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malv – l’aimant des mots lyrics

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[couplet]
je ne sais pas vraiment comment commencer ce texte
les lettres, les mots, les phrases, les sens se mélangent dans ma tête
je veux le flow, le fond, la forme, à la recherche d’la phase parfaite
donc je m’entête, ça m’embête, toujours à la quête du bon contexte
alors je prends mon crayon, croyant créer un écrit incroyable
j’écris, je crée, je crois, j’relis, j’trouve ça pitoyable, effroyable
on m’a dit : ”on apprend dans les fautes, alors relis tes ratures”
en r-t-rd, j’y retourne et retire des croix, des fois : torture d’littérature
j’écris les rires, les déprimes, les cris et puis les décris
mais ne prie pour des primes ; dans mes écrits, j’fais des tris
j’hésite, mais pas de limite, j’évite qu’on dise que j’imite
j’invite le vide et les mythes, j’médite, lévite et lis vite
je veux tenter d’emblée d’entrer dans les danses et
flamber, l’temps d’déjanter, d’tant dépenser
d’santé, sans cesse hanté dans mes pensées
s’emmêlant ; c’est censé lancer l’sensé
dans ce texte : pas d’refrain
parfois, j’accélère, enlève le frein
mes lettres excellèrent, s’élèvent, vont s’parfaire
et l’être sait qu’c’est l’ère dans laquelle il n’faut pas refaire
du paratexte, les mêmes textes dans l’même contexte
mais paraître entre contes et comptes, et compte comme prétexte
les rêves qui s’mettent dans sa tête lors de ses brèves trêves
sur ses lèvres : des textes d’orfèvre qui vexent, crèvent et traitent les traîtres
j’accouple les couplets, coupe les coupes, les trophées
j’repousse tous ces loups loués qui, pour les sous, en ont trop fait
même solo, sous l’eau, j’me suis pas sali ni dit : “salut” aux salauds
j’suis saoulé, déçu des sons sans dessus-dessous soumis aux sous
je plonge dans mes songes et éponge les mensonges
au fond, je les longe, ils me rongent, dans ce son, je
cherche la perfection, la meilleure perception
toutes les interceptions, donc ai envie d’être l’exception
si je cite un écrivain, ils diront qu’j’suis un “rappeur intello'”
j’évite les écrits vains tels untel au tel’, au ‘tel-hô’
j’expire, m’inspire et aspire à écrire à l’occas’
essaye de n’pas tourner en rond afin de n’pas être mis dans une case
pas d’sujet tabou, de thème ou de terme terne
j’vais pas t’juger, j’t’l’avoue, que t’aimes ou mettes un terme
à ma musique dans tes tympans, à mes paroles sous tes yeux
amas d’muses quand les instants emmènent à folles routes et cieux
parfois lumineux, élimine et lamine à la mine maniée
l’idée innée d’amener la lame au nez pour la monnaie
je ligue longuement les mots d’la langue qu’a légué molière
j’aime la matière et la manière des pensées que les mots lièrent
parfois le style hostile au stylo, “ose-t-il faire en sorte que nos cœurs palpitent ?”
les syllabes se lobent, cette sale habitude m’habite
les consonnes s’consomment, s’consument mais s’consolent déjà vite
les voyelles se valent, s’envolent, voyagent et s’agitent
tout peut paraître beau en usant des bons mots
ils peuvent nous donner du baume au cœur et nous envahir de beaux maux
devenir le bel-ami de mots p-ssant
toujours emplis de sens, nous ne les aimons pas sans
miroir de l’être, les mots miment les pensées
ôtant le mal-être, plus d’blessure puisqu’ils peuvent les panser
tant de lettres déversées, j’aime inverser ces vers, ces
sons sont ensevelis de souvenirs, permettent de savoir une personne par un d’ses versets
des mots déments me malmènent mais m’aident à savoir où sont mes démons
j’aime quand eux-mêmes se sèment et m’emmènent au sommet des monts
le mot m’émeut, les mots émettent en moi des mines de demandes
les mots n’sont pas phénomènes de mode, leur mythe élimine le malheur du monde
les apporter est important, sont opportuns, sont un présent
d’eux, je reste auprès sans qu’ils ne soient trop oppressants
j’aime les voir s’opposant sans aller vers le trop pesant
allier les vers se reposant, des mots je suis l’entreposant
je prends un mot, une rime, et les décompose
en amont, je trime pour être là dès qu’on pose
si l’fond n’est pas là, qu’je faute, j’arrête, j’veux pas que des cons posent
j’rappe a cappella, sauf si un pote, pour m’aider, compose
j’ai toujours du mal avec le commencement
je me demande vraiment comment se ment
un artiste à lui-même, je m’perds comme en semant
ces mots ; c’est un éternel recommencement



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