lupin (fra) - link lyrics
(yeah hun)
j’suis tombé de haut vers les bas fonds
j’fais tomber les masques comme des moucherons
j’vais couper des têtes comme un bûcheron
cavalier sans tête, mais avec la raison
la piste elle est sale, j’fais des aller+retours
les chaussures sont crades et y’a v’la les trous
j’veux remplir ma coupe, mais j’ai v’la les cours
j’dois serrer les dents car, y’a v’la les courbes
du sang sur le poignet, les yeux devant mon ordi
j’fais qu’taffer au max en brûlant dans mon taudis
les yeux ils ont cramé, le veau+cer a cramé
les émotions buggées, le cœur en macramé
pourquoi mon p’tit coeur est+ce qu’il change de rythme?
s’il te plait dis+moi, mais qu’est+ce qui fait ça?
y’a bien que mes démons pour kiffer ça
ils suivent le tempo, régulent l’algorithme
au fond tu sais babe que c’est pas pareil
j’ai besoin de toi, t’es mon appareil
auditif, affectif, t’es tout, mais t’es pas factice
moi depuis tout p’tit j’ai appris quand me taire
la face contre terre, j’salue les scarabées
dans ma caravelle, j’entends que le tonnerre
j’regarde le ciel il est l’heure de y aller
le temps c’est une prison, je dois m’en libérer
f+ck être un tison, si c’est pour être mouillé
là j’suis en pierre, son regard ma figé
j’suis né hier et j’vais mourrir en juillet
la quête elle est longue babe tu sais comment c’est
à peine que j’fini, que j’dois tout recommencer
j’avancerai comme link babe, malgré la tempête
et d’ma petite berline, je fermerai les fenêtres
la quête elle est longue babe tu sais comment c’est
à peine que j’fini, que j’dois tout recommencer
j’avancerai comme link babe, malgré la tempête
et d’ma petite berline, je fermerai les fenêtres
j’crois qu’le ciel est saoulé par ma gueule
je vie comme si j’avais les sous d’michel
la pluie sur ma te+tê, la mort j’l’accueil
si j’vois une belladone c’est sur j’la cueille
je vais graille la haine comme un carnassier
le serpent, la hyène devant son assiette
j’en ai grave assez, j’incarne l’homme d’acier
le coeur en metal aimerait faire la sieste
ma déter elle ne date pas d’hier
elle grandit si vite comme un conifère
le doux froid d’l’hiver devient mortifère
la diète que j’ai faite elle est morte hier
pas le même vécu, pas le même back
pas les mêmes histoires, pas le même sac
pas les mêmes pensées, pas le même lac
pas le même poison, pas la même laque
j’ai frapper un mur quand j’ai rêvé l’ciel
la même boule au ventre et j’ai gouté l’sel
les jointures en sang quand j’ai frappé l’mur
la clôture en feu, c’était la seule cure
j’suis pas là pour briller, j’suis pas là pour parler
mais c’est c’qui m’fait vibrer
le mal je l’est chassé, mais là j’suis étouffé
maintenant que j’ai tout fait, pourquoi j’me sens brisé?
la quête elle est longue babe tu sais comment c’est
à peine que j’fini, que j’dois tout recommencer
j’avancerai comme link babe, malgré la tempête
et d’ma petite berline, je fermerai les fenêtres
la quête elle est longue babe tu sais comment c’est
à peine que j’fini, que j’dois tout recommencer
j’avancerai comme link babe, malgré la tempête
et d’ma petite berline, je fermerai les fenêtres
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