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loryas - 6h30, je saigne encore. lyrics

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6h30, les gush sont d’sortie et arpentent tout le quartier
les femmes peu vêtues sont déjà quasi démaquillées, les yeux fatigués…
y’a plus rien à gratter, le soleil se lève ‘vesqui la flicaille pour pas s’faire soulève
les sirènes retentissent, les crackhead scrutent le sol dans l’espoir de trouver une dose
j’tchecke mon gars, je lui dis « rentre bien, on se capte à loccas’ »
il part sans un mot, regard froid et vide un peu comme mon frigo
sur le trottoir d’en face, je vois trois mecs chelous postichés sous l’échafaudage
j’ai compris que l’un d’eux négociait un crom’ de c avant d’le sniffer sur son bigo
une gova s’gare devant le s+xshop, quatre mecs sous ballon se tapent des barres
insultent les filles de joie qui passent, puis se lancent dans des grands débats
du genre « tu ferais quoi si t’étais millionnaire ? » ou « s’il te restait qu’un mois à vivre ? »
le genre de questions qu’on s’pose aussi lorsque la tise nous ravive
cette nuit les agents d’sécu étaient sous staffés, impossible d’virer tous les camés
pour l’gérant faut renta’ la soirée, tant pis si ça s’shoot dans les toilettes quitte à les voir caner
j’me pensais plus fort, mais j’sous estime encore tout ce que j’endure
du mal à t’regarder dans les yeux, c’est c’que mon miroir a le plus souvent entendu
qu’est ce que j’fous là ? j’me sens seul, très peu d’espoir
est ce que mes nuits seraient différentes si on voyait ma gueule un peu partout ?
est ce que tu m’en veux si je te dis que j’ai menti sur une partie d’cette histoire ?
ou si je te dis qu’j’ai du la romancer parce que j’me souviens pas d’tout
j’repense à l’époque où ça rappait dans les rues et dans les parcs
quand les baqueux nous voyait plus que nos profs de maths
les mêmes weekend, s’détruire nous fait sourire ou nous apaise
on s’dit je t’aime avant l’amour, on s’fait la guerre après la baise
suffit pas de reconnaître ses torts pour qu’on s’en sorte
pour rester éveillé j’essaie d’trouver les hommes sincères
j’repense à l’oseille, impossible de dormir sur mes deux oreilles
quand la nuit m’conseille d’ouvrir les yeux pour apprécier l’sommeil
j’ai noyé ma tristesse sur la banquette des clubs de strip
dans mes relations, absent et plus assez impliqué
j’ai connu les soirées qui laissent des cicatrices sur l’visage de c’type
la cocaïne dans l’hall plus simple à trouver qu’un briquet
j’ai beau crier ou obtenir tout l’or du monde
le passé n’s’efface pas, on ne pourra pas combler le manque
enfoncer le couteau dans la plaie, contempler le sang qui s’verse
j’en oublie l’importance du peu de frères qui me reste
des fois, la solitude m’a noyé dans le seum
des fois, j’aurai aimé croire en dieu pour me sentir moins seul
les daronnes de mes shelby sont mes daronnes
gros à 14 piges au collège on cassait déjà des vitres
elles nous enlevaient le verre pilé à la pince à épiler
ne pas se faire choper par les darons, y avait plus qu’à prier
les cops nous cherchaient, on les croisera pas si dieu veut
ces bouffons oubliaient qu’on connaissait les rues mieux qu’eux
puis j’ai recroisé l’regard d’cette fille, j’en étais paro
partie trop tôt sur la 89, elle veille sur nous d’là+haut…
avant j’rêvais de paname, mais ici la vie nous rend tarés
maintenant je veux brasser, coffrer tout faire pour m’barrer
des nuits à descendre le sky, dans mon 12m2
du mal à en parler quand j’pense à ma mère qui avait peur de me voir tout foirer

[appel]

désolé, si j’avais su j’aurai évité de faire le con
plus rien ne m’étonne, certains profs sont loin d’être des donneurs de leçons
on se fait la guerre et dis moi où est+ce que ça nous mène ?
première règle, ne pas se soumettre face à ces sous+merdes
donne moi un gun ou une rose que je te perce la tempe
quand j’te tends la main sois pas surpris si mes bras tremblent
l’amour rend aveugle, donc pas sûr qu’on se verra tant
je voulais fermer mes yeux à ses côtés, j’les ai ouvert à temps
je saigne encore



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