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mentalités sons dangereux - l'âme et l'arme lyrics

– dady.s
j’ai p’t’être pas la niaque et ça part à l’eau
s’compare à l’autre mes phases t’rendent paranoïaque prend ton anorak
j’représente les tas d’braves qui font l’backdraft comme bagdad
le comeback d’r2f y a pas d’travs’
je suis l’as de pique dans ta manche
las de vivre quand on t’amoche
et j’te lâche un stick quand ça t’arrange
j’ai la rage de cette routine qui m’a dans sa ligne de mire
dans la tise on navigue comme vladimir poutine
on est dans l’asile, l’acide, la cible
une pensée pour kema hiphop élastique, j’m’applique
c’est du rap solide y a pas d’rapsodie, insolite
pendant qu’sarkozy raconte des tas d’sottises
moi j’te parle sous tise, j’veux pas finir en soumis
ni en sous-t-tre encore moins en sous-fifre
18e art v’nu pour ch-sser cette propagande
j’peux pas attendre le rap, j’le m-sse c’est pour ça que j’ai pas d’gants

– refrain (dady.s.)
on a l’âme et l’arme
on a pas l’choix d’notre destin signe de croix ça empeste un rap hard
voici l’festin
sur l’macadam les larmes
on a la rage des rapaces m.s.d c’est l’carnage des hyènes
voici l’sarcasme

– davodka
75018 une vie dans l’vice rempli d’envi ça part en vrille penché dans l’vide
une zone sensible tout l’monde s’enfuie y a pas d’consigne fais pas d’chichis
viens pas m’chercher faut qu’on s’barre d’ici
l’quartier fait trop cliché entre les drogués et les clochards qui chient
pas d’bandits dans l’18e les jeunes s’foutent sur un banc, tisent
moi j’me sens pas chez moi comme un touareg sur une banquise
moi j’squatte ma rue, avec mes potes quand ma ville s’éteint
sortir la nuit c’est comme croquer une pomme, y a toujours un pépin
et ouais c’est plus du mal mais du bonheur que j’me méfie
toujours en r’tard
tout comme un gosse quand tu lui donnes la permission d’minuit
mais pour les jeunes niquer la justice reste un pari b-n-l
où les lois trouvent leur place dans l’caniveau comme un paris paname
les lampadaires s’allument pour nous c’est l’aurore
lors du réveil c’est l’horreur
le crâne en vrac après une soirée au rhum
j’déballe des rimes c’est pour l’système que j’les destine
té-ma notre liberté étouffe comme un obèse qui porterai des slims
c’est ça l’délire la jeunesse plane sans but tout comme des satellites
faut qu’on s’délivre des mains d’la rue c’est rude et de ses sales délires

– peyen
les yeux en face des trous mec c’est ça qu’tu veux ?
une bite dans ton c– putain c’est ça qu’tu vaux ?
au mic tu t’es vendu comme une pute en thaïlande
avant de parler tourne dans la bouche sept fois ta langue
tous mes mots fusent pour faucher les wacks
ma prose fait mal comme un ch-ssé dans full contact
la vérité tu la veux et bien tu l’auras
paris hilton n’est pas bonne et timbaland baise pokora
c’est ça l’peu-ra ? des tafiottes derrière un micro
des chanteuses de r’n’b qui tapinent trop
l’argent c’est ta pine-co, l’honneur c’est mon poto
alors on est différents voilà c’qui nous oppose
les frères m’appellent et donc j’réponds présent
j’suis déjà dans l’futur et toi t’es qué-blo dans le présent
on arrive fort comme les kainris à bagdad
on pète le score ok demande à
dad et dady à nico davodka comment on aif à paris gars

– refrain

– zoss
j’garde la tête haute mais parfois j’ai du mal
dans l’train d’la vie j’ai l’impression d’être le p-ssager du mal
naturel pessimiste de plus la rage s’y glisse
pour baiser l’cycle douteux comme une vessie d’cycliste
s’oxygéner aux abords du périph
qui tourne en rond comme nos vies tous les symboles d’une jeunesse en dérive
on a connu la haine y en a qui t’frappe de nulle part
qui t’laissent des cicatrices qui coagulent pas
j’ai beau m’battre pour conserver l’espoir
ecervelé l’sbar m’a détruit et mon skhy s’laisse boire
c’est cas d’le dire d’puis l’temps j’ai pris d’la bouteille
a bout d’zeille j’prost-tue pas mon art pour un bout d’paie
on manque pas d’air comme baader ou mesrine
pas d’mesquines j’te raconte pas la messe, j’rime
mais j’rame et j’estime
trop d’gestes qui m’pousse à croire que j’peux pas ves-ki ma mauvaise team
les pupilles trempés dans l’illusion d’la vie m’a trompé
j’aimerai bien vivre en paix à st tropez
mais trop pas j’reste fidèle
qui t’a dit qu’à deux pas d’tati on mène pas la vie belle

– zeuta
laisse-moi voguer sur les flots m’évader de cette misère
sortir nanterre de cette galère rej’ter la faute sur les autres
la peau sur les os j’irai chercher l’bonheur ailleurs
avec la sueur du ferrailleur laisser aux gosses un monde meilleur
quand j’repense à mon enfance aux bons moments j’me dis qu’c’est loin
p-sser entre les bras d’la ‘tess et dans la cl-sse puni dans l’coin
alors j’rejoins la parole du vieux con celui qui à tout vécu tout vu
sa vie s’écroule en une seconde
avec tout c’qu’on endure comment faire confiance au futur
quand le présent t’encule et qu’le p-ssé te dit qu’c’est dur
nos daronnes manquent d’air pur voient leurs enfants dans la résine
on re-signe et on s’résigne peur de nous voir finir ici
matte nos vies au quotidien et peu à peu l’quartier s’éteint
donc va dehors un mec s’envole encore un suicide tôt c’matin
plus rien n’m’atteint car j’ai l’âme mûre du type cas soc
et les gars sentent dans mes écrits qu’j’suis un pur produit d’pic-sso
dédicace aux mecs qui sont partis trop tôt
ceux qui sont encore terre-par regardez l’affiche on sera en haut

– refrain

– salo
entre nous c’est la guerre la roue tourne
on n’va pas nous la faire à l’envers
les millionnaires nous grattent mon frère
ouais elle est là l’affaire ils ont caché la fève
loin de ma capitale populaire en cl-sse affaire
le plein s’affaisse puis très, très vite il ne reste que les restes
même les murs se dressent t’étouffent voire pire t’oppressent
te tente à voir au près des terres de l’est à l’ouest
a p-sser des soirées éclairées par les phares d’une ford mondeo
ambiance far west on part rôder, gros
escalader l’everest et faire de faux euros

– d.a.d
p-sse le oinj j’arrive comme l’ouragan d’un temps d’juin
y a plus l’temps joindre les bouts
mais j’les entends gindre de tout de tout
ils s’pleignent comme des toutous
du coup, deux couilles et ils voleront au-d’sus d’un nid coucou
ma mine s’c-sse avant qu’j’gratte tout
l’tout j’rappe même si ça touchera ap, arrache tout
moi j’suis pas d’ce crew j’suis qu’la roue d’secoure
celle qui t’sauve lors des secousses
mais n’oublie pas d’où vient ce coup

– sek
quand j’parle d’la rue, y a un goût d’macadam qui coule dans mon larynx
a coup d’m-ssue appelle moi nettoyeur parce que l’instru j’la rince
y a trop d’cadavres bienvenue dans repère de brigands
intrigant, c’est pablo pic-sso aux bruit d’sirènes stridentes
toutes mes taspés sont parties cousin j’attends pas qu’elles r’viennent
le rap société général appelle moi gerome kerviel
l’homme qui valait sept milliards reste scred
mérite le respect et même si j’traite ta mere après deux trois bouteilles de despé
j’veux prendre le large on tourne en rond j’ai du mal à l’admettre
en pèlerinage parfois j’tourne en rond comme un raj a lamekh
partout la merde dans nos ruelles tu t’fais égorger
on a l’goût du danger lyrics cruels t’ont du faire forger
j’ai pris vingt piges à nanterre j’suis sorti pour vice de forme
on reste ferme face au quotidien terne r2f vise le porc
donc sort de là car y a trop d’fils de lâche sur tes côtes
faut que j’me tire de là donc t’attarde pas sur l’mégot
pense y bien j’ai la rime italienne le phrasé sicilien
on vient d’la plaque tournant du biz de cannabis francilien
l’âme perforée j’aime la performance
t’inquiète on t’percera pas là pour t’apeurer
mais si tu kiffes pas l’son on t’forcera

– refrain

- mentalites sons dangereux lyrics

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