ltf - one piece lyrics
partie 1
[couplet 1 : lu’cid]
dans ses eaux, j’aiguise mes crocs (ouais)
[?] et zeu-ti j’maîtrise mes gros
les litres, les cônes, à force détruisent mes khos
et mes parents, les deux, j’les déçois zin (les deux)
j’change pas, prends jamais d’décision (nan)
et quand maman rer-pleu, j’vois qu’la honte dans ses yeux
ça roule des grands sbars, bourré dans l’parc (ouais)
zéko trafique avec zaki, sin-cou, nous dérange pas (surtout pas)
ouais, j’doute et pense qu’à m’shooter sans arrêt sous les lampadaires
rêvant d’sous et d’grande carrière pour mes gens, ma mère (faire les choses)
faire les choses mais merde, c’est chaud, les nerfs s’échauffent
les frères dealent la nuit, il s’agit plus d’faire des mômes mais d’faire des loves
retourner en arrière, on aimerait bien mais elle est loin l’époque
où on rejetait les clopes et saignait l’rrain-té, ‘vec mes potes
on voulait remplir les stades, être des sportifs de haut niveau (tu t’rappelles ?)
mais au fil de nos vies, gros, on n’a rempli qu’des niaks (merde)
aussi des [?]
envie d’brandir des li-sses d’vant mille pét-sses
envie d’voir les gens qui s’déplacent, envie d’départ, d’prendre c’qu’ils réclament tous (tous)
le bifton, le cash, cous’, dis-moi, tu l’caches où ? (caches où ?)
[couplet 2 : moken]
futur projet très carré tu testes pas, n’est-ce pas ?
trop d’mcs au mètre carré mis entre parenthèses
energie tesla fait qu’tu baisses la tête
tu penses qu’à… entre nous pas qu’un espace mais treize planètes
captes-tu un univers dans la capsule de bulma ?
j’ai mis l’cap sur mars, un bout d’ma clique de cadres sup’
profs à cap suisse, 300 sons en quatre feats
squad shit, c’est quoi l’thème ? c’est d’faire v’là l’bruit
leur trip est truqué, rap de troquet (ouais)
quand l’un d’nous kicke c’est beaucoup trop calme
on vient nous dire qu’c’est trop c’qu’on procrée
c’est beau l’combo, tous dans l’même truck, le truc est [?]
s’il est une drogue, on est des craqués
rap crack addict, cl-ssique comme la cadillac
sur leurs [?] fais trembler l’habitacle jusqu’à plus d’batterie
j’me roule une batte, frime
j’quadrille paris pendant qu’ta team tapine, suce [?]
[refrain : derka]
nombreux comme le wu-tang, gros, on cherche le one piece (one piece)
c’est sur eux, négro, qu’les wacks p-ssent (wacks p-ssent)
on a la dalle (on a la dalle)
on les laissera pas vivants cette fois-ci
nombreux comme le wu-tang, gros, on cherche le one piece (one piece)
c’est sur eux, négro, qu’les wacks p-ssent (wacks p-ssent)
on a la dalle (on a la dalle)
on les laissera pas vivants cette fois-ci
[couplet 3 : lpee]
j’pourrais laisser filer la vie au son de sa voix
gommer la ligne qui nous sépare, t’en as envie, je le sais, ça s’voit (viens)
brisons les chaînes, les règles et les codes façon basquiat (basquiat)
pour enfin voir c’que les autres ne voient pas
derrière mes versets se cachent des choses
non pas au verso, il faut juste le savoir nécessaire pour voir ça
à part ça, pour prendre du plaisir, j’ai ma p’tite idée
j’me lève vite fait m’en vais visiter barça
j’vais vous apprendre des choses même sans avoir fait la fac
et essayer d’pas vous montrer qu’j’ai caché ma niaque dans mes niaks puis mes niaks dans mes nike
merde, j’suis censé m’battre contre mes démons mais je n’m’en sens capable que quand j’ai l’mic (ah)
frangin, le biff un drôle d’engin
un bête moyen d’accéder au trône sans geindre
moi, j’veux mener la vie belle, avec mes khos surtout
être en permanence au-d’ssus d’vous comme david belle (ouais)
[couplet 4 : so’clock]
j’repense aux dernières années, c’est drôle (yeah)
car hier j’étais dans c’quartier quadrillé avec mes potes
d’ailleurs un quart y ère toujours, t’en as plus d’un qu’a vrillé
saleté d’époque, c’est p’t-être sur nos carrière qu’tout joue
donc pour pas perdre la tête ce son dans la mienne m’aide
on s’doit d’c-sser des prods mais putain d’sablier
on gâche du temps en s’r-ssurant avec ses potes
car ces mêmes potes sont dans la même merde
et en menant la même guerre, j’m’inquiète pour eux car j’y tiens
t’sais, quand j’y pense ça m’fait défaut
j’comprends ma mère, ouais, j’comprends qu’la mienne m’aime
mais plutôt qu’freiner j’pousse mon corps à ses limites
crame des phillies, un mal de crâne à engloutir des boîtes de nurofen, et
trop d’gens s’battent pour un p’tit cachet, s’c-ssent le dos à l’usine
j’ai vu trop d’gens qui stagnent, trop d’vies gâchées, j’aimerais qu’le monde soit uni
mais trop d’gens mentent, trop d’vices cachés
faut qu’j’réussisse, si j’dois l’faire, c’est dans la musique
donc j’prends l’stylo bic, on aimerait bien vivre nos vies avec ce rap
mais pour certains, il n’ouvre qu’les portes d’un frigo vide
ceux qui percent en l’voyant comme un p’tit lobby, ça reste rare
tu n’sais pas c’que sont prêts à faire les rats quand la vie l’oblige
oui, ça crève de rage : la vie, cette pute, elle t’offre que dalle
mais quand t’as plus rien, cet espoir, c’est la plus belle chose que t’as
donc le pari est simple mais combien compte-t-il épargner d’vies ?
autant jouer à la roulette russe le barillet plein
[refrain : derka]
nombreux comme le wu-tang, gros, on cherche le one piece (one piece)
c’est sur eux, négro, qu’les wacks p-ssent (wacks p-ssent)
on a la dalle (on a la dalle)
on les laissera pas vivants cette fois-ci
nombreux comme le wu-tang, gros, on cherche le one piece (one piece)
c’est sur eux, négro, qu’les wacks p-ssent (wacks p-ssent)
on a la dalle (on a la dalle)
on les laissera pas vivants cette fois-ci
[couplet 5 : m le maudit]
si c’est ma dernière parole, s/o à mes homies
déambule comme des momies
freestyle dans l’bus pensant à nos mommies
plus rien n’nous touche, mon cœur cherche une feuille
et si vite, toujours, une batte et d’l’élixir d’soupe rouge
d’une part, tu penses que j’vis bien ? tu parles (espèce de sale chien)
j’suis un pur chat dans une bande de p’tits chiens
s/o à mes anciens qui ont bibi l’crack
[?] p’tit peu d’remords quand iblis frappe
et c’est traître
j’roupille c’est vrai, j’oublie cette merde, j’roule un phillies large
dès mes seize berges, j’ai rompu l’cordon ombilical
ça y est, j’suis complètement zombie
[?], j’fais danser la zumba
tu pourras pas m’bicrave, on va t’pourave, sale b-tch -ss
black, beur, toubab mafia, c’est pour la familia
pour la putain d’famille [?]
partie 2
[couplet 1 : lu’cid]
fini de râler, j’agis vite, faut qu’j’triple de salaire
car ici, en manque de fric, je galère
j’veux la vie de bradley cooper
trois audi, deux [?] prêts à tout à toute heure
comme un mafiosi de palerme
certains d’mes khos, mes frères, étaient dans l’deal de galette
certains l’auraient fait s’il le fallait
canon dans la bouche, vise le palais, évite de parler
j’viendrai en face de oit et si t’essayes de fuir, j’te balaye
l’école, j’laisse tomber, j’aime compte mais j’m’en fiche de thalès
p’tit frère, libère ta rage au lieu d’enfouir le mal-être
quand des faits m’blessent, que j’suis touché, j’fais mine de pas l’être
car les montrer c’est la plus grande des faiblesses
[couplet 2 : derka]
bébé, désolé j’ai pas l’temps, faut qu’j’f-sse des p-sses
pour finir mes jours au soleil ou à las vegas
j’peux pas m’p-sse d’aç, de cette saleté d’cash
faut qu’je f-sse des [?], j’peux pas gâter grave
j’choque comme le daron s’lève pour une misère (putain d’merde)
j’choque comme quand t’apprends qu’ton p’tit frère visser
[?] met à détaler
parce qu’on parle de te-stree, d’quettes-pla détaillées dans l’escalier (ouais)
on va pas t’épargner, touche à la famille on t’shoote à la charlie
on est les yeurmés, le boumara l’a dit, ouais (c’est nous)
j’fume pet sur pet, sept sur sept, j’écris texte sur texte (toujours)
midi-minuit, y’a les dec’ sur l’tec (tout l’temps)
tu veux nous test, gros ? ici, c’est tête sur tête (putain d’merde)
[couplet 3 : moken]
j’fais les choses dans les règles, j’tiens à mes rêves d’enfant scellé
c’en est l’écho, le rap, j’en ai les codes
rappeur élégant, j’rappe, j’mets les gants
pour amortir la frappe, encore plus salace qu’une charge d’éléphant
j’déchaîne les éléments célestes
j’rappe la foudre, j’rappe ma véhémence
j’m’élève, élève de l’immense
soleil, j’célèbre chaque jour de la semaine
j’inhale les herbes médicinales sur le divan, j’sommeille le dimanche
j’ai du temps à poncer, rien foutre c’est ma p-ssion
d’paris mais là où est ma place n’est pas en pension (nique ça)
pas d’attention, abstention, souvent absent
souvent sous verte, souvent un saxo siffle dans mes enceintes
de père en fils, on s’file un monde qui part en cette-su
on l’reçoit sept sur sept, soit t’es dans l’sept, soit t’fais d’ssus
pourquoi l’changer quand tu peux faire la fête juste ?
[?] et croire aux légendaire succès
la gloire est éphémère, un grand m’a dit :
“ne pas s’presser, taffer, ne jamais s’laisser test”
j’écris des textes, pas des essais d’vice
les pesetas veulent [?], tu peux cesser d’jarter
j’t’emmerde si tu comprends pas mes sons
on peut en parler mais j’vais pas perdre mon temps si t’entends pas raison
f-ck ton mc qui sait tout, sait-on qui c’est ? f-ck
laisse-moi p-sser, si t’aimes pas, t’écoutes pas et puis c’est tout
[couplet 4 : lpee]
yeuz rouges, on a mé-fu la frappe
même si j’vois que flou, j’reste à l’aise sur la gratte et carré sur la sappe
l’industrie est à chier, presque achevée
on est lâché, vu qu’ça rappe vous jactez sur whatsapp
tu sais, quand tu t’exprimes, les gens ragent
ils préfèrent quand tu t’excuses d’avoir commis un tel crime (putain d’merde)
costard serré, grosse mallette, les joues rouges
si tu les touches, c’est là qu’tu gagnes le match : écrire c’est d’l’escrime
mais ma question c’est : quand est-ce qu’on quittera l’tiekson ?
c’est pas que j’m’y déplais, nan j’ai quand même de l’affection
pour ces rues qui m’entourent
mais c’que j’veux voir, moi, c’est tous mes g’s en tournée
appelle-moi si tu grattes, le temps qu’j’m’extirpe des bas fonds
nique le taf, on vise le plafond
ras l’bol, [?], nan sors l’alcool kiwi rhum, fly comme sitting bull
on avance avec les mains salies
et quand le diable danse, les miens se lient
le rap c’est ma chance, j’f’rais comment sans lui ? (comment ?)
les reins solides, prime insolite, perdu dans l’noir, j’t’appelle si j’me retrouve
[couplet 5 : s-cap]
ouais j’me plaindrai au créateur
quelques questions à lui poser
lui d’mander si c’est bien de plein gré qu’il crée la peur
[?], 22 juin ouvre les réacteurs
plus d’prédateur mais plus de détracteurs (mais plus de détracteurs)
et depuis presque [?], on a prouvé c’qu’on valait
trouvé c’qu’ils veulent : du rap chaud qui dégage des vapeurs
eh, viscérale est la peur depuis qu’on inonde les ondes
ils font les cons, ils savent qu’mon groupe il est àl et à l’heure
d’mande à lechar, toujours en tt mais toujours pas d’audi
toujours tu parles mais et après toujours t’applaudis
nan, notre mutation leur a provoqué une frustration
flow construits et futurs comme l’un de ses plus pures actions
d’t’façon ils profitent du luxe avant la luxation
eh, on les aura à l’usure, avant l’usurpation
[outro]
ah ouais, askip le projet il est fini là ?
putain, déjà
c’était d’la bonne ou pas ?
ltf, boris de l’est
cette année, c’est à nous
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