lxn - ma morale lyrics
j’parle trop et j’débite vite
tous ces mots sortent du vide
un vide tellement profond
que jour et nuit j’confonds
mon cœur saigne et voici son testament
t’as voulu me tester faut -ssumer maintenant
laisse moi parler j’n’ai plus le temps
pour t’écouter je suis devenu impatient
potentiellement le plus taré de tes patients
qui s’acharne a recracher les pilules depuis longtemps
a c’monde j’suis pas adapté
sur les cœurs j’viens frapper
têtu, ma plus grande qualité
crois moi qu’tu vas en baver
tu m’as regardé, tu m’as observé
tu n’as rien vu ça t’as frustré
j’ai le visage aphone
ouvre grand tes oreilles
j’suis très dur a capter
y’a qu’le travail qui paye
je crie et tu n’entends rien
je souffre mais tu ne sens rien
ma musique une dose de morphine
pour le clown triste et sa p’tite mine
pour le funambule sur son fil
qui ne sait plus ou marcher
pour ces gens qui filent
sans savoir ou aller
prends l’temps de l’écouter
juste p-sser un bon moment
j’vais pas changer l’p-ssé
juste améliorer l’présent
repousser ton future proche
proche du bonheur les cartes en poche
j’viens te r-ssurer si tu doute
les autres on en a rien a foutre
puis nique sa mère j’vais tout dévoiler
te dire c’que je pense sans filtrer
putain d’monde, ils l’ont gâché
j’veux pas sortir, mais me cacher
qui peut encore espérer voir un jour un changement?
quand ici bas même tes parents ne peuvent pas t’aider
sans amis sans personne pour te comprendre
ton cœur brûle tu cherches la corde qui va te prendre
mais tu es faibles arggg
bien sure tu pètes un câble
tu as raté ta propre mort
on te traite d’incapable
j’vais propager la mort ils peuvent tous crever
got d-mn j’ai la haine et ça n’fait que commencer
j’arrêterais quand y’aura plus rien a brûler
quand quand quand j’arrêterais enfin de penser
penser sans fin, du début a la fin
a mes débuts je pensais a ma fin
c’est pas la fin du monde
je partirais avant
toujours pas sur les ondes
qui a coupé l’courant?
t’es pas au courant?
le rap est mort
je suis un nécro-man
j’ai sauvé les porcs
j’ai fais ça pour toi et c’sont eux qui mangent
dénaturent mon travail, sache que ça m’dérange
trop de vautours aux viles desseins
que dieu me donne la force d’cre-vrain
seigneur donne moi cet étrange sentiment
qui t’fais oublier les murs de ciment
qui contre toi se dressent, la folie ne cesse
pas d’elle même, en direction d’la mort j’me presse
mais pas sur la détente, ils profitent
me regardent souffrir, ils jouissent
je le jure si je sors, le premier
qu’je chope est un homme mort
tu peux m’croire j’n’ai qu’une parole
la détermination est mon point fort
le temps me donnera raison si je vis
-ssez longtemps pour les voir pourrir
aux lèvres ils verront mon sourire
et je ne suis pas sure que ça puisse me suffire
apres ça? apres rien
je deviendrais une âme errante
j’aurais tout perdu et c’est ça la morale hilarante
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