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mentalités sons dangereux - chant d'mines lyrics

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– davodka
personne ne maitrise nos rimes
on voit qu’la zik est misogyne
dans m.s.d. y a pas d’pédés qui s’trimbalent une taille slim au jeans
j’resterai pas immobile quand j’vois qu’les frères sont dans la merde
té-ma ce monde n’est pas possible
tout comme de voir barthez qui vend la mèche
c’est pire que la dèche, pour s’envoyer en l’air, il faut sauter du toit
j’allume la mèche, mes potes lèvent le majeur, car on est pointé du doigt
j’crains l’pire, dès 15piges, les gars s’piquent, j’décarpille
dans c’monde j’suis plus perdu qu’un mec qui cherche une vierge à galle-pi
et j’m’inspire de quoi, de mon 18, de ma clique, sur le beat j’élimine
de ma tise, pas d’mon bif. de la crise qui divise la mise, dvk dép-sse les limites
donc j’parle plus du bon temps
et d’la galère, moi j’m’en contente
davodka, m.s.d. débarquent
donc le cds ne s’ront pas vierges longtemps

– dady.s
mon équipe vient contrecarrer tous tes plans, j’ai toutes mes dents
après tant d’temps p-ssé à m’dire faut s’détendre, j’viens démarrer
18h00 pétante, putain, j’plaisante
le p’t-t lutin d’légende dans l’dark sort, s’enfuit, r’bondit comme un r’sort
ouais, ça m’sert qu’on m’traite de sale serbe
des adverbes qui s’ressentent quand j’le chante, j’sors pas d’malesherbes
mon falzar, beaucoup veulent le baisser
j’nique les pédés d’bcbg, c’pété j’viens t’l’abréger
m’prêter ta conscience, c’p’t’être pas l’bon sens
d’nos jours, tout est une question d’confiance
chacun mérite sa récompense
pour mes comp-rs-s, sans pull over, dosé au vers
si ça pue l’ovaire c’est p’t’être parce que plus personne calcule nos verbes
comment m’taire quand j’supporte plus les commentaires
statique comme une statue, au final j’s’rai pas déçu qu’on m’enterre
faut qu’on s’en tire, même si on l’sent tard
faut qu’on subsiste dans un environnement d’ventards
sur ma tête le sh-t nous rend barge
donc j’remballe, sort l’champagne quand ça bombarde
dady.s au mic, cherche pas j’pratique du son d’vandale
j’donne pas ma rondelle, même sous la magie d’gandalf
j’me sens dark, après tout on va tous finir dans un cendar

– peyen
comme les guerriers de jadis qui savaient restés droits et fiers
j’ai cette mentalité qui fait que j’poserai pas l’g’noux à terre
et c’est pour çà que j’serre les poings
et brandis fièrement l’étendard de mon clan
l’étendue d’nos techniques s’étend et c’est en frappant
qu’on s’fait respecter, alors j’kickerai jusqu’à en crever
a prouver à nos pères qu’on peut aussi y arriver
pas facile d’s’imposer en terrain déjà conquis
mais pour mettre k.o. l’ennemi j’ai à ma dispo un high kick
j’défends un art musical, lyrical, ancestral, magistral qui dégomme
comme une balle létale
alors détale de àl et parle pas mal de ma recette
surtout quand tu t’-ssoies à ma table, mec
mc en formation, t’aurais dû rester sur l’banc
pas jouer avec le mic, pour toi c’est dangereux et violent
j’te l’dis sur violon, une fois et pas deux
lève le drapeau blanc
ici ? c’est mentalités sons dangereux !

– l’inkonea
j’coupe mes samples au katana
a croire j’m’accapare d’l’instru en tout temps
a chaque fois qu’j’m’attaque me traite pas d’bâtard
eh fiston, n’sort pas trop tard
souvent c’est chaud près du square
l’étau s’resserre dans l’cul d’sac
des culs d’joints trainent dans l’cendar, fin d’soirée
mais j’pose toujours, c’est dar, j’pense que le flow m’a submergé
déçu d’nager, car à chaque fois qu’j’coule, comment être cool
dans c’monde car chaque connaissance peut t’poignarder
on m’évite de faire des choses, que j’aurai fait si on m’avais poussé
les yeux révulsés et le cerveau retourné
eh yo ! on peut pas dire que je suis mal entouré
mais que mon entourage est p-ssé par le mal, t’pousse à l’éviter
dépité d’voir qu’mon compte s’débite à toute allure
et qu’rien n’rentre comme un roumain sans p-sseport
regard de pierre comme médusa
tes potes abusent à t’l’a mettre
mais j’m’amuse à faire leur fête quand ils s’en doutent le moins, alors…
mentalites sons dangereux

– zeuta
20-11
y avait pas d’goal ou quoi ?
yo ! un an avant la fin du monde, la faim t’inonde
la facture monte. donc voilà mon syndicat
des pet-ts rires sadiques
annonce l’arrivée d’mon crew, hop, hop, hop, et ça ‘t’écale’
bad boy, ça dit quoi, pas d’bol, ça décoiffe
t’entends ton tête, ça déboite, on nous ent-sse dans des boites
echec et mat, mate et tcheck
mes tours avancent on moment propice
on s’crève au taf comme des chinois, j’vais chopper la jaunisse
oui, les prisons rajeunissent, on appelle ça l’école primaire
pendaison et saut d’l’ange, répondent à l’appel d’air
et merde, c’est la violence qui m’borde
j’allume la télé, par-dessus la troisième corde
d’accord, avenir entre parenthèses
mais je reste tranquille pour finir plus tard en paix
le monde est chtarbé, les chtars paient pour leur malheur
voient les gosses et leur tard-pé pendant qu’les gamines montrent le leur

– d.a.d
où sont les gens ?
tous déjantés, les genres à s’prendre pour des légendes

mais où sont les gens ?
tous déjantés, les genres à s’prendre pour des légendes
que des junkys qui kickent pour des joints
j’te le dis plus d’jonction entre eux, plus d’fonction
qui font qu’ce son montre leur fiction
et suit ma diction
disons qu’sur le disque on règle les comptes de fait
divers, après seize vers déversés
pour ensuite faire une version, complètement renversante
mais où sont tous ces enfoirés ? où ?
tous dans un monde, tous foirés
pensent être la bête de foire
mais ont l’air de s’y faire
pensent qu’ils niquent lucifer
mais on va pas se laisser ainsi faire
mais où sont les gens
où sont les gens ?
tous déjantés, les genres à s’prendre pour des légendes
mais je n’vois pas d’intelligence
mais où sont les gens ?
tous déjantés, les genres à s’prendre pour des légendes
et ça n’agit que sans diligence



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