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mentalités sons dangereux - crash le ceau-mor lyrics

– l’inkonea
y a trop d’barrages qui s’dressent sur ma route
le soir, rare quand j’baroude
la face pas trop farouche et frise la banqueroute
a croire qu’j’tisse ma déroute, j’vise pas l’sommet
mais -ssomme les dérouteurs qui misent sur les méfaits d’la piquouse
mais la binouze, à moindre coup sans artifices
les artefacts nous paralysent et s’b-n-lisent au fil du temps
mais j’positive, un seul coup d’fil peut t’redresser
sur l’droit ch’min mes projets filent mais mon dieu
combien d’mes vœux se sont réalisés ?

– dareel
prisonnier des scélérats, des bâtards, etcetera
j’ai cherchais un bout de lumière mais je savais qu’c’était rare
j’ai entendu mes potes crier
la solitude naître en chacun et les cœurs se recroqueviller
a l’abri nul part, pas même dans les catacombes
on m’a souvent montré que les soucis te suivent jusqu’à ta tombe
mais malgré moi je reste en guerre
je rendrai des comptes quand je f’rai face aux sept enfers
cond-mné à errer dans cette foutue odeur de cr-sse
ecoutez les chroniques d’un névrotique au cœur de glace
en quête de lumière, nullement celle des projecteurs
replié dans le noir car celui-ci est protecteur
éloignez-moi d’ces artifices, de la moindre parcelle de vice
montrez-moi que l’espoir mérite une infime étincelle de vie

– dady.s
ok, déker comme d’hab. sur la piste j’m’élance
c’est vrai qu’c’est triste mais non, à force de faire trop
j’ai compris l’trip par excellence
des fois c’est vrai qu’c’est lent pour qu’ça rentre dans la boite noire
même après l’crash, j’me souviens d’chaque carotte après chaque soir
ouais, d’où tu viens ?
c’est à une trotte de ma planète, j’vois pas les potes m’la mettre
j’ai mal au crâne, j’me contente de rien, faut qu’j’arrête
c’est par défaut qu’je reste mais des tas de fautes je laisse
c’est pas los angeles, mon son, une forteresse
même si c’est pas terrestre et si ça t’intéresse
et qu’tes potes hochent leur tête, si c’est post-mortem
c’est p’t’être parc’qu’ils connaissent pas dady hotchner

– d.a.d
j’vois qu’t’aimes caroline, avec toi elle est maligne
tu veux qu’elle soit ton héroïne mais tu craques à la ligne
tu t’tues des rails, amphéts, l’extase y est réelle
et quand elle c-sse ta pipe, cette pute te fait pleurer, elles

– davodka
pour les fins d’mois même en colloc. tu trimes
normal si dés l’aurore, tu tises
j’suis qu’un sale gosse qui rime
toujours en guerre comme call of duty
depuis l’époque de l’imp-sse on perd nos mères
pour ça qu’on gobe la t-sse
au fond de la cl-sse, rien qu’on cherchait nos r’pères
tout comme un gosse de la d-ss
la voix c-ssé car au micro j’suis c’jeune qui gueule fort
qui marche sur des trottoirs où les pote-ca remplacent les feuilles mortes
un pack de 16 pour faire la fête
c’est tout c’qu’on a quand on s’cotise
tu voulais voir le bout du tunnel, va à l’hosto t’faire une coloscopie
bientôt notre grosse compile va apparaître en ville
comme mon salaire, parait qu’j’suis brut et donc pas net quand j’tise
t’as bien compris, balance l’instru, aussi vite on l’harponne
c’est comme donner la clef d’la banque à la famille dalton
j’suis qu’un p’t-t gars, t’entends du bruit c’est qu’l’équipe rappliqua
t’as tendu la joue donc t’étonnes pas qu’on f-sse du rap qui claque
encore un son lourd qui jette les faux en pâture dans la fosse
m.s.d. c’est l’équipe qu’a plus de crans que la ceinture à carlos

– d.a.d
ils disent qu’t’es pas d’taille pour la bataille
mais t’es fou, toi, reste pas ici comme l’épouvantail
crois-moi tu peux gravir les montagnes
si tu persistes et résistes avec hargne
ils disent qu’t’es pas d’taille pour la bataille
mais t’es fou, toi, reste pas comme l’épouvantail
crois-moi tu peux gravir les montagnes
mentalites sons dangereux, ici l’équipe gagne

ils disent qu’on nait, libres, égaux, ça c’est des foutaises
j’regarde autour de moi et j’vois qu’ils font en sorte que tous s’taisent
alors on r’cherche un bout d’pez
mais c’est dans l’sh-t et bouteille
qu’on y retrouve toute la paye
pour une paix à la poubelle
donc on manque pas d’toupet d’peur tout perdre
car leur vie n’est pas toute belle mais t’en d’viens fou d’elle
elle t’emballe donc tu t’emballes et puis t’remballe à coup d’pelle
c’est qu’elle t’laisse des séquelles et en plus faudra qu’tu paies

ils disent qu’t’es pas d’taille pour la bataille
mais t’es fou, toi, reste pas ici comme l’épouvantail
crois-moi tu peux gravir les montagnes
si tu résistes et persistes avec hargne

– salo
je n’suis pas l’sujet, ils me regardent
mais qu’est-ce qu’ils y voient ?
seraient-ils prêt à m’juger, moi ?
qui attends ça depuis des mois
j’ai l’air fou à lier ces mots les uns derrières les autres
prêt à défourailler ma démo, pourquoi pas la vôtre ?
on m’rend fou, on m’isole, aurais-je raté un épisode
on veut m’changer en idole, on m’fou sous camisole
a cause de la plume du crayon que j’ai planqué dans mon manteau
j’n’ai pas d’problèmes mentaux, il m’arrive de crier
a cause de la rime que j’ai créée mais qui a quitté mon cerveau
neutralisé par vos héros télévisés -n-lysés à l’elysée montmartre
désolé si j’t’ai fait balisé, un putain b’soin d’se confier
mais j’repars à l’attaque
alors on tcheck le mic-mic, c’est du hiphop by night

- mentalites sons dangereux lyrics

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