melan - j'm'en souviendrai lyrics
j’me souviendrai d’l’odeur de l’insouciance
gosse tu cours partout, avant que le parcours au coup par coup me délivre la souffrance
des glaces et des c-ssettes
p-sser du rire au larme, écouter l’petit nicolas à l’époque ou j’ent-ssais les c-sse-tête
de la première claque que la zeub te fout
mes repères font thème, les stages à clairefontaine avec mon club de foot
du premier badtrip quand je goute la skunk
baise la patrie, à 12piges j’faisais d’la batterie dans un groupe de punks
j’oublierai pas paname, les potes, les chutes de neige
les premières bananes, l’âge où j’cachais la drogue dans les chiottes du collège
des homicides, des sorts dévorés
la peine du-per, en 2006 le corps du père qu’est retrouvé dans une forêt
des meufs et des histoires d’une semaine
des premières teufs, des reufs qu’avaient reup, ‘lachaient pas leurs reuss d’une semelle
peur des poucaves si un frère te citait
cheum, qu’un jeune caché dans les bois pour esquiver les guerres de cité
j’oublierai pas la chute de l’industrie du disque
le gout amer de l’injustice, ni cette pute d’institutrice
le 7-8 et l’bus de ligne 4-6-4
la froideur de cette ville et tous ces gars ciste-ra
des sales histoires
l’impression qu’tout ça c’était hier même si j’sais
que l’temps p-sse j’suis loin du premier spliff derrière la mjc
des heures de colle, du collège et d’ses contraintes
des lâches qui s’cognent, qui perdent et qui reviennent 7 contre 1
j’me souviendrai d’l’odeur d’la mort, des deuils et quand j’ai souffert
voir un visage froid une dernière fois dans un cercueil ouvert
j’rêve que les vrais montent et qu’les bidons descendent
j’oublierai pas qu’j’ai failli y p-sser imbibé d’un bidon d’essence
quand t’as 14 piges les guisdés p-ssent qui disent hé fils
les flics t’épargnent, j’ai visé, misé, tisé, brisé d’puis l’départ
j’me souviendrai d’mes idées inédites d’mes ziks anti ladys
des teddy, d’mes coups d’blues et du coup d’boule à zinédine
nan nan, j’oublierai pas tout ça
depuis qu’mon coeur c’est ma boussole, j’porte mon fardeau dans une valise toute sale
j’ai craché ma bile, tant mieux si ça t’a plu
j’me suis promis d’rien lâcher à 17 piges depuis l’morceau “la plume”
j’me souviendrai des fugues et d’couper l’shit en lamelles
dormir dehors déçu d’voir l’peu d’gens qui t’aident quand t’es dans la merde
la vie c’est court, j’me barre des embrouilles du christ pour deux balles
j’oublierai pas la violence du bizz quand ça tourne mal
fermer les yeux, c’est prendre les messies pour des gens ternes
avec moi, ne prends pas des vessies pour des lanternes
courage à ceux qui croisent le fer au verre
le graffiti m’poursuit, j’ai remporté toutes mes poursuites, j’emmerde la ferroviaire
légendaire, j’explique, braille, mais jamais j’cause trop
j’oublierai pas les sprints sur les rails de denfert rochereau
et pour ma part, j’suis comme ces nazes qui redoublent leurs dettes
dédié à ceux à qui il manque une case mais qu’ont toute leur tête
j’repense à des souvenirs qui ne sont plus plaisants
dur d’garder l’sourire, j’oublie pas ceux qui ne sont plus présents
sur nos routes, le but c’est qu’le bord nous épargne
comprends que j’doute quand j’m’attache car la mort nous sépare
j’espère qu’elle est pas prêt d’me registrer d’si tôt
j’me souviendrai d’mes premiers morceaux enregistrés chez sitoh
avec efforts, j’ai décrit cette ville aux (?)
la plume, mémoire à mes morts et smoke à babylone
j’oublierai pas toulouse, même si ses rues on faillit m’écarter d’mes buts
le panorama du quartier des putes
c’est là où sur un cahier j’débute
a l’époque pour brailler j’mer-fu, j’apprends vite a me méfier des brutes
14 piges et j’débourre des connes
j’prends l’stylo, j’débite parce que y’a que des débiles dans ma cour d’école
ma plume me dit d’rester vrai, d’jamais perdre de vue sa mine
c’est pas pour rien qu’mes meilleurs profs sont devenus des amis
les clichés des poissons rouges d’eaux sales
brisons l’bocal, j’me souviendrai d’l’-ssistante sociale et d’la mission locale
j’voulais faire du son mais j’ai pas la bande à t-pain
dans tout c’que j’aime, désolé maman, mais y’a rien qui paye
et j’oublierai pas, le nombre de fois où j’galère à manger
mais j’garde la force et la foi quand le mic est branché
malgré tout ça, dites à ceux qu’j’aime qu’ils ne s’inquiètent pas
j’m’arrête ici et j’marque mon blaz’ en bas d’la 5ème page
mani deiz à la prod, omerta muzik
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