octobre rouge - l'enfer lyrics
[refrain (-2)]
l’enfer, même dehors t’es à l’intérieur
j’déambule dans la tess, spliff au doigt et l’air ailleurs
j’appartiens au relief, piste v.f
chaque année l’proc me convoque, nie ses griefs
[couplet 1: grain 2 caf]
les âmes sont parquées dans un enfer
où les portes restent mées-fer
du bitume, si t’es sur l’parquet, c’est qu’on t’défère
j’fume, et j’oublie toutes tes lois, faut s’y faire
c’est ma vie qui foire, pour sortir faut plus qu’le mis-per
l’enfer, au mieux chef de rayon dans un hyper
dédale de chemin dans xxx j’t’-ssure tu t’y perds
les mêmes solutions pour les anciens, nous les prochains
sh-t, embrouille, s’faire recoudre hôpital cochin
y a pas d’évolution, viens sur ma b-tte où nous chômons
mon salaud, ici on partage tout comme salomon
car avoir c’qu’on peut voir ce serait trop beau
y aurait pas d’portrait renoi rebeu aux portraits robots
on a tous le même but, seule diffère la manière
am-sser du brut, s’arracher sans un regard derrière
j’fume à en vomir
avant on faisait des nuits blanches, maintenant on essaie d’s’endormir
j’ai beau dire, en face y a jamais eu les responsables
donc on va les maudire, s’défouler sur nos semblables
comme l’écho, ça crie ça s’dispute
et c’est au bout d’dix ans qu’tu vois qui est l’vrai fils de pute
[logan]
au pied d’ma b-tte, chacun lutte pour amortir
pour pas finir mort avec un destin d’martyr
on rêve de partir plus loin qu’le goudron
les gens m’diront c’qu’ils voudront, j’m’en bats les (chut)
j’vise d’autres horizons grisés
des tours des blocs, du gris des fourmilières
on en arrive à être blasés de l’herbe fournie hier
et si on fait des tas d’prières c’est pour connaître des jours meilleurs
dans nos secteurs, on prend la même tangente, les mêmes vecteurs
déchante quand trop vite s’approchent les échéances
à force d’échecs, de créances, on compte plus trop sur la chance
pigalle, le graal, c’est juste un peu d’bonheur
pour que là-haut saint-pierre nous ouvre les portes avec les honneurs
et si on vit en ermites, en termites, en stan smith
qu’on guette les schmitts qui stagnent et qu’on s’parle en messes b-sses
c’est qu’on sort ni d’un couvent, ni d’un monastère
ici depuis longtemps tout l’monde a dép-ssé l’âge de s’taire
et t’inquiète, on n’est pas des colombes, on s’contente pas qu’des miettes
xxx des milliers d’trucs dans l’ombre c’est pas pour toi fillette
le paradis à paris sans radis, vas-y radie
y a qu’des michto dans nos bars à qui on l’avait pas dit
[refrain (-2)]
l’enfer, même dehors t’es à l’intérieur
j’déambule dans la tess, spliff au doigt et l’air ailleurs
j’appartiens au relief, piste v.f
chaque année l’proc me convoque, nie ses griefs
[couplet 2: logan]
dans l’dix-huit, mon district
tu verras pas d’enfant d’chœur ni d’jésuite
que des gars scrédi plus renfermés qu’des huîtres
ici règne la crème du crime du gâteau
la partie caramélisée qu’tu prends rarement en photo
une fois qu’t’as vu l’abbaye sur l’boulevard ébahi
l’habit fait plus l’moine, gare à celles qui désobéissent
(pet-te) les souteneurs sont des sheitans en soutane
qui carbonisent les ailes des anges dès qu’elles sortent de leur cave
dès qu’l’heure tarde, ça tourne au cauchemar
c-cktail de cames, hôtel de dames, y a qu’ça qui ché-mar
dans la nuit noire, ma rue c’est un urinoir
et quand l’hiver ça gèle, tout l’monde croit qu’c’est une patinoire
ici c’est sinistre
les seules merco qu’on voit sont celles des maquereaux, pas des ministres
le genre d’endroit où les forts réussissent et les faibles punissent
et puisqu’on a tous cru qu’en xxx l’biz on serait des truands
on a préféré délaisser l’école pour le noir collant
insolent j’émarge des berges de la rive droite
où des ploucs s’font braquer dans les rues étroites
ici c’est l’cloaque où les flics flinguent des innocents
où des tox’ en manque s’bouffent l’intérieur des lèvres jusqu’au sang
[grain 2 caf]
en bas, ça m’fait pé-fli
dès l’matin pour affronter cette merde, il m’faut vite un fe-spli
fonce-dé en pe-sli
c’est ça ou ils m’jettent par la fenêtre comme puppa leslie
le médecin sait plus quoi m’prescrire
pour oublier cette vie, il m’reste plus qu’à écrire
bédave, j’sais même plus si j’en ai envie
quoi qu’roule, ça aide à oublier où on vit
et à leurrer mes cinq sens, plus j’réfléchis moins j’pense
les pet-ts niquent des abribus
évoluent, grandissent, veulent taper l’videur du gibus
chez lui c’est trafic, tas d’flics, peu d’potes, trop d’putes
comme xxx riquet xxx
destin inhumain, finir à la morgue sans permis d’inhumer
car ici l’pain béni, c’est des revenus indéfinis
dix ien-iens filés à une rate qui tourne rue saint-denis
j’ai qu’un dieu, pas d’maître
dans c’lieu y a trop d’traîtres
j’vole pas mon prochain, mon voisin
nique juste les vitrines des grands magasins
razzia d’sarrasins, qu’enculent la morale de l’homme gwer
frère, y a qu’au sommet
qu’on juge les délits qu’on commet en temps d’guerre
[refrain]
l’enfer, même dehors t’es à l’intérieur
j’déambule dans la tess, spliff au doigt et l’air ailleurs
j’appartiens au relief, piste v.f
chaque année l’proc me convoque, nie ses griefs
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