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maj trafyk - la postérité lyrics

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[paroles de “la postérité” maj trafyk, eben, fdy phenomen]

[refrain : maj trafyk]
on lâche un 16, un style libre pour la postérité
la main jamais loin du fer même pendant une pause mérité
tous différents chacun ramène sa putain d’vérité
qu’avons+nous raté ? nouvelle génération déshéritée

[couplet 1 : maj trafyk]
un putain d’ don pour la poésie, un air de poséidon
combien de vies pour obtenir c’que nous méritons ?
reste tranquille va falloir redescendre d’un demi ton
dois+je vraiment lâcher l’kraken sur ces petits cons
le ciel est un tableau de maître que j’aime à contempler
avant d’cracher des tempêtes, à faire les murs trembler
j’suis dans mon putain d’domaine, préfère te le dire d’emblée
chercheur de rimes envoûtantes, déesses au tarma cambrée
tu m’verras jamais vendre la mort à ces âmes en détresse
mais peut+être torturer un porc de pointeur que j’séquestre
j’ai patois jamaicain pour insulter ces sketels
laisse des confrères en miettes comme squelette de skater
a cette heure+ci, encore à peaufiner l’coup du siècle
ont toujours mon respect celles qu’tu payes pour du s+x
et j’décroche pas du rap comme du crack ou d’une secte
reddington avec une beubar, d’une élégance funeste
[refrain : maj trafyk]
on lâche un 16, un style libre pour la postérité
la main jamais loin du fer même pendant une pause mérité
tous différents chacun ramène sa putain d’vérité
qu’avons+nous raté ? nouvelle génération déshéritée

[couplet 2 : eben (2 neg’)]
j’écris parce que la vie est un bordel
un sourire peut devenir mortel
si les gens sont devenus amers
c’est que l’état leur offre que de la merde
ici prier le ciel ne suffit pas pour rester locataire
les dettes poussent au suicide les plus fragiles au salaire précaire
les mômes sont devenus hardcore et pour un rien ça te rafale
perdre la tête devient b+n+le car le sheitan refuse d’être sociale
la vie elle te rend barge parce qu’en cage on devient tous malade
alors j’écris des pages et viens pas me dire que ça reste une ballade
arrête avec tes salades, j’vous vois chuter quand moi j’escalade
le rap est devenu crade alors je nettoie le sol à coup d’grenades
mes textes des plaidoyers lanceurs d’alertes
un rappeur pour l’étiquette, la concurrence à le cul sur la sellette
il y a plus d’avenir lorsque l’écrit bannit vite la morale
lorsque l’habit fait bien le moine et se transforme en chorale
eben te lâche un 16 pour la postérité
dis moi combien j’ai du en postériser
[refrain : maj trafyk]
on lâche un 16, un style libre pour la postérité
la main jamais loin du fer même pendant une pause mérité
tous différents chacun ramène sa putain d’vérité
qu’avons+nous raté ? nouvelle génération déshéritée

[couplet 3 : fdy phenomen]
qui paiera verra péra ma véracité
le mojo à kinté, faire honneur aux r.i.p
le style est libérable, les rats de labo sont acquittés
j’débranche les électrodes, enlève mon crâne de l’appui tête
tueur de bamboclat, j’ai laissé mes empreintes
mon coeur est en boucan, j’ai niqué les enceintes
j’dérange 2, 3 ancêtres en bisten
jeune, j’ai posé ridé, la postérité jugera la distance
le rap sauve, j’lègue mon flow à la science
j’crois qu’c’est l’heure pour qu’j’retourne chez alassane
j’sais pas dire au revoir à la scène
j’peux pas sauver les meubles, le feu est parti de la cave
violence thérapeutique
marianne s’en bat le cl+to, les balles sont hétérocl+tes
elle attend que nous péricl+tons
j’suis pépère au tieks, petite pepperoni
je prospère un peu, millions d’à priori, phenomen



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