lombre (fr) - la lumière du noir lyrics
« le véritable outil, il n’est pas là
il n’est pas dans le travail
c’est la lumière qui est l’outil
parce que c’est toujours ce qui se passe
sur la toile qui me dirige. »
traverser la lumière à travers l’horizon
aimer le silence et ne pas craindre ses discussions
se servir du noir
profiter de cette lueur qui brille aux éclats
quand c’est une seule petite faille qui se dessine sur le volet
j’aime jouer avec, sentir sa chaleur desséchée
créer sa bulle et faire danser son âme
penser avec ses valeurs, ne plus craindre aucun masque
je l’utilise comme médiateur quand sombres sont mes pensées
la lumière jaillit du noir, comme son sourire éclaire mes journées
j’aime l’écrire, parfois peser son poids
j’aime voir ses vertus, sa singulière voix
« c’est une lumière secrète
une lumière qui n’est pas évidente »
distinguer cette luciole qui guide notre chemin
qui éloigne le mal, qui épouse le bien
ce n’est pas donné à tout le monde d’avoir du recul sur les choses
d’occuper sa place, de prendre conscience de la lumière dont on dispose
je veux crier, rejeter ces douleurs maladroites
cette noirceur qui noie l’homme dans l’ivresse, trop loin de ses amarres
sentir mes repères quand tout semble tellement perdu
je veux sourire et jouir de cette lumière crédule
panser les plaies …
soigner le noir …
par ses striures, observer l’espoir
« c’est ce que je fais qui m’apprend ce que je cherche »
c’est en fabriquant de la vie que se forge mon esprit
que j’apprends pourquoi je vis, que je crie ce que j’ai à dire
les objectifs sont nombreux plus on avance sur le chemin
plus on se tient la main, plus tout paraitra si simple
je me nourris du quotidien, de cette nature qui résiste
qui s’oppose à l’être humain à qui tout semble appartenir
en attendant la rivière ruissèle encore un petit peu
la pression d’eau baisse pendant que l’on baise les règles du jeu
pardonnez+moi d’être grossier, de lutter comme je le peux
je crois à la nature des choses, à son charme mystérieux
alors j’avance, j’avance, j’emmène avec moi
mon bagage et mes bras, prêts à déplacer des montagnes
« j’aime les déserts, j’aime les étendues nues …
comme j’aime le silence »
silence ça tourne, dans ce film qu’est la vie
combler les interstices pour sentir la force du bruit
le silence, je le représente, par de grandes immensités
des étendues nues qui sont riches que de leurs infinités
infinités à y voir, à penser son destin
l’homme est plus à l’aise quand il peut voir loin
crier ses peurs, sentir l’écho de sa révolte
paradoxalement l’écho rappelle cette bulle qui nous absorbe
dans celle+là on s’y sent bien, il faut bien aussi des fois
trouver son confort, c’est pratique quand on a que soi
je vois du haut de ma dune les paysages qui se croisent
je mets les voiles, je ferme les yeux, je me téléporte dans les étoiles
et puis j’aime l’« outrenoir », la lumière qui brille dans le froid
celle qui scintille même quand il n’y aurait pas vraiment de quoi
celle qui nous fait grandir, quand tous les signaux sont au plus bas
qui croit en l’espoir plus que moi, qui sait que je n’abandonnerai pas
c’est une petite voix enfouie dans mon corps qui assume mes plaies
qui surgit et qui guérit mon cœur quand il est abimé
c’est elle et moi, seulement elle et moi
cadenassé est l’accès quand je suis faible des fois
j’ai envie de tout faire sauter, de me barrer d’là, triste constat
ma vie m’fait mal mais j’lâcherai pas, t’es fou toi
même si tout est aligné pour que la mort m’ouvre les bras
j’lui cracherai d’dans, et je prierai pour qu’un éclair la foudroie
je veux rejoindre ma lune, cette lumière intérieure
retrouver le pourquoi je me bats, les raisons de mon combat
plus le temps de perdre du temps, il est tard, ça y est c’est l’heure
je veux continuer de prôner mes erreurs, de raconter mes histoires
tant que je ne suis pas à terre, je serai là, avec le sourire
a prier pour que ma vie ne se brise pas comme mes fêlures
c’est la lumière du noir, celle qui fait que j’écris ça
qui m’offre la foi, qui sait me faire croire en moi, quand ça ne va pas
je lui dois bien ça…
croire en l’espoir, ce qui ne tue pas rend plus fort, crois moi !
c’est la lumière du noir
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