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mc jo hell - des structures et lyrics

[intro : alain soral ]

[couplet 1 – mc jo h-ll]
moi j’ai grandi en faite, avec ce putain de bagage triste
pas de famille en faite, j’avais pas de cadeau, pas de gâterie
avec la cert-tude malheureuse que même les pote-ca trient
ceux qu’elles épargnent, réussissent dans leur pro-cracie ou dans le braquage des caisses d’épargnes
j’ai 14 ans moi et mes potes on ride donc c-sse des bars
on est déjà bien loin de la case départ, rien qui s’p-sse on r’garde le temps filer
on t’parle de la prison où la lumière s’éteint et où le garde veut t’enfiler
jamais j’aurai pensé qu’avec le son j’aurais autant de feeling
mes apéros j’les rêvais tous au darjeling
et si j’étais capable d’y croire j’me dirai victime de sorcellerie
la vie une pute on le sait mais quand tu sors ton s-rs- c’est le ris
j’essaye de relativiser, des gosses crèvent la dalle, j’imagine que leur sort c’est le pire
mais quand j’écris mes phases, j’me dis que je vais avoir des ennuies si je la sors celle-ci
dans le berceau de l’humanité le seul gros lot qu’on tire au sort c’est le riz

[refrain x2 – mc jo h-ll]
on est déstructuré, le désordre est structurel
persuadé que notre problème est désormais culturel
et dire que les hommes éduquent les rêves dans un p-ssé édulcoré
(ecrire est xxx)

[couplet 2 – mc jo h-ll]
tu veux la vérité, c’est ce que je me sens mal 30 sec par minutes
j’respire le même air, j’peux rien changer malgré tous les combats que je mène
l’argent, seule maladie où ceux qui souffrent c’est ceux qu’ont pas le virus
j’écris 2 fois par jour et pas loin de 7 fois par semaine
un manutentionnaire des rimes vu que j’écris tous mes textes à la chaîne
loin des défaites qu’on m’attribue, c’est malgré les combats que je mène
c’est ceux qu’ont pale figure qui refuse le plus les couleurs de ma tribu
eclat de rire plus forcé qu’une porte dans un cambriolage
j’mène une vie plus subversive qu’un trafic embryonnaire
plus coupable qu’un colon face à l’afrique remplie d’colère
fervent comme 2000 hommes dans une église épsicopale
et puisqu’on parle de mon talon sachez comme moi qu’il est d’argile
érodé par l’alcool le sh-t et les positions léthargique
j’p-sse mon temps à la raconter accoudé à un bar à tisé
dans une soirée pourrie pourvu que y’ait un bar à vider
ou dans la rue face à un flic que j’essaye de baratiner

[couplet 3 – mc jo h-ll]
se faire lécher les pompes une utopie ici c’est celles du sir qu’on cire
on manque de pot comme un gosse qui se fait circoncire
j’en ai ma claque de toutes ces putes qui disent ne pas aimer le cul mais niquent
trouve la foi dans la bite d’un homme pas dans le mariage euc-ménique
que ceux qui l’ont seulement un peu vécu méditent
porter l’amour sur tes épaules fatigue plus que soulever une pet-te
j’suis mon truc à la lettre, pourtant pas besoin d’abcédaire
et même si j’atteins la lumière j’deviendrai pas abé c’est dead
avant que l’état abaisse les dettes, de ses pays oprécés net
j’m’arreterai pas avant qu’on dise d’mc jo j’ai compris ses vers
même si j’ose l’acomplire c’est vers les miens que j’suis le plus sévère
comment dire, ils commanditent, commendent irrémédiablement
parait qu’lenfer est sympa, j’irai bien mais l’diable ment
plutot que de faire les cents pas dans une course à l’armement
dés j’oublie le rap et l’écriture j’dois avouer que l’art me manque
et j’constate que la gravité fait pourtant que les larmes montent

- mc jo hell lyrics

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