oli - dioscures (freestyle) lyrics
[intro]
j’pense qu’on a tous un instinct de survie, même ceux qui pensent ne pas en avoir du tout. j’pense qu’on en a tous un quelque part et au delà de tous les tumultes, le but de notre venue c’est vivre et le vivre bien. donc il y a un moment donné où moi je vais prendre mon envol et je vais laisser du monde
[couplet unique]
10 ans dans ce rap c’est du sport, j’évite la rage et les coups du sort
lumières dans la ville j’ai le flow magique, j’écris dans le livre de tom jedusor
timide sauvé par mon charisme, on dit que dans cette vie tout arrive
je souris quand je suis en trottinette, je sais que j’peux m’acheter la ferrari
on veut tout savoir on a peut-être tort, avoir toutes les réponses nous fera sombrer
si tu pouvais savoir le jour de ta mort, dis-moi vraiment est-ce que tu le demanderais ?
au dessus des lois les erreurs ils les gomment, depuis qu’adam a croqué la pomme on est tous des hommes
il n’y a qu’un pas entre un gilet par balle et un gilet jaune
mon frère j’y pense chaque seconde, il est l’essence moi le briquet
je suis le fruit de son cerveau, je sors de son labo où il m’a fabriqué
mais je finis rien oli de vinci, je rappe sous somnis’ décalé ces temps-ci
je m’imagine dans l’esprit de claude nougaro sur scène en 86
si on perd on le fera ensemble, la nuit j’écris je me fais un sang d’encre
on parle jamais vraiment tout seul, on espère que quelqu’un nous entende
le balai tape sous mon parquet, le son à fond jusqu’à pas d’heure
dans l’immeuble je me fais remarquer, la voisine connait les paroles par cœur
oui j’ai les mains d’argent et puis le micro d’or
je vis un rêve pendant que les autres s’endorment
je donne tout depuis la cour des grands
chaque soirée avec nous c’est le nouvel an
oui c’est le nouvel an et j’veux vivre encore, sully l’avait dit ça fait bizarre
non, je me souviens pas de toi, depuis hier soir j’ai croisé mille visages
bientôt la pause, vivre pour moi je vais enfin le faire
on a tellement gagné cette année, je vais devoir ré-apprendre à perdre
l’ange à ma gauche me protège, le démon à ma droite aussi
dis-moi de tout ça il restera quoi ? une forme d’ipad sur un fossile
on parlera de moi dans 50 ans mais dans 150 je suis oublié
je taffe je vis, je vibre en chantant jusqu’à voir ma tête sur un billet
et les critiques me tiennent en forme, j’ai jamais voulu les éviter
je les p-sse au tamis de mon âme, je n’en garde que le fond de vérité
et je les entend faire tous du rap, ils n’ont pas la magie, le flow, ni la voix
et je retombe toujours sur mes pattes comme un chat ou un serveur italien maladroit
j’prends n’importe qui en freestyle, donnez-moi juste l’heure et l’endroit
ils comprennent pas mes punchlines, je livre l’album avec un mode d’emploi
et j’ai tout fait pour éviter l’ennui, putain d’énergie contenue dans un seul corps
je recherche plus la femme de ma vie, je veux celle qui me suivra jusqu’à la mort
quand tout est flou dans ce monde de fou, j’me tais j’écoute les vieux
qui a mis mon nom dans la coupe de feu ?
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