mysa – vos vices par coeurs lyrics
[couplet]
parti de rien j’ai toujours su que j’allais nulle part
si ce n’est vers akhira, ici j’suis un d-mné du chtar
entre paix intérieur, et quête de justice
l’amour aime nous embr-sser pendant que la haine nous fustige
on perd notre temps ou c’est le temps qui nous perd
on est des gentils nous, frère, pas comme ces gens qui gouvernent
on reste tranquille ouvert, mais rien n’est gagné la foi s’travaille
j’suis pas un rastafari bien égaré
oui le sheitan s’est glissé dans les détails
un monde de vache pourtant les femmes n’accouchent pas dans les étables
on a un confort suicidaire, quitte à crever dans un canapé
y a plus de vulgarité au jt que dans un bar à p—
les places sont chères et sales, ça m’intéresse ap
on trouvera pas de mère thérésa, les gens préfèrent l’rsa
entre les poukaves et les sicav
qu’est ce que va faire l’homme pour un pouvoir frénétique hein
pas besoin de courage juste de la lâcheté pour braquer des types hein
j’ai pas gratté des feats pour grimper les hits, ouais l’équipe
oulakine c’est pas la guigne c’est la chance
j’espère un jour couper la branche ou quitter la france
j’pourrais même quitter la terre mais les satellites me guettent
et si je joue tout seul au rebelle, là ça mérite le hebs
derrière les rideaux, ou l’trou de la serrure
y aura toujours un collabo au bout d’ma cellule
quand j’vois les hauteurs de ma ville, le contraste est rude
dehors ou à l’intérieur, rien qu’on croise des murs
ne m’demande pas pourquoi j’p-sse pas en radio
ça payera jamais pour moi, à part en agios
car c’est la bérézina, et oui la terre est si mal
entre misère et zina : ils font la guerre aux imams
paix aussi aux âmes qui n’ont pas négocié aux armes
y a plus d’arrangement quand tu vois tous les dossiers au sale
j’ai p-ssé l’âge des polémiques, j’fais le mort quand tu parles
et ce silence qui en dit long mec ne l’entends-tu pas ?
j’suis en binôme avec ma plume, tu m’as déçu
j’croyais tu cherchais la paix, tu cherches la thune à crésus
mais non j’attendrai pas que tu comprennes mon humilité
devant dieu je saurais qu’il n’y a que lui qui m’a vu militer
j’crois en personne parce que j’suis pas -ssociateur
j’pense à la fin du monde car l’homme est annonciateur
on a trop d’choses à dire et peu d’choses a faire
la bouche est devenue un problème grave dans nos affaires
eh ouais, j’fréquente peu de monde, salam aux potos d’emzi
pour quelques billets, les humains font du gogo dancing
on déménage on cherche la faille
de nos jours si t’es en galère, tu perds ton fils tu perds ta femme
y a plus de respect, peu d’amour et de dignité humaine
l’homme sans foi ni loi égaré peut t’imiter une hyène
en bas des blocks ça pue la p-sse de gue-shla
que veux-tu que ça m’inspire à part de la triste punchline
personne n’est abrité d’un coup bas
10 ans après tu apprends que ta femme tapinait à dubai
oui la folie de ce monde n’a pas d’égal, guidé par l’appât du gain
on oublie la voie du bien, parfois pour l’achat du pain
mais non je n’me plains pas, j’raconte un peu la vie qu’on mène
entre les amis qu’on aime, soit pas trop naïf quand même
tout l’monde est beau, tout l’monde il est gentil pour des centimes
et si t’as le pactole, tes proches ont des idées sordides
ont décidés de sortir machette comme au rwanda
les pet-ts frères jouent les brandon, les pet-tes jouent les grandes dames
la plus inoffensive pourrait tuer un embryon
alors que pour des paroles j’pourrais purger un an d’prison
j’suis pas d’humeur mais j’vous supporte à l’aise
j’vis sur une autre planète, j’me suis vu mort a metz
pour t’attendrir sheitan raconte ses histoires, pleure
en fouillant vos cœurs par vice, ils connait vos vices par cœur
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