makiavel - faubourg joie lyrics
[intro]
yeah yeah
[couplet 1]
j’parle pas pour rien, j’essaie de me préserver
enfer ou paradis, c’est toi qui va réserver
avant de tirer, faut savoir viser bonhomme
même avec les balles, j’suis le plus économe
y a des choses plus importantes à apprendre aux mômes
j’connais la galère, j’refuse jamais l’aumône
j’escalade les montagnes, t’es posé sur le trône
j’ai vu des mecs chauds refroidis par le chrome
réussir, gros, ça fait pas tout, y a des bons des mauvais partout
mais si tu pètes j’te dirais psahtou, et qu’on s’en bat les couilles : rien ne sert de jouer les kakou
tu viens d’sortir les nouvelles aix max, j’ai ressortie l’ancienne paire de babouches
j’ai pas besoin d’swag pour vous c-sser la bouche
couteau sur la gorge tu verras que l’homme accouche
putain, j’rape mieux que leurs pères, ils croient que j’rap pour leur plaire
j’m’en bat les couilles de tes rappeurs en bois, ces bâtards n’ont que la gueule de l’emploi
il est vrai que le monde change, on est pas obligés de changer aussi
j’pose mes genoux, mon front au sol, afin de n’jamais oublier qui je suis
on a pas tous les mêmes chances, on a pas tous la même envie
posé au fond du club quand les gens dansent, moi, j’fais semblant d’oublier mes soucis
[refrain] x2
rape, rape, rape comme un lâche, gros, tu perds ton time
t’es qu’un faux bourgeois, j’suis dans la rue
j’crois pas qu’nos ‘blèmes soient les mêmes
j’regarde d’où l’on vient, j’regarde où l’on va
j’fume, j’lean et puis j’m’endors, esclave mais je rêve encore
[couplet 2]
tu pars, tu laisses un vent mais tu reviens comme l’été
puis tu regrettes avant, j’te mens pas : j’ai oublié comment c’était
ok, on vient du de-blé mais nos b-tches sont toujours clinquantes
ton pote vient de sniffer 2 g, mon pote en a bicrave cinquante
j’baise tous ces ripoux en bleu marine, non, j’attendrai pas qu’ils viennent me marave
j’ai double capote pour baiser marine, p-sseport is– pour baiser marianne
et j’la baiserai jusqu’à ce qu’elle m’aime, on vient d’m-rs-ille dans nos têtes, c’est l’ahyate
on fait bander les p’t-ts bourgeois du 16e mais on est cramés comme nice et l’arianne
faut juste une belle parole pour soulever des foules
pourquoi faire de la muscu’ pour soulever des couilles ?
j’m’en balance des bobards que tu craches, grosso, y a qu’la vérité qui fâche
en fait, j’ai toujours d’la beuh dans les couilles mais tu la trouveras pas, nique sa mère la fouille
faut une kalash’ pour montrer les doses, mais un cerveau pour calmer les choses…
il est vrai que le monde change, on est pas obligé de changer aussi
j’pose mes genoux, mon front au sol, afin de ne jamais oublier qui je suis
faire du mal ou aller prier, n’fais pas les deux en même temps
à l’aube, tu prendras une douche de billets, la soirée finira en bain de sang
[refrain] x2
rape, rape, rape comme un lâche, gros, tu perds ton time
t’es qu’un faux bourgeois, j’suis dans la rue
j’crois pas qu’nos ‘blèmes soient les mêmes
j’regarde d’où l’on vient, j’regarde où l’on va
j’fume, j’lean et puis j’m’endors, esclave mais je rêve encore
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