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lucio bukowski - nativité lyrics

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[couplet 1]
le bourreau vomit son repas devant le corps démembré d’un type dans une mauvaise p-sse
le fourreau vide chante un blues larmoyant car la lame l’a quitté pour une belle gorge hélas
cette solitude dans un corset haut d’gamme n’en demeure pas moins une extraordinaire garce
s’épaissit l’air dans le soir, et le noir revient dominer troquets perdus et parn-sses
me déplace en troïka, avale deux/trois nikka
pendaison d’oligarques sur fond d’électronique
pars en fumée comme le rêve de toute génération avant d’entrer dans l’rang
crémation intérieure, création antérieure à la naissance et redéfinit l’temps
j’atterris sans embûche, accueilli dans l’embarras par l’époque et ses fidèles larbins
rien à cirer, je n’me situe nulle part, comme le sage constatant que l’échec est atteint
aucune pression dans mon crâne, et le reste n’est que songes brumeux échappés de mes draps
aucune pression dans mon crâne, et le reste n’est que songes brumeux échappés de mes draps

[refrain]
tout ça se termine et commence dans les larmes ; me déclare en paix, oui, j’ai baissé les armes
élever le reste pour mieux creuser l’écart, me laisser derrière dans les doutes et les bars
r-ssemble les cendres et les balance au vent, ainsi lent, j’évolue et regagne l’élan
perdu d’antan dans un bout de néant, je me répare depuis dans un jour de géant
m’élève à l’abri des orages d’ego des autres, m’élève à l’abus des breuvages, éclos mes fautes
illusoires dans l’attente du bus de minuit pile, savant mélange de latence et de hibiki
savant mélange de mon temps et de son refus ; sans vanter l’antre en mon âme, je me sens repus
semblant de sembler d’attaque, vis sur la défense ; cent ans que, d’emblée, ma tâche est dans la dépense
d’énergie coule leur amour et je meurs au mieux, gis dans la cour de mon art et je me relève
dans la soie douce d’un matin, je me resitue ; dans la voix douce d’un bon blues, je récapitule
d’énergie coule leur amour et je meurs au mieux, gis dans la cour de mon art et je me relève
dans la soie douce d’un matin, je me resitue ; dans la voix douce d’un bon blues, je récapitule

[couplet 2]
j’rallume les heures quand la tocante s’arrête, vends mes cauchemars dans des brocantes à rêves
la nuit, je mens car la nuit est naïve, et puis je me rends quand le soleil arrive
mes cyclamens forment des bouquets de pertes, et j’en collectionne amertume délicatesse
demeurons tristes dans cette ivresse d’iris, et la lumière revient sur tes traits de déesse
égarons-nous dans cette ville affamée à laquelle j’ai offert mon aorte en offrande
temple moderne, sur l’autel, affalé, je me délesterai des miennes et de vos chances
écrire n’est rien, c’est une perte de poids, leur postérité sous un tertre de gloire
ma mathématique sous un reste de voie, rien à branler de vos règles de trois

[refrain]
tout ça se termine et commence dans les larmes ; me déclare en paix, oui, j’ai baissé les armes
élever le reste pour mieux creuser l’écart, me laisser derrière dans les doutes et les bars
r-ssemble les cendres et les balance au vent, ainsi lent, j’évolue et regagne l’élan
perdu d’antan dans un bout de néant, je me répare depuis dans un jour de géant
m’élève à l’abri des orages d’ego des autres, m’élève à l’abus des breuvages, éclos mes fautes
illusoires dans l’attente du bus de minuit pile, savant mélange de latence et de hibiki
savant mélange de mon temps et de son refus ; sans vanter l’antre en mon âme, je me sens repus
semblant de sembler d’attaque, vis sur la défense ; cent ans que, d’emblée, ma tâche est dans la dépense
d’énergie coule leur amour et je meurs au mieux, gis dans la cour de mon art et je me relève
dans la soie douce d’un matin, je me resitue ; dans la voix douce d’un bon blues, je récapitule
d’énergie coule leur amour et je meurs au mieux, gis dans la cour de mon art et je me relève
dans la soie douce d’un matin, je me resitue ; dans la voix douce d’un bon blues, je récapitule

[outro]
j’apparais solitaire par équipe, j’apparais trop binaire, paraît-il
pari pris, garanti par éthique, j’agrandis ma hantise par réplique
remporte cette putain d’lutte sans l’atout ; cette nuit, un simple fou prend la tour
réalise mon ouvrage dans l’amour, abandonne ma colère dans la boue



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