monkey theorem - hubble gum lyrics
à quelle vitesse la vie nous catapulte ?
tu sais j’ai voulu fixer le temps
mais j’suis toujours ce peter pan dans un costard d’adulte
30 piges, voir le chrono s’enclencher
accepter sa condition d’écorché vif pas si mal dans sa peau
se dire qu’il est temps d’changer, autour voir les gens s’ranger
le crâne en bordel comme ta chambre d’ado… han!
on m’a dit « tire toi ta buche ! fais ta gâche dans la ruche
eh ! arrête de te planquer sous c’te fuite à capuche »
mais je confonds les cravates et les boas constrictor
j’veux pas d’une voie sans histoires, j’veux ma voix dans le transistor
flash back, tristan, johan, les combats de pogs, la cour de récré
fly crew, vodka, posca, 45 tours de reggae
après midi, canap’, spliffs, « tony hawk pro skater »
mon cerveau part en « varial flip » et santiag’ bloque des heures
tous les matins j’arrive en r+t+rd au lycée
oinj’ de purple… j’me pointe en heure d’colle, les yeux atomisés
avec le recul j’crois que j’avais b’soin, de frôler le crash aérien
j’en garde ces balafres dans la carafe mais pas grave ça fait rien
adolescence passée en orbite dans une fumée épaisse
« face b » de mobb deep dans le c+ckpit de ma fusée de détresse
bombe aérociel, nuée d’étoiles sous les ongles
je taggais mon blaze pour qu’on m’entende, message hors des ondes
égaré dans le vide sidéral, fat cap canavéral / graffiti téléphone maison…
mais j’ai du dompter mes fantômes et mes angoisses, crois moi
depuis le temps ou j’repeignais en chrome l’avenue ambroise croizat
y’a des choses qui te font vieillir à vitesse grand v
un trou noir dans chaque pore, j’écris à fleur de galaxie
crois moi, tu vois ta bonne étoile s’estomper
quand ta propre mère te cause en pleurs d’euthanasie
mes 1ères rides viennent consteller ma jeune gueule d’homme
j’observe l’infini dans ma bulle… #hubble gum
++
tu sais, au fond je croyais que j’en serai pas capable
je croyais que mes écarts étaient irrattrapables
à la base, je me revoyais toujours à la baisse
alcatraz dans la tête, je voulais me faire la belle
verrouillé dans mes certitudes, j’ai pété le cadenas
rêvant de voyage, coeur en otage, pris entre ici, là bas
j’ai fêté mes 20 piges au bord du titicaca
tempérament jusque+au+boutiste, et bien au delà
je pianote ma vie cherchant l’inabordable
à faire des miracles, rien qu’avec ma zic de salopard
la vie est fade, si elle est brute, dénuée d’aromates
dégustée telle quelle, je trouvais ça dommage
j’étais cet adolescent du+per, le cul entre deux chaises
epuisant mes réserves, remuant père et mère
moral à terre, caractère timide mais téméraire
je voulais marquer les esprits à tout jamais de mes tags éphémères
rappelle toi l’époque stone et monotone
nos aprem’ à l’ancienne, cannabis, canapé, capelton
nos soirées saoul à douze à rouiller dans gren0ble
mon errance de jeunesse, aujourd’hui se lit sur ma gueule d’homme
rappelle toi l’époque, stone et monotone
le verre à marée haute après chaque shot de rhum agricole
à cartonner gren0ble à la bat les illec’
mon errance de jeunesse aujourd’hui se lit sur ma gueule d’homme
auto sabotage, dans les nuages assis confortable
la main lourde vu que tu connais pas les bons dosages
au passage, on s’assomme aux décibels
s’assassine à petit feu, #paraffine artificiel
j’ai fait la paix, les remords ne peuvent plus m’atteindre
la vie est une journée, quand à moi je suis pas du matin
j’en suis sorti mutilé, cerveau rustiné
mais surtout sublimé, je n’ai, plus rien à justifier
++
tu t’en rappelles, ma belle? on s’était promis la lune
j’ai eu du mal à en revenir… #appolo 13
j’ai fait capoter la mission, tu sais ma jolie j’assume
je fais toujours les même erreurs et les mêmes pâtes bolognaise
et j’ai bien fini par l’admettre, fallait que tu t’en ailles
j’ai continué à me construire, un parpaing dans le ventre
mais tu sais depuis me, myself and i
on a bien dû apprendre à trouver un terrain d’entente
tu sais, depuis j’ai l’béguin bloqué dans les starters
y’en a bien quelques unes qu’ont tenté de pare+choquer mes barrières
« ma douce t’es radieuse mais j’ai les sentiments irradiés »
bunkoeur d’artichaut, j’ai appris à m’barricader
mais pour elle j’essaierai quand même, chérie je t’emmène
foncer tout droit dans le mur ou bien tourner en dérision
vaut mieux en rire, tu connais la rengaine
j’suis venu déposer mon mal+être de démission
donc la vie je la prends à la légère, un peu comme ses moeurs
vu que tout peut se « cut » net comme un coup de « crossfader »
évidemment, j’vois plus les choses comme avant
depuis que je roule des spliffs d’afghan pour apaiser la douleur de ma petite maman
j’ai trop ramé à la dérive dans le verre à moitié vide
mais j’ai compris que ça passait vite, qu’avant de « die » fallait vivre
profiter de mon passage éclair sur cette planète terre
tu sais, j’ai compris que j’étais riche de ces choses qui ne s’achètent guère
si t’en as plein le compte, mais personne qui compte, j’te plains
question de point de vue, moi ? je préfère mes proches, de loin
marre de jouer l’écorché vif, rends moi mes épluchures !
avant d’voir les gens que j’ai de plus chers dans une sépulture
mon miroir a éclaté de rire, m’a dit « parle pas d’malheur ! »
donc j’ai mis la peur dans les cordes, elle passe un sale quart d’heure
et si l‘amour ne tient qu’à un cil, je tire un trait d’eyeliner
je fais des saltos au dessus d’un cafard géant… #kafkadeur
++
la vie : un long parcours, je fais des efforts pour être à la bourre
j’espérais faire attendre mon compte à rebours
je veux plus courir après les rendez vous
crouler sous le doute, à bout de brasse nager dans le flou
et si je te réponds que par : « oui mais non »
c’est que j’ai du mal à me détacher comme quand la weed est dense
tu connais la devise, à l’avenir
je vais m’employer à faire les choses bien, ou bien juste m’abstenir
j’en ai marre de vivre encombré, d’éponger, de me ronger
aujourd’hui j’ai mis ma colère en congé
marre d’avancer en zigzag, marre de faire du remplissage
marre de voir le vide bouffer mon esp+ce vital
eparpillé, j’ai fait tri, resserré le cercle autour de mes vrais amis
mes piliers, ma thérapie, hors de la file
au fond veux faire la dif’ et donner du caractère à ma fille… yeah!
j’entame une nouvelle décennie toujours aussi indécis
mais plus précis, vu que ma barre de santé rétrécit
je suis pressé, j’en oublie, de prendre du plaisir
envoie la résine, je dois m’assurer du répit
j’ai pu m’esquiv’, sur les cimes, élu domicile
et pour la suite j’ai choisi d’y aller au feeling
la flippe aux tripes, gosse en fuite sur sa terre d’asile
j’ai pris racine depuis que je me lève comme un père de famille
qu’est ce qui m’anime, hein ? me pousse à bâtir
pris de panique, je m’endurcis sachant que tout est si fragile
je l’ai compris tout est à faire, rien n’est établi
j’ai vu mon pote en fauteuil se rétablir et redresser sa vie
une page se tourne, c’est déjà la fin de la matinée
paniqué de voir autour de moi tout s’activer
fin de saison, je reprends la suite regard écarquillé
je suis venu faire ma place à moi, je veux pas de celle attitrée
Random Lyrics
- anne mae - sunset feelings lyrics
- la nica - canción interrumpida por publicidad lyrics
- мишаня росс (mikhail rossol) - инвалид lyrics
- d4v3 - reggel lyrics
- jean ritchie - hush little baby (1952) lyrics
- muze sikk - allegory lyrics
- twisted black - broke street lyrics
- 20bandzgo - energy lyrics
- qeeb - intro lyrics
- sonny landreth - all about you lyrics