme 4
faque après mon bac
j’pensais pas que j’me pognerais l’cul dans un cul+de+sac
surtout que je constate
qu’accroché à ton poste comme une algue à la roche
tu coches les heures en attendant la cloche, c’est poche
toi t’es payé pour t’en aller
moi faut que j’paye pour travailler
mais puisque les derniers engagés
seront les premiers congédiés
à défaut de me mettre au pas, tu pourras me mettre à pied
mais le mien mec, où veux+tu que je t’le mette?
je suis en guerre ouverte
les oranges sont vertes
ma culasse est loco locass
ça fait que pile tu files
face tu débarrasses

je te tue dieu criss!
check mon encyclique
clic clic clic clic clic
batlam!
slam!
lame de fond qui fond sur toi
ta d+mnation qui te dame le pion
sur lequel tu stagnes vielle cagne
tu catches pas mon slang
l’anarchie de ma prosodie
ose te dire
tout haut, tout sourire
ce que las, las, elle pensa toujours tout bas
(heille le) casse+toi ou viens jouer avec moi
rien ne sert de pourrir, il faut mourir à point
la fontaine de jouvence acère les vers anciens
fable d’hier et morale de ce quatrain contemporain
comment peut+on vivre et se trahir à ce point?
naguère
y’a pas deux secondes, l’amour avait été mis en jachère
par quatre années de guerre
tu fus le premier champ de blé
à pousser sur les terres brûlées
et pis ton père qui r’venait des vieux pays dévastés
s’est mis avec ta mère
à la réforme agraire
c’t’à craire
c’tait une super partie d’jambes en l’air
on t’appellerait baby boomer
puis flower power
à 50 ans la vie est encore un jeu de parker brothers
idéaux
industrio+sociaux
pseudo+modernité
telles étaient les deux belles mamelles desquelles
l’athée que tu étais tétais le léthé
oubliant tout ce qui t’avais précédé
ce fut le décès des
valeurs citées périmées
dans la libre cité
c’est d’valeur
quand l’bambin flushe le patriarche avec l’eau du bain
ben d’accord! c’est c’que fais avec mon rap, t’es d’accord?
j’éructe des liens des rapports, j’expectore
mais j’essaye d’être raccord avec mon histoire
là c’est l’trou noir
avant, pendant, après la grande noirceur
car tu fis table rase
jetant les bases
d’un édifice étatique qui s’enfonçait dans la vase
à marée basse
j’enrage
quand j’pus capable de faire main basse
sur mon passé
coute
mon ramage, n’aie pas peur je tiens bien mon fromage
cottage
là j’te tiens bien en otage
dans ton cottage post+lesage
sache que ton fils écoute ce rap
qui est un tgv qui tergiverse
paradoxal? l’art d’aller droit au but
en passant par 4 chemins
faisant
j’t’allonge une gauche, une droite
j’achève cette chicane te déboule ma finale dans les dents
ce rap est en vers et contre tous
ceux qui naissent à gauche et meurent à droite!
je suis en guerre ouverte
les oranges sont vertes
ma culasse est loco locass
ça fait que pile tu files
face tu débarrasses

dans ton temps le futur était simple
et le présent, tellement plus+que+parfait
t’as tout dit, tout vu, tout fait
le passé tu l’as décomposé
foudroyer duplessis avec l’équipe du tonnerre
clairer l’clergé: c’est clair, c’est c’qu’y fallait faire
l’utile révolution tranquille était nécessaire
pour faire la lumière et cesser de voir en arrière
mais là où tu me perds, père, c’est quand je te vois, toi
jadis idéaliste et souverainiste
maintenant matérialiste et pédéraliste
hier les ch’veux longs, tout l’monde en rond
pas d’condom
asteure au fond de ton salon
ainsi font, font, font les fonds de pension
t’as vendu ton audace pour avoir des piasses
c’est comme si samson sans sa tignasse
tentait à tout prix de ne pas perdre la face
mais quoi que tu fasses (fat+ass!)
tu n’es plus un baby maintenant, boomer
pour toi vieillir, c’est se salir et s’avilir
dès lors, tu prends l’âge d’or à bras le corps
pour ne pas que ton corps se détériore
tu stresses sur un bench press
pour retrouver les fesses de ta jeunesse
où alors en vitesse
tu te fais liposucer à silicon valley
mais crois+moi papa
f+ll+tion de gras ou v++gr+
rien n’arrêtera le temps ingrat; pas même toi
rien ne sert de pourrir, il faut mourir à point
la fontaine de jouvence acère les vers anciens
fable d’hier et morale de ce quatrain contemporain
comment peut+on vivre et se trahir à ce point?

imbu
ubu
sur la rue
dans tes revues
en entrevue
tu dois être vu
au centre de l’arène
tu te mets toi+même en scène
dans une pièce obscène et malsaine
où tu tiens le premier rôle
où tout repose sur tes épaules
atlas de la classe supérieure, sous les projecteurs
tu projettes ton empathie envers les plus démunis
quand tu laisses un gentil sqwidji laver ton cher cherokee
car comme tu te le répètes dans tes publicités
le confort est un droit, le luxe une nécessité

je suis en guerre ouverte
les oranges sont vertes
ma culasse est loco locass
ça fait que pile tu files
face tu débarrasses



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