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mister you - la rue puis la prison lyrics

[intro]
be be be be belleville
ougataga !
c’est mister you ! ha’tention !
la rue puis la prison gros, écoute ça

[couplet unique]
dire à un bâtard d’m’écrire autant dire à fat joe d’maigrir
demain ils vont pleurer donc aujourd’hui j’laisse les mecs rire
nos vaches si on n’peut les prendre on va les traire c’est mieux qu’rien
ma bite ouais ils ont pris nos terres donc faut qu’ils crèvent ces mécréants
ils m’ont grillé en train d’mettre ma bite dans leur cul puis
ils n’ont fait que m’pister car pour me sauter fallait du r’cul
75 mon matricule ça défouraille au crépuscule
celui qui veut test il coule vu qu’nous on s’en bas les testicules
astiquez ma cellule j’ai tout dans l’cul plastifié
on ne peut pas l’identifier mais c’est du seum certifié
pet-t frère leurs paroles, c’est d’la merde faut pas t’y fier
t’as beau être fort à l’école eux ils t’conseilleront pâtissier
tout dans l’excès on sait pas tiser, on regrette tony et pet-t zé
d’une balle on peut t’viser après avoir sympathisé
pet-t c’est, tranchant si, si comme un coup d’couteau
c’est bouillant comme un toto poto, c’est clair comme une goutte d’eau
qu’les p’t-ts oiseaux dans l’ghetto, ils bé-tom avant d’savoir voler
parce qu’ils s’achètent un pistolet pour plus vite se rafistoler
pédé si tu sais sucer ben personne pourra t’pistonner
jadis c’était sur 6 maintenant sur 24, piste on est
sous haute tension, ah’ttention mesdames et messieurs
dans un instant, ça devrait vous crever les yeux
nos avocats souillent nos sous, nous avons c-ssé le zoo
on sait pas c’qui s’p-sse mais bon en tout cas c’est le souk
on sait pas danser le zouk par contre on sait frotter les cavus
on sait chiner une pute sans lui payer ce qu’elle veut
on fait un vœu que d’vant un oint-j à quatre feuilles
on aide les p’t-tes vieilles que pour chlaker leurs portefeuilles
on va au charbon quand y’a foye, dans l’système on ne voit qu’la faille
yougataga pour du sh-t on pète la vitre de l’hygiaphone
f-ck la stup au microphone, au 36 ils raffolent
voir les siste-gro s’faire soulever, pister via leurs phone
moi j’suis pas l’genre à baver en g.a.v
j’criais d’jà “belleville” j’savais même pas quel âge j’avais
chez moi on ne confond pas le cool-al et la javel
rentre ma bite dans ton cul va en vacances et nage avec
le me-seu c’est ma navette, la ille-feu c’est ma manette
j’cogite, il m’faut du sh-t pour qu’mon esprit s’évade avec
belleville, ça m’manque le pacifique et ses mangues
j’suis bloqué par l’ciment j’prie dieu, j’remercie m’man
car j’suis né en ce-fran mais je ne suis pas un autochtone
putain d’poissard aux arrivants un mois d’octobre
j’mérite le br-ssard tel ronaldinho au barça
golden crew aux platines une grosse dédicace à persa
j’roule un perso, je hula hoop avec un vicieux cerceau
étant p’t-t j’rêvais d’limer les barreaux de mon berceau
a belleville zoo c’est l’pt-t risou qui tue le rat
comme on dit un “tiens” vaut mieux que deux “tu l’auras”
promesse tenue rime toujours avec prouesse
vengeance avec finesse, marvin avec younes
le coup droit d’la coupe, barrage en couille dès ma jeunesse
c’que j’ai fait et c’que j’vais faire était écrit avant qu’je naisse
l’homme descend du singe, le singe descend de l’arbre
c’est pour ça qu’j’kiffe l’herbe chaque jour j’fume 200 dollars
l’été ma liberté fut acheminée vers le cachot
où j’fumais plus qu’une cheminée tout en tisant du coca chaud
hey mutchatcho, shriki once quarenta y tres
big up chérif triki frederico fernandez
pour mon frère yacine j’pourrais comparaitre pour -ss-ssinat
un braquage lyrical j’dédicace à
nos mère pleurent, les lits sont vides dans nos chambres
on compte sur l’seigneur, nos deux bras, nos trois jambes
la rue la son-pri ses rasoirs à double tranchant
j’pourrais t’saigner comme diz l’araignée et tandian
y’a tant d’gens qu’aimeraient savoir ce que nous savons
on n’dit jamais jamais à part quand faut ram-sser l’savon
les gavons aimeraient avoir ce que nous avons
on va d’l’avant l’arme pour l’suicide on t’la vend c’est navrant
ougataga mais nique sa mère c’est comme ça
la vie c’est une pute faut la maquer cette lope-sa
j’suis cette debza sous faya qu’a dérapé
et quiconque voudra m’tester sera vip au quai d’l’a rapée
j’suis avec mes khels mes 3arbis j’suis lancé on ne m’arrête plus
j’ai mon sky ma redbi j’dédicace à omar hedbi
j’cogite, j’gamelle mon co-détenu c’est djamel
l’un s’embrouille l’autre s’amène dites bien au juge qu’il nique sa mère
avant hier j’étais au d5 bientôt j’me barre en thaï
l’ancien garde tes conseils sérieux t’es pas rentable
autrefois c’était pour les alloc’ familiales
maintenant ça t’met en cloque pour une condi’ parentale
si si on braque ni les banques ni les pharmacies
par contre on crosse les grossistes on les fait fort mincir
la vie c’est une pute faut qu’tu la maques moi aussi
mon niveau d’étude, j’crois qu’j’ai un bac -6
f-ck les ton-ma qui jouent les cro-ma et s’prennent pour percie
j’roule un gare-ci si l’préau s’rait bercy j’aurais d’jà percé
quand on m’a ouvert la porte c’était un surveillant comment lui dire merci
aux arrivants, déboussolant totale inertie
tout à prouver roofer j’débarque en r6 ou en zx
et vers neuf heures j’pète le mercier
face au p-ssé ça sent la merde à présent
la rue puis la prison, belleville zoo ça tombe à treize ans
dès qu’ça sent la patate hata nous maîtrisons
gamberge de triso pour un 10e ça peux t’ghissou
à quiconque voudrait parier ben ça d’vrait lui couter ses sous
pour l-ssana diarra ben on pourrait ligoter zizou
j’mérite pas d’bisou, j’m’en fous j’sors du zoo
j’éclate les ondes, j’éclaire les ombres j’rappe quatre saisons
j’vend du crack des tazoo, j’suis d’la bande à bazoo
on a rencard avec les shlag donc la pure nous la p-ssons
dehors ça vend la maxou au parloir ça cale des maxons
les matonnes mouillent à la vue de ce qu’on a dans le caleçon
dehors ça vend la maxou au parloir ça cale des maxons
les mecs sont farouches depuis qu’tous les chemins mènent à zou
j’grille les rouges “p-sse au feu vert” m’a dit philippe
j’lui ai dit j’arrive avec mahmoud, karter et madi filis
avec ma bande d’enfoirés j’fous la merde dans vos soirées
j’vais ramener tout l’quartier, kirchon dadjé et salim souaré
n’est-il pas vrai frelon que l’on s’regarde au grand quartier ?
moral en béton quand on bé-tom y’a pas d’brancardier
ça sert à rien de vouloir jouer les g.i.joe imbécile
droite gauche dans tes cils comme dit wadjon
ramenez toutes vos putes elles vous diront c’est qui le mac
nadjib, bilel c’est la famille c’est k!ll o mic
rap trop violent à chaque mesure j’cause l’hématome
j’en ai vu des surveillants jouer les cro-ma d’vant les matonnes
stop, regarde la gueule de l’ingé’ qui m’enregistre
et qui fait l’écoute du flow sorti tout droit de fleury mérogis
j’vend d’la came donc j’porte trois fois l’numéro six gros
quand j’monte à dam c’est pour crosser la mère au sisste-gro
le micro j’le rend paro il attrape le chikungunya
c’lui qui veut m’test ben j’lui pète ses chicots d’une bounia
pour zied et bouna à qui ils ont remis la chaise électrique
rechargeons nos puhska et allons tous ch-sser les flics
pour zied et bouna à qui ils ont remis la chaise électrique
rechargeons nos puchska et allons tous ch-sser les flics
pou-pou-pour zied et bouna à qui ils ont remis la chaise électrique
rechargeons nos puhska et allons tous ch-sser les flics

[outro]
be-bebebe-bebebe-bebebe-belleville !
attention, c’est mister you, gros
ah, woogataga
la rue puis la prison, gros
belleville, 11ème, 19ème

- mister you lyrics

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