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mochélan - zoku lyrics

[couplet 1]
allez, on se r-ssemble
on forme le clan
des guerriers qui refusent de défendre le camp
on a du jus sauf qu’il n’est plus à revendre
l’intrigue est nulle, ouais, mais l’histoire est grande
on est beaucoup trop à faire partie des reclus
plus leur territoire prend d’la place, plus j’ai l’impression qu’leurs frontières reculent
chez nous, il existe un point d’rencontre à l’endroit où personne ne se dévisage
s’écarter du combat sans pour autant déposer les armes
footing matinal sur un champ d’bataille
au p’t-t déj’, un grand bol de charnel
pour aller r’chercher du lait, j’slalome entre les corps à corps des sentinels
le quotidien (quoi ?)
enjamber la boulangère qui vide ses tripes sur la dernière fournée
la dernière tournée
avant l’énième début d’la première guerre
hier, on a du labourer le premier cimetière
on trinque à la santé d’la poussière
cannibalisme par infusion d’thé
si l’on considère l’esp-ce où a poussé la citronnelle
j’crois qu’l’esprit des anciens circule dans nos veines
alors, au sens propre du terme

[refrain]
le sang a coulé sous les ponts
la sueur sous les coups d’éponge
laissant dans les coupés sport
les coûts des franges
le clan est soudé comme des yakuzas
un coup d’sabre, un coup d’poing
ouais, cousin
qui cherche encore un coupable ?
le sang a coulé sous les ponts
la sueur sous les coups d’éponge
laissant dans les coupés sport
les coûts des franges
le clan est soudé comme des yakuzas
un coup d’sabre, un coup d’poing
ouais, cousin

[couplet 2]
les rōnins s’reconnaissent sur ce lopin d’terre
tout comme on distingue le menu fretin de la mauvaise graine
les rōnins s’excluent d’eux-même mais ne s’excusent jamais
on s’frotte les mains dans la poudrière
bim! armure robuste
le casque, c’est une tête dure
le masque, c’est pour la texture
efficace quand je grimace et que le texte tue
le sommeil s’planque au fond d’la caverne
j’enfile ma cuir-sse, platon
mon plastron, plaque de métal sur le torse pour imprimer notre marque sur le paill-sson
le clan ne s’divise pas sur la question
soit on embarque l’attirail, soit on fout l’feu en sortant d’la maison
on l’a bâtie d’nos mains sans trop s’demander à quoi elle servirait, puis
dès le lendemain de l’ouverture
les plus curieux ont commencé à s’faire virer
trop de servilité tue
le service et son utilité
futile idée, nul
que d’croire qu’on s’contenterait d’la pet-t monnaie, vu (gamin)

[pont]
le sang a coulé sous les ponts
la sueur sous les coups d’éponge
laissant dans les coupés sport
les coûts des franges
le clan est soudé comme des yakuzas
un coup d’sabre, un coup d’poing
ouais, cousin

- mochelan lyrics

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