l'oisiveté - prémisse n°3 lyrics
[couplet unique : gui]
je me présente je m’appelles en riant très fort, tu pourras t’en sortir, t’évader de ton propre corps
qui vole en éclat en écoutant les echos grandiloquants d’un mec en or qui dort depuis trois jours à côté des ports
je suis une loque sans cerveau, une vache sans troupeau qui ne sait plus où aller et qui trotte sur le port
toute façon, on finira tous noyés sans faciès, sans facettes, sans cachette avec de fausses personnes autour de notre corps
des chiens aboyant, des boyaux et voyant que le monde ne tourne pas uniquement autour de leurs propres tords
car à tord ou à raison, tu ne mords pas à l’hameçon
tu n’avales pas leur soupe mais n’éveilles pas de soupçons
en te cachant derrière les normes énormes que l’on t’a inculqué
tu parais paresseux en évitant ta vie et son ambiguïté
la presse t’opresse, tu n’oses même pas la regarder donc tu te sais ignorant mais tu te sens ignoré
un vent frais souffle sur les côtes, je crois que les pelecks p-ssent par là
on sera peut-être jamais à la côte, c’est normal on maille pas
je traîne avec les mêmes potes, ça fait 10 ans déjà
on se reprend un dernier shot, faites pas les faibles les gars!
les soirées se p-ssent comme ça : on se met vraiment mal, pour montrer que c’est b-n-l
plus on en devient pâle, plus on deviendra normal
nous on est pas des femmes, on est juste des fans de tal
et on s’acharne, on canarde le calar[?] perdu dans ce monde de malade c’est le panard
on s’attaque à notre foie quand il est tard et à chaque c’est de l’art gros (ouais)
j’ai pas la foi de fuir la vie, j’essai de le faire comprendre mais j’ai pas la voix de héracl-te
alors je me cache, je m’ent-sse, je me l-sse, j’ai besoin de faire le vide
complètement técla sur le matelas, fin de journée je ne suis toujours pas sortis de chez moi
rien faire me fatigue, 12h de sommeil, des cernes, des gr-sse mat s’enchaînent et la fatigue m’enferme
la tête vide et dans le vide j’imagine des bides, l’obésité de la solitude, des trucs qui me donnent mal au bide
tous seul je stress en flippant grave, en regardant mon corps comme une épave
échoué, une voix me parle, je ne la comprends pas, délabré je lui répond. elle ne m’entends pas
un dialogue de sourds solitaire qui rendrait fou la folie
et qui me pousse une fois de plus à me cacher dans mon lit
car je suis crevé, je manques d’air allongé je m’enterre les paumés moricière, tmtc le terter
on est la nouvelle ère, nos dégâts coûteront cher
toute la jeunesse en herbe entonnera nos airs
en envoyant dépité tes phases venues d’une fosse sceptique
je m’-ssoie tranquille et je regarde ce fossé ethnique
je suis sortis sans té-san et j’aimes [?] me défoncer le visage, me foutre la face au feu afin de [?] fanatiques loin de la marge
allongé devant la télé, alliqué allité[?]
je me sens -ssez lent, insolent, saccadant des rythmes
respectant des rita qui n’ont des [?] en attendant que la folie me quitte
[refrain x2 : gui]
des voix s’entrechoquent dans ma tête
j’ai le cerveau tamponneuse qui éclate sur une serviette
perdu dans mon cortex, avalé par un vortex, mon visage est à vif : on dirait le foie d’un soviet
[outro : gui]
huit-cinq
mystline
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